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Version complète : L'antispecisme est il un humanisme?
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C'est très compliqué d'avoir des animaux en centre de loisirs, cela serait pourtant une bonne solution vu la rapidité du retour des rongeurs à chaque fois que l'on fait une campagne d'empoisonnement.




 




Et à la maison, j'ai aussi des choses qui bouge mais vu la taille j'aurai peur pour mon chat, c'est plus des skavens que des souris! [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_huh.png[/img]



Contre les rats, le fox terrier est un allié précieux :) ou toutes les races de petits chiens que l'on rencontre souvent dans les écuries, comme le Jack Russel. Ou alors, un gros chat, comme un Norvégien (capable de s'attaquer à une oie) ou un Maine Coon...




 




On commence à voir le retour des animaux dans les centres publics, comme par exemple des chats de compagnie dans les maisons de retraite, qui font un bien fou aux pensionnaires.




Je suis effaré dans les grands centre urbains et surtout dans le Sud de la France par le nombre d'enfants qui ont peur des chiens et ne savent pas comment il faut réagir face à un animal. J'ai vécu un an à la montagne au dessus de Grenoble, le majorité des gamins n'avaient aucun problème avec ça donc , c'est bien une question de lieu.




 




Je rêve de pouvoir avoir un chien ou un chat en centre de loisirs, le rapporta avec l'animal est très important pour l'homme, nous avons tout de même vécu pendant 8000 ans avec des bêtes dans nos maisons, sans parler du chien qui nous suit depuis -9000. Et il y avait encore des chevaux dans les villes jusque les années 1950.




 




Peut être qu'à force de vivre qu'en humain, on perd de l'empathie pour nos cousins à quatre pattes, et comme on ne les connaît pas, on en a peur.



Citation :
il y a 59 minutes, steve a dit :




Peut être qu'à force de vivre qu'en humain, on perd de l'empathie pour nos cousins à quatre pattes, et comme on ne les connaît pas, on en a peur.




Ce qui est paradoxal c'est qu'on est pourtant dans une époque oùsqu'on tend vers une meilleure prise en compte sociétale de l'animal (assos, reconnaissance légale, animaux de compagnie et non plus utilitaires, on voir passer tous les jours des pétitions contre la maltraitance animale...) et à côté de ça on perd le contact individuel avec eux. Parce qu'effectivement, même en petit village à con le nombre de gens sachant se comporter avec un animal n'est pas énorme.




On a une empathie "générale" qui remplace l'individuelle. C'est sans doute plus simple de filer des sous à PETA que de s'occuper d'un chien ? Et la conséquence drole c'est que tout le monde veut un animal de compagnie mais finit par l'abandonner quand on s'aperçoit que ça n'est pas un jouet mais qu'il a une personnalité et qu'il faut s'en occuper.




 




En revanche, je ne suis pas convaincu que ça soit particulièrement lié au sud de la France mais plus à un manque de contact et d'apprentissage général (même quand les parents prennent un animal le chiard récupère plus leurs mauvais comportements et à prioris plus qu'il n'apprend à vivre avec en bonne intelligence). J'en vois plein dans le sud (ouest) certes mais c'est normal, j'y suis. Mais c'est des comportements que j'ai vu passer en RP ou dans d'autres pays par exemple... c'est un peu des trucs qui me sautent aux zoeils remarque.




 




le squat




sinon si quelqu'un veut des chats à l'adoption je peux vous faire un prix et ils sont bien sociabilisés




J'suis pas sur qu'il y ait moins de chien en France aujourd'hui qu'il y a 50 ans.




 




Par ailleurs tu peux vivre en milieu rural et avoir peur des cleps. Mieux, on peut t'avoir éduqué à en avoir peur, notamment en Asie avec les maladies et les meutes sauvages ou spontané qui peuvent se former.




 




Mais de manière générale oui l'empathie dans nos sociétés évolue, notamment pour des raisons démographiques.



Citation :
il y a 19 minutes, DV8 a dit :




J'suis pas sur qu'il y ait moins de chien en France aujourd'hui qu'il y a 50 ans.




Moins de chiens, non.




Mais un ratio par famille plus léger il me semble : la progression du nombre de chien de compagnie a moins grimpé que la démographie si je me souviens bien des stats que j'avais vu passer ya une grosse dizaine d'années (à l'époque on avait en revanche une forte progression des chats plutôt). Mais au final ça n'est pas pertinent, chien ou autre animal de compagnie, je pense qu'il y en a plus (et le stats d'il y a dix ans allaient en ce sens, avec un décalage du chien vers d'autres bestes, mais toujours plus d'animaux en général) mais le nombre d'animaux n'est pas ce que j'évoquais.




 




Maintenant, ce qu'on évoque c'est plus un manque de capacité à "gérer" les chiens. Là on ne cause pas de meutes de chiens sauvages eingh, mais d'un bichon de compagnie. Je ne vais pas parler pour steve mais, pour moi, bêtement savoir comment approcher un chien inconnu (ou pas d'ailleurs mais j'y reviens), comme le caresser ou lire son comportement de manière basique c'est des "compétences" qui se perdent je trouve. C'est peut être aussi mon milieu social qui a évolué mais je trouve que par rapport à il y a 30 ans, je croise quasiment plus personne (en tout cas de moins de 50 ans) avec les PEXs pour faire ça.




Je pourrais donner des anecdotes sur le sujet mais ça serait con : des cas spécifiques ne font pas des généralités. Tout ce que je peux dire c'est que j'ai cette impression globale d'une incapacité des gens à "gérer" un contact avec un animal qui se développe. Pas que ça empêche ces même gens d'avoir des animaux de compagnie, il y en a toujours plus, même (même si c'est plus des chats que des chiens de nos jours), mais qu'ils ne savent souvent qu'en faire. Et que si dans les années 80 il y avait des gens qui en avaient peur, ils n'en avaient pas, alors que de nos jours, ces comportements, je les vois chez les propriétaires.




Et au final le post de Steve m'a fait pensé à ça.




 




le squat




oui les gens sont cons, mais c'est en toile de fond quand c'est moi qui poste



Les gens veulent des chats, qui par nature n'en ont rien à battre de vos comportements à leurs égards tant que ça ne consiste pas à mettre de la bouffe dans un récipient quelconque.


Citation :
Il y a 13 heures, L`Eternel a dit :




Les gens veulent des chats, qui par nature n'en ont rien à battre de vos comportements à leurs égards tant que ça ne consiste pas à mettre de la bouffe dans un récipient quelconque.




 




Toi, tu n'as jamais eu de chat :)




 




 




De toute façon, les chats...




 






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c'est tous des branleurs...



 


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Quand je vous lis j'ai l'impression d'être un sacré attardé mental ou un flemmard du bulbe. Histoire d'apporter du gaz dans l'eau du moulin, mon opinion sur le sujet à cet instant, après moultes réfléxions et retours en arrière sur l'histoire des gens bons et mauvais c'est que le monde à l'heure actuel dans sa dimension sociale, économique, blablabla, dans sa globalité est le résultat du fait que chacun fait de mon mieux selon ses convictions, et ce lors de sa courte vie qui ne peut que difficilement concevoir la portée de ses actes. Je n'excuse aucune forme de barbarie, je la conçois comme étant une manière comme une autre ( et par définition qui nous est étrangère) de concevoir ses interaction avec l’environnement. Mais il n'y a pas d'élément détachable de son contexte, aussi il est difficile de chercher à modifier "les choses", tout change sans cesse à tous les points du globe et la memerde que l'on vit là maintenant sera différente de celle de nos enfants, elle n'est ni mieux ni pire que celle de 1800 ou 1200 ou -4000. Elle n'est que le résultat des gens faisant de leur mieux dans leur domaine. On retrouve alors aussi bien des gens qui saccage de vies pour améliorer la leur que d’autres qui saccagent la leur pour améliorer celle des autres. Mais ce sacrifice n'est possible que si on peut trouver des gens à sacrifier des deux côtés. Selon le point de vue qu'on adopte on peut tout justifier, et le pire est que selon les cultures ces justifications sont tout à fait moralement recevable.




Je refuse de croire que l'activisme est quelque chose de moderne, c'est aussi vieux que la philosophie, donc toute les sociétés ont en elles des activistes qui la font changer.




Pour le coup passer son temps à sauter à le gorge du voisin pour des problème de savoir quoi bouffer ou comment se laver ou aller ou pas au taff est aussi naturel que fertile à grande échelle.




 




Alors oui en posant des merdes comme ça dans le débat, on esquive le débat, mais je suis de ceux qui pensent qu'ils sont trop cons pour débattre intelligemment de problèmes aussi protéiformes. Je peux tout juste discuter convenablement de ce que je pratique quotidiennement, et ca ne correspondra de toutes façon pas à grand chose pour l'immense majorité des gens.