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Version complète : L'antispecisme est il un humanisme?
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Citation :
Il y a 14 heures, Swompy Time a dit :




 




c'est normal d'avoir autant de conversations serieuses sur un forum de figs ?




 




J'avoue que c'est perturbant au départ...




 




Mais c'est pas pour m'en déplaire. ça a été un tel soulagement de trouver un forum comme celui-ci parlant de ce sujet de manière calme et saine. Qu'il soit fait à la base pour de figurines wara m'importe peu. (même si j'en trouve le site encore plus cool^^). Mais si ça avait été un fofo de playmobils ou de hand spiners ça aurait été pareil.




Parce que les sites abordant ces sujets et qui sont sectaires ou bien beaufs, où chacun raconte sa science à 3 balles mode "jugement divin activé" avec le point godwin atteint dès la première page (contre 10 pour celui-ci), ça existe à la pelle ça. Et de chaque coté...




 




Sinon pour replacer le capo au centre du stalag, je voudrai parler d'un sujet qui me chiffonne avec toutes ces histoires d'antispé.




On parle des droits donnés au animaux. Mais a t'on envisagé à un moment la question de leurs devoirs?




 




 




Je pense à la phrase de Chateaubriand: C'est le devoir qui créé le droit et non le droit qui créé le devoir.




Dont on pourrait en déduire: " Puis-je revendiquer mes droits sans consentir à mes devoirs?"




 




les animaux sont ils capable de consentir à des devoirs? (respect des lois, liberté, etc) Pas à ma connaissance. (le dressage ne rentre pas en compte, puisque se serait un asservissement.)




Réclament-ils des droits? Non plus. Se sont des humains qui parlent à leur place, supposent leurs exigences et réclament des droits en leurs noms.




Donc je peux partir du principe que les droits que l'homme accorde au reste de la création sont essentiellement dues à son propre libre arbitre et à sa compassion envers ces êtres. En plus d'autres raisons qui peuvent être d'ordre pratique.




(Un animal sous trop grand stress ou maltraité ne produira pas assez. Ou il peut devenir dangereux pour les humains proches ou les autres bêtes.)




 




 




On pourrait dire qu'il en va de même des droits qui ont été créés par l'humain à son propre égard, style droits de l'homme. Mais ces droits ont justement été créés par des humains pour que d'autres humains puissent les assimiler et surtout les respecter. En plus d'être capable de devoir envers son prochain et sa société. (Si il sont de bonne volonté.) Tandis que pour les bêtes c'est pas la même chose de leur assigner des droits que seul l'homme peut et doit respecter à l'égard dudit animal (animal qui ne pige pas le concept de droit "humain" jusque à preuve du contraire).




Je veux bien comprendre et respecter ce genre de démarche quand elles concernent des animaux menacés. Mais pour le ragondin ou la cochonnaille...




Alors à ce moment-là, peut on parler de droits légitimes si ils sont donnés à des êtres qui ne les demandent pas, ne les respectent pas entre eux, et qui restent en dehors de toutes notions de devoir?




 




De plus ce qui me dérange surtout dans cette histoire, ce n'est pas qu'on accorde un droit issus d'une démarche compassionnelle à un animal. Ce qui me dérange, c'est la manière d'en parler comme si il s'agissait de droits humains. Des droits comme ceux qui permettent à chaque personne d'avoir sa place dans la société et d'avoir la possibilité de s'épanouir, sans qu'on se saute à la gorge en mode Saint Barthelemy tous les 6 mois.




 




La question d'un bien être animale peut être posée, et doit selon moi être posée. Puisque se ne sont pas des machines, des être vivants et relativement conscient etc. Mais pas dans la même mesure que si il s'agissait d'êtres humains. Or les militants de ces causes emploient à outrance un vocabulaire réservés à l'homme: abattage = meurtre / insémination = viol / veau = enfant. etc.




Je ne fais pas l'impasse sur le but d'utiliser ces mots pour choquer et impliquer le citoyen lambda. Mais le revers c'est que ça sentimentalise trop cette lutte et surtout lui donne un aspect




anthropomorphiste qui ne me plait pas du tout. Perso ça me braque plus qu'autre chose. Et je ne pense pas être le seul.




 




Voila. Je ne suis pas opposé à des droits en faveurs des bêtes, loin de là. Mais je n'aime pas les concevoir comme si ils étaient intrinsèques et en dehors de toute remise en question.




Surtout si ces droits impliquent la fin du bourguignon de cheval et du magret de canard. Alors que paradoxalement M. goupil en face de chez moi se graillerait des moineaux a volonté en toute impunité.




Ensuite créer des droits par compassion, ça peut être bien. je dis pas. Mais la compassion elle est comme le budget de l'éducation nationale: elle à ses limites.




 




 




Sinon y a l'aspect trop souvent binaire "Bien vs Mal" qui émanent de ces débats et qui me révulse. Mais ça à pas l'air d'être le cas ici. Et j'en suis bien heureux.




Et mea culpa si je reparle peut être d'un ou deux sujets abordés dans les pages précédentes, mais j'ai pas le courage de remonter les 17 pages post par post pour vérifier...




Bref. bref, débat relancé, c'est parti mon kiki. ^^




 




Et n'hésitez pas à me le signaler si je raconte des bêtises, concernant ce que je dis sur le vicomte de Chateaubriand notamment. Il y en a surement ici qui connaisse ses travaux mieux que moi.




 




 



Citation :
Citation




 



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Je pense à la phrase de Chateaubriand: C'est le devoir qui créé le droit et non le droit qui créé le devoir.



<p style="background-color:#ffffff;color:#272a34;font-size:14px;">
Dont on pourrait en déduire: " Puis-je revendiquer mes droits sans consentir à mes devoirs?"




 




 




J'oppose un Montesquieu : "Toute personne disposant d'un pouvoir est portée à en abuser". 




 




Il ne me semble pas clair ni même judicieux d'admettre que les animaux aient des droits et des devoirs. Car ce sont des conceptions humaines s'appliquant à l'humanité. Tel un ethnocentrisme de l'ère coloniale, je crois que nous avons davantage une responsabilité, envers les animaux. Puisqu'ils sont tout à la fois compagnons du quotidien et garde-manger sur pattes, il nous incombe d'assurer ce dont nous les privons par essence : La possibilité de survivre dans le temps. Et puisque nous leur volons leur destiné, leur liberté et le fait de disposer de leur existence et de leur mort, il me semble plutôt logique de leur proposer une vie et une mort si possible douce.




 




Bon ne rêvons pas, ce n'est pas le cas. De la mamelle purulente d'une génisse gavée aux antibiotiques, aux renards dépecés pour leurs fourrures, les atrocités commises sur les animaux au nom de la supériorité de l'Homme sont légions et quotidiennes.




 




C'est d'ailleurs parce que c'est le cas, qu'il faut, je pense, accepter l'idée d'un "droit inaliénable des animaux". Certes on ne peut pas stopper toutes les cruautés inutiles, mais que ça n'empêche pas le combat pour autant.




 



Citation :
Citation




Mais ces droits ont justement été créés par des humains pour que d'autres humains puissent les assimiler et surtout les respecter. En plus d'être capable de devoir envers son prochain et sa société. (Si il sont de bonne volonté.)




 




Mouiii .... ça me semble être une analyse un peu rapide voire complètement superficielle ou pire religieuse : Des "lois" tombent du ciel et popent spontanément afin de créer la civilisation. J'ai pas de sources historiques ou psychologiques à opposer (parce qu'il est tard), mais j'aurais tendance à penser que l'homme est simplement un animal social et que, ce faisant, il y a toujours eu des règles plus ou moins tacites qui ont gérer les rapports entre les individus de l'espèce. 




La notion de "droit" dépasse dans ce cadre la définition moderne, écrite, établie .... et largement incompréhensible pour le commun des mortels. Dans son acceptation primaire, le droit, c'est l'autorisation. L'autorisation de saillir la femelle, l'autorisation de bannir du groupe, l'autorisation de mener le groupe, l'autorisation .... de meurtre ? 




 




Je ne peux réellement rien affirmer, mais je pense que le lieu commun "homme des cavernes = brute qui tue ou viole ce qu'il veut si il est le plus fort" me semble assez largement erroné. Et pour le coup des preuves il y en a sur la nature sociale de l'Homo sapiens sapiens. 




Sinon, on peut simplifier :  les animaux n'ont pas de droits mais ça ne nous décharge pas de nos devoirs envers eux.




Non, parce que Montesquiou, il a raison, eingh : un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Vu le pouvoir qu'on a sur le reste du vivant -plus ou moins directement bien que non absolu, certes-, il nous reste pas mals fe devoirs, même à la maison...




 




le squat




aka Ben Montesquieu



Citation :
Il y a 8 heures, la queue en airain a dit :




les animaux n'ont pas de droits mais ça ne nous décharge pas de nos devoirs envers eux.




 




Ah, là-dessus on revient sur un terrain que je connais ^^




 




Avant, l'animal était considéré comme un bien meuble :




 




 




Citation : <div class="ipsQuote_citation">
Citation




(Article 528 du Code Civil) Sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d'un lieu à un autre.





 


</div>


A présent (depuis le 28 janvier 2015), ça a un peu évolué : les animaux sont sensibles... Mais ils restent soumis au droit des biens ^^ :




 




 




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Citation : <div class="ipsQuote_citation">
Citation




(Article 515-14 du Code Civil) Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens.





 




A noter que les chiens-guides d'aveugles bénéficient d'une promotion : eux, ne sont pas considérés comme des bêtes (aha) chaises ou tables sur lesquels on peut mettre les pieds : ils bénéficient du régime VIP en ce qu'isl sont considérés comme des extensions vivantes de prothèses/dispositifs pour les handicapés visuels. En clair : quand un jackie-tuning en écrase un par mégarde en voulant épater la blonde Alyson aux gros nénés (mais au cerveau absent), le maître est indemnisé davantage que la petite vieille qui perd de la même manière son yORKshire où là on lui répond généralement "Ben..; Dommage hein mais c'est qu'un chien hein"...




 




Donc non, les animaux n'ont pas vraiment de droit(s) mais on en a quand même envers eux.




 




Serviteur,




 




Morikun


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Citation :
Le 03/10/2017 à 07:53, Skyrraahh a dit :




Le seul isolement c était que les OGM n'étaient jamais en bordure, et je pense qu'ils étaient entourés par des plants de mais plus grand afin de faire une cage, mais ça ce n est que supposition et/ou souvenirs très lointains.




Les OGM n étaient pas sous serre, ni confinés de quelques manières sue ce soit.




 




Les essais, OGM ou pas, ne sont jamais en bordure. Le but n'est absolument pas l'isolement, mais l'obtention d'un milieu homogène. Vu qu'en bordure, les conditions ne sont pas les mêmes qu'en plein milieu du champ, et qu'on s'en fout un peu du résultat de la bordure, les essais sont au milieu. Faut pas chercher plus loin.




Et quand c'est un parcelle entièrement dédiée aux essais, les bordure sont en général ignorées lors des récoltes pour éviter d'introduire un biais.




 



Citation :
Le 03/10/2017 à 08:03, Swompy Time a dit :




Apres, caller les OGM au milieu d'un champs de mais peut etre une mesure d'isolement. En cas de nuage de polen, on reduit les risques de contaminations externe, vu que dans le nuage c'est genre seulement 20 % d'OGM max (et surtout au pif). Ou sinon c'est un manque de serieux. C'haurais pas dire.

Mais sinon normalement il y a un effet de cage.




 




Le probleme des serres (ou de le faire sous terre), c'est que ca coute grave cher. Et que ca demande de l'entretient. Et des p'tits gars courageux/suicidaires pour y bosser en ete. Et que la chaleur risque de tuer le polen, alors que c'est parmis ce qu'il y a de plus interessant ...




 




[img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_wacko.png[/img]



Non, on peut pas dire que coller des OGM au milieu de cultures "classiques" (il y a un mot pour ça?) soit une mesure d'isolement. Ce n'est absolument pas pensé pour éviter les risques de dispersion, et je ne crois pas qu'il y ai vraiment une volonté de mise en œuvre d'isolement (fut-il végétalisé plutôt que sous serre), autre que ceux nécessaire à l'expérimentation elle-même.




 




Parce que bon, du maïs semence à partir de lignées pures (et donc avec très peu de contaminations), on sait faire, c'est pas le problème (et soit dit en passant, ça passe pas par des bordures, ou des cages). Mais c'est compliqué à mettre en œuvre, et irréalisable pour du maïs destiné à produire.



Citation :
Citation




Sinon, on peut simplifier :  les animaux n'ont pas de droits mais ça ne nous décharge pas de nos devoirs envers eux.



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C'est pas tout à fait ce que je dis. Mais ça a le mérite de vulgariser le propos.



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Citation :
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Non, parce que Montesquiou, il a raison, eingh : un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.



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En fait c'est un poil plus profond là encore. La notion d'abus est importante car elle est juxtaposé avec une inclinaison supposée naturelle de l'Homme (idée à laquelle je souscris). Non seulement un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, mais surtout, un pouvoir (grand ou non) implique nécessairement un abus de celui-ci. Dès lors il est non seulement nécessaire mais aussi obligatoire de mettre en place des garde-fous pour éviter au maximum cette tendance naturelle à l'abus de pouvoir.



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Et ce n'est pas rien. Par cette phrase, Montesquieu fonde philosophiquement et légitime de manière pratique la séparation des pouvoirs.



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Citation :
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Vu le pouvoir qu'on a sur le reste du vivant -plus ou moins directement bien que non absolu, certes-, il nous reste pas mals fe devoirs, même à la maison...




 




Vu le pouvoir qu'on a sur le reste du vivant, nous avons tendance à abuser de ce pouvoir (exploitation animale, sévices et torture, pillage des ressources naturelles vivantes, etc ....). Il est donc nécessaire de mettre des garde-fous. L'État est donc parfaitement légitime pour agir et légiférer sur les éventuels abus de pouvoirs à ce niveau.




 




Toutefois comme le souligne <a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/profile/14732-morikun/?do=hovercard" data-mentionid="14732" href="<___base_url___>/profile/14732-morikun/">@Morikun</a>, c'est assez timide en matière de droit et surtout difficile à mettre en place dans une société ou la logique repose sur la croissance à tout prix.




 



Citation :
Citation




On parle des droits donnés au animaux. Mais a t'on envisagé à un moment la question de leurs devoirs?




J'allais m'enflammer mais les autres ont bien parlé, certainement mieux que je ne l'aurais fait.




 




J'ajouterai juste: de quel droit (justement) pense-t-on que nos valeurs, notamment de cette histoire de droit assujettis à des devoirs, fumisterie de plus  par les grands pour asservir les petits, s'appliquerai à l'ensemble du cosmos?




 




Que fait-on du "Les hommes NAISSENT libres et égaux en droits"? C'était juste pour le décorum? (j'en ai peur...).




 




Le droit, c'est juste un truc que l'être humain a eu besoin pour vivre avec ses congénères, dont pourtant il a besoin, parce qu'il est trop c... pour le faire "naturellement". 




 




Mais pour moi, comme des gens bien plus intelligents que moi le suggèrent depuis longtemps, le simple fait d'exister donne des droits.




 




Ce qui me gène dans ton interrogation, c'est qu'il sous entend qu'en dehors du droit, on peut tout se permettre. Donc logiquement, mettons que l'Etat de droit s'effondre, tu tuerais, volerais et persécuterais sans problème? 




 




Si je ne tue pas mon voisin, c'est pas uniquement parce que y a un bout de papier noircis de quelques pattes d'oie quelque part, pondu par des types bien fiers d'eux mêmes et persuadés que les gens ne sont qu'une horde vociférante et débile qu'il faut mater et gouverner.




 




MAis c'est bien la justice institutionnelle qui il y a 200 ans encore faisait des trucs aussi abominables que rouer des types en place public (sans parler des horreurs infligées à Damien dans le droit le plus transparent en pleine époque des Lumières). 




 




La justice et le droit institutionnalisés, ce ne sont que les moyens de canaliser l'hystérie collective des foules opprimées et frustrées: on désigne un coupable et on le cloue au piloris point.




 




Moi je dis que les animaux, et pas que, ont droit au respect et à la compassion du simple fait qu'ils sont là, que notre attitude "par défaut" ne devrait pas forcément être la prédation, le sadisme et l'indifférence, ne serait-ce que par humilité de notre part, de ne pas se penser être des dieux ayant le droit de régenter et de décider du sort de tout ce que l'univers renferme. Et au fond, c'est un travail pour nous-même, non pour les animaux: la façon dont nous les traitons reflète bien quel rapport nous entretenons au monde, à l'autre, et surtout avec nous-même. 




 




 



Citation :
il y a 15 minutes, Egill a dit :




MAis c'est bien la justice institutionnelle qui il y a 200 ans encore faisait des trucs aussi abominables que rouer des types en place public (sans parler des horreurs infligées à Damien dans le droit le plus transparent en pleine époque des Lumières). 




Moi ma torture la plus vicieuse préférée, c'est le tourniquet... Ou le carrousel.




 




Vous savez ce que c'est ? On foutait le trublion dans une prison cylindrique qui tournait facilement. Le mec n'était pas entravé ni rien. Le bon peuple pouvait ensuite à loisir et à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, faire tourner le cylindre à l'envie. Gerbe et vomito-orgeat assurés dans un premier temps... Mais on a rapporté des cas où il y a eu la mort comme résultat.




 




On arrêtait pas le progrès et c'était moins salissant que de couper des bouts...




 




Serviteur,




 




Morikun



Citation :
il y a 2 minutes, Morikun a dit :




Donc non, les animaux n'ont pas vraiment de droit(s) mais on en a quand même envers eux.




Tu illustres bien le gag de "l'absconsité" de notre débat débat en soulignant le merdier que c'est à légiférer. C'est intéressant à noter parce que moi il ne parlait que d'éthique (et tac), pas de législation.




Bref, bon, eingh : c'est la jurisprudence spidey qui compte.




 



Citation :
il y a 40 minutes, L`Eternel a dit :




C'est pas tout à fait ce que je dis. Mais ça a le mérite de vulgariser le propos.




Farpaitement.




En fait, j'essaye de ramener le principe au "plus petit dénominateur commun".




 




Tout simplement parce que j'ignore volontairement ce point pour désaccord de fond :



Citation :
il y a 41 minutes, L`Eternel a dit :



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En fait c'est un poil plus profond là encore. La notion d'abus est importante car elle est juxtaposé avec une inclinaison supposée naturelle de l'Homme (idée à laquelle je souscris). Non seulement un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, mais surtout, un pouvoir (grand ou non) implique nécessairement un abus de celui-ci. Dès lors il est non seulement nécessaire mais aussi obligatoire de mettre en place des garde-fous pour éviter au maximum cette tendance naturelle à l'abus de pouvoir.



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Et ce n'est pas rien. Par cette phrase, Montesquieu fonde philosophiquement et légitime de manière pratique la séparation des pouvoirs.



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Montesquiou est un mec plein d'idées et je l'adore mais il fait son gaucho mou-du-genou : bien sûr qu'il va y avoir abus. Mais la seule chose que ça fonde philoso pratiquement parlant, c'est la légitimité qu'on va avoir a exterminer l'humanité. Si possible avec les idées drôles du Mori.




 




le squat




c'est pas ma faute, les gens réclamaient du four, moi je le donne



Citation :
Citation




 



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J'ajouterai juste: de quel droit (justement) pense-t-on que nos valeurs, notamment de cette histoire de droit assujettis à des devoirs, fumisterie de plus  par les grands pour asservir les petits, s'appliquerai à l'ensemble du cosmos?



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Que fait-on du "Les hommes NAISSENT libres et égaux en droits"? C'était juste pour le décorum? (j'en ai peur...).



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Le droit, c'est juste un truc que l'être humain a eu besoin pour vivre avec ses congénères, dont pourtant il a besoin, parce qu'il est trop c... pour le faire "naturellement". 




 




 




Je répondais un poil plus tôt à <a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/profile/19865-arminius501/?do=hovercard" data-mentionid="19865" href="<___base_url___>/profile/19865-arminius501/">@Arminius501</a> :


 



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Citation :
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Mouiii .... ça me semble être une analyse un peu rapide voire complètement superficielle ou pire religieuse : Des "lois" tombent du ciel et popent spontanément afin de créer la civilisation. J'ai pas de sources historiques ou psychologiques à opposer (parce qu'il est tard), mais j'aurais tendance à penser que l'homme est simplement un animal social et que, ce faisant, il y a toujours eu des règles plus ou moins tacites qui ont gérer les rapports entre les individus de l'espèce. 



<p style="background-color:#ffffff;color:#272a34;font-size:14px;">
La notion de "droit" dépasse dans ce cadre la définition moderne, écrite, établie .... et largement incompréhensible pour le commun des mortels. Dans son acceptation primaire, le droit, c'est l'autorisation. L'autorisation de saillir la femelle, l'autorisation de bannir du groupe, l'autorisation de mener le groupe, l'autorisation .... de meurtre ? 



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<p style="background-color:#ffffff;color:#272a34;font-size:14px;">
Je ne peux réellement rien affirmer, mais je pense que le lieu commun "homme des cavernes = brute qui tue ou viole ce qu'il veut si il est le plus fort" me semble assez largement erroné. Et pour le coup des preuves il y en a sur la nature sociale de l'Homo sapiens sapiens. 









 




 





Concernant "Les hommes naissent libres et égaux en droits", ça, pour le coup c'est une création de l'Homme et une création géniale même, si tu veux mon avis. Si tu analyses vite fait la phrase, déjà elle t'explique que les hommes ne naissent pas libres, ni égaux, de fait. Et c'est on ne peut plus juste.




 




Dans une société imaginaire sans aucun état et sans aucune coercition, tu ne serais pas plus égal et pas plus libre que ton voisin. Les hommes ont ils jamais été libre ? Ou sont-ils le fruits de multiples déterminisme plus ou moins conscients, plus ou moins établis, plus ou moins acceptés ? Écrire sur la liberté, ça prendrait des plombes, il y a des livres entiers dessus. Bref la liberté à mon sens, elle ne s'exprime que par rapport à un cadre de règles permettant de la mettre en oeuvre. La liberté absolue n'existe pas. Il n'y a que la liberté relative. Que nous appelons liberté de droit. Et c'est le cas de toutes les sociétés humaines, modernes ou primitives




 




Pour l'égalité, c'est d'autant plus intéressant que la notion prend en compte .... ben la société elle même justement. La société te déclare, comme ça, posée, qu'elle sait qu'il y a des riches et des pauvres, qu'il y a des gens beaux et des gens moches, qu'il y a des handicapés et des gens en parfaite santé. Et elle te dit que c'est normal. La société elle te rit même pas au nez, elle t'explique qu'en revanche, face à la loi, face à la société donc, tu es traité de la même manière que ton voisin, peu importe qu'il soit plus riche, plus beau et en meilleur santé.




 




Bon bon bon .... on sait que ce n'est pas vrai .... pas vrai  .... vraiment ? Pas totalement vrai. Il existe et il existera toujours des contre-exemples, simplement parce que toute structure de pouvoir comportant des zones d'ombre intègre un pouvoir parallèle lié au savoir dans cette zone d'ombre. Crozier dirait que la société bureaucratique est "une organisation qui n'arrive pas à se corriger en fonction de ses erreurs". Il y a aussi l'idée du capital humain, cher à Weber. On peut y ajouter les tendances psychosociales et psychologies des individus, qui leur font favoriser des causes externes plutôt que des causes internes lorsqu'ils sont face à un événement (erreur fondamentale d'attribution). En d'autres termes : Si t'es riche, beau, avenant et que tu as des relations, tu peux t'en sortir mieux que si tu es moche, pauvre et isolé socialement.




 




Toutefois, je le répète, ce sont des cas extrêmes, qui cristallise beaucoup l'attention mais qui ne restent que des exceptions (au conséquence parfois dramatique on est d'accord). Mais pour gérer le quotidien, le tout venant, la vie de "la Cité" .... et bien c'est un très bon système. Malgré ses lourdeurs, ses délais, son coût et ses erreurs. Dans l'ensemble ça ne marche plutôt pas trop mal. Pour qui, pour quoi, c'est un autre débat (on peut considérer que d'un point de vue plus global, cette cohérence sociétale est néfaste pour la nature et donc à terme pour l'Homme). Considérant la société en elle-mêm, il est indéniable que le système fonctionne. Et il fonctionne mieux pour toi que si il n'était pas là :




 



Citation :
Citation




Si je ne tue pas mon voisin, c'est pas uniquement parce que y a un bout de papier noircis de quelques pattes d'oie quelque part, pondu par des types bien fiers d'eux mêmes et persuadés que les gens ne sont qu'une horde vociférante et débile qu'il faut mater et gouverner.




 




Hehhhhhhh t'es sûr ? Ou tu généralises pour ton cas ? Je peux t'affirmer, en étant moi même une source sûre, qu'il existe dans les prisons des gens qui s'y trouvent parce qu'ils n'ont pas su contenir une grosse colère et que ça a débouché sur des trous dans le voisin / la femme / les enfants. Alors si ils sont là, tu vas me dire que "le système ne fonctionne pas". J'aurai envie de répondre qu'il a contenu le plus gros.




 




Je n'aime pas cette idée de "types bien fiers qui considère la masse comme une horde vociférante et débile qu'il faut mater". Le système fonctionne comme quasiment tous les systèmes de toutes les cultures et civilisation humaine (en terme de temps et d'espace) : Le bâton et la carotte. La manière forte et la manière douce. La violence légitime et la reconnaissance sociale. 


Je pense très franchement qu'on a pas attendu d'avoir un Code Pénal (Hammurabi lol) pour exercer des contraintes, qu'elles soient positives ou négatives, sur un groupe. Par contre je suis persuadé d'une chose : Aujourd'hui tu ne peux pas être condamné si l'infraction supposée que tu as commise n'est pas réprimé pénalement. La procédure pénale, c'est quand même pas de la gnognotte et ça garantie assez largement contre l'erreur judiciaire et l'abus de pouvoir. Alors oui, OUI et OUI, tu vas me trouver des contre-exemples d'erreur judiciaire. Et tu auras raison. Mais je te demanderai de comparer avec d'autres société en d'autres temps et/ou d'autres lieux et tu comprendras assez largement où je veux en venir.




 




Bref la société t'offre l'éducation (qui n'est pas l'entreprise d'abrutissement de masse qu'on aimerait nous faire croire). Cette éducation te donne une sociabilisation, une base de citoyenneté et des outils pour te fabriquer des armes importante : la pensée critique, la réflexion, des valeurs et des normes, pour vivre en société. Les gars assit autour d'une table et ricanant grassement en se frottant les mains en pensant à l'exploitation du bon peuple, merci bien hein, les forums conspi, c'est pas ici.


Croire que les gens ne sont pas une horde vociférante et débile qu'il faut mater et gouverner, c'est tout aussi stupide que de penser l'inverse. Les gens sont divers et variés, pour diverses raisons qui varient .... et là où toi tu te sens capable de vivre en bonne intelligence avec ton voisin, de vivre en communauté sans l'ombre du "gendarme" au dessus de toi, il y a des gens (ton voisin peut-être ?) qui pensent qu'ils fourreraient bien leur bite dans ta petite fille et qui pensent qu'elle y prendrait du plaisir. D'autres qui se disent que mettre du DubStep à fond les fenêtres ouvertes à 4h du mat', c'est du partage et du communautaire. D'autres qui se disent qu'ils peuvent parfaitement conduire en ayant picolé, même qu'ils conduisent mieux après une petite goutte. De la plus petite incivilité au plus grand des crimes, t'as des gens qui pensent être dans leur bon droit et qui se fabrique une logique selon laquelle leur acte à un sens. C'est ça l'être humain.


Toutefois on a constaté que les pédophiles créaient quelques souffrances par-ci par-là (ironie inside, vous l'aurez compris), que la musique à fond à 4h du mat' c'est usant, surtout si tu te lèves à 6h et que l'alcool est la deuxième plus grande cause de décès sur la route.


Et il y a un tas de gens qui ont besoin du spectre du bâton pour s'en souvenir ou pour "s'aider" à s'en rappeler. La justice française quant à elle compte justement sur le bon sens commun du citoyen lambda pour gérer la majorité de ces petites crises d'eux mêmes, en bonne intelligence. Ce qui n'est pas nécessairement le cas d'autres justices (Muricaaaaaa)