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Version complète : L'antispecisme est il un humanisme?
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Le problème, c'est qu'il y a de plus en plus de causes où il faudrait faire cela.




 




Dans son cas à elle, je pense que n'importe quelle cause aurait pu lui servir d'excuse.




Binh ...

en même temps, en prenant un gars comme Usul qui peut dire au calme que taper sur les forces de l'ordre peut débloquer la démocratie ...

Internet est un endroit foutrement vaste, où n'importe qui peut exprimer sa frustration ou ses idées, et avoir au final une audience assez large.

C'est un peu le coin parfait pour devenir extrémiste : extrêmement végétarien, extrêmement violent, extrêmement sensible, extrêmement xénophobe ...




Et puis pour organiser les actions. Mine de rien, c'est un moyen de concentrer les gens internet. Prenez les amateurs de 9th Age, doit y avoir 4 pégus et 1 pelé en France,




et grâce à internet ils peuvent discuter et se mettre d'accord pour des actions complexes et concertées (genre traduire en français leur jeu).




Bref, internet créé des radcaux et leur permet de se concentrer.


Par contre, un martyr ça fait toujours du bien pour une cause.



Oui enfin limiter Usul à quelques phrases c'est un peu réducteur.



Usul ? Le bobo gauche caviar qui "commet" ses vidéos façon bhl a 2 € qui se lance dans le porno avec une plate forme connue pour le dumping fiscal ?




 




J'aime bien ces mecs qui, sous couvert de "philosopher" parce qu'il a lu quelques traités et essais prétend donner des leçons pour améliorer la société.  Qu'il sorte de son appart pour aller casser du flic (qui l'attend de pied ferme le coco) et on verra si ses "y a qu'â" "faut qu'on" sont si opportuns...




 




Serviteur, 




 




Morikun




On se détend sur les qualificatifs et on évite de dériver sur les noms d'oiseaux ou jugements politisés, merci.




 




le squat




et on revient sur le sujet calmement, ptet ?




Ptet aussi qu'en 24 pages tout a été dit sur le sujet. A moins de considérer que l’évocation de fait divers et de vidéo Youporn soit considéré comme arguments de poids dans le débat, je pense que les dernières interventions n'apporte rien de jojo [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_rolleyes.gif[/img].


Pourtant l’actualité du moment est assez riche en infos qui pourrait amener a repenser la perception de l'homme dans son environnement.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/...47931.html

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat...75206.html




 




https://www.ouest-france.fr/economie/agr...ut-5675603



Citation :
Le ‎04‎/‎04‎/‎2018 à 10:29, Morikun a dit :




Tout le monde n'est pas un Norman ou une enjoyphénix (celle qui n'a pas besoin de passer à l'émission du meilleur patissier de France vu qu'elle fait la preuve qu'elle est une grosse quiche à chaque émission) qui ont des revenus confortables pour le moment sachant que la popularité de ces chaines obéissent davantage à des effets de mode plus qu'autre chose.




La quiche a gagné ce concours de pâtisserie (et de fort belle manière) ; tu es jaloux.




 




 




Questions nonobstant :




 




que pensent les vegans des OGM ? Les plantes n'ont pas (encore) de souffrance mesurable* donc on peut les modifier comme on veut et ensuite les manger ?




Il faut d'ailleurs les modifier pour que plus de gens puissent en manger ?




 




(*les arbres d'une forêt communiquent entre eux et se répartissent l'espace racinaire comme solaire à l'aide d'une vraie guerre, violente, à la douleur méga lente mais réelle, entre espèces et membres d'une même espèce).




 




 




Pour un(e) vegan/e, l'animal herbivore est une proie immorale pour l'animal carnivore, dont le rôle de régulateur naturel ne peut masquer le constat qu'un carnivore ne tue que pour se perpétrer comme mangeur de viande. En supprimant l'herbe, les surfaces broutables et égrainables sauvages ou d'élevage, l'homme suffit désormais à cette régulation, en organise d'ailleurs la concurrence.




 




Dans cette vision où l'instinct ne répond plus à une organisation nécessaire de la chaine alimentaire, ne peut-on craindre qu'une fois les hommes convertis au désintérêt pour les ressources animales exploitables, il faille abattre la majorité des mammifères, les prédateurs parce qu'ils ne servent plus à rien, les herbivores parce que leur consommation de ressources concurrence inutilement celle des hommes ? Si personne ne boit plus de lait, autant construire des maisons sur les anciens prés à vaches laitières, non ?




 




A part la maman qui ne peut allaiter, le vrai ennemi d'un/e vegan/e, c'est quand même l'insecte.




 




 




Ce qui simplifiera toutefois la colonisation de Mars (y introduire des salades et pas des vaches,  c'est quand même plus simple). Il ne faut pas juger l'Histoire avant qu'elle ne s'écrive, le veganisme se donne d'ailleurs des allures de féminisme ou d'anti-esclavagisme avant l'heure. Les séries de SF s'en régalent, pas une qui n'ait sa petite phrase "ils mangent de la vraie viande" pour cataloguer désormais le sous-homme, l'alien.




 




Pour un/e vegan/e parvenant au pouvoir d'exporter d'autres humains vers ailleurs, quels maillons de la chaine alimentaire sont vraiment utiles ? Qu'est la "civilisation vegane" qui pourrait en découler ?




KDJE met le doigt exactement là où il faut : Ce qu'il faut changer, ce n'est pas notre mode d'alimentation, c'est bien notre mentalité. Sans faire de redites de son propos, imaginez simplement qu'en une fraction de seconde l'ensemble de la population arrête de consommer de la viande et d'utiliser les animaux de quelques manières que ce soit .... Il y a fort à parier que certaines espèces vont péricliter sous l'abondante nécessité de sols fertiles et exploitable ... Pour se prémunir des famines, il faudra au minimum contrôler les herbivores, voire les exterminer, car faute de prédateurs naturels ....  et mettre en péril des écosystèmes entiers




 




Bref le problème n'est pas que nous mangions de la viande ou utilisions des choses provenant des animaux. Le souci c'est la manière dont on le fait :




 




- Surproduction menant par ailleurs à un gaspillage de masse assez dégueulasse (ceux qui ont bossé en grande surface comprendront). Surproduction qui s'accompagne d'un éloignement de fait dans la production de la viande (aujourd'hui, on ne tue plus les animaux que nous consommons).




- A mon sens cette surproduction est directement induite par une surpopulation qui est le noeud du problème (toujours à mon sens).




- Une certaine "cruauté" dans la gestion du bétail, son élevage et sa mise à mort.




- L'utilisation esthétique d'animaux, créant leur souffrance ou leur mort (typiquement les fourrures).




 




Je pense que ce sont les 4 points sur lesquels l'activisme devrait se concentrer, car ce sont sur ces 4 points que chaque être humain est capable de s'entendre et d'entendre raison (mais bon, entre convaincre et agir en résonance ..... il y a un pas ...). Un peu à la manière du féminisme qui devient du féminazi en hurlant que tous les hommes sont des violeurs, le veganisme devient veganazi quand il hurle que tuer un animal c'est être un meurtrier.


Moins de gens, une consommation plus proche de la production, la mort "utile" d'animaux qui ne finiront pas à 70% dans des bennes à ordures (chiffre sorti de mes fesses mais je vous donne des liens plus bas). Un rapprochement du consommateur avec le mode de production et l'étude de moyens plus doux pour mettre à mort un animal qui n'aura pas subit les affres d'un mode de vie lié à la production de masse.




 




Au fait, perso j'ai toujours fait la différence entre végétarien (qui ne mange pas de viande) et veganiste (qui ne consomme aucun produit provenant des animaux, de la viande au cuir en passant par les oeufs et le lait).C'est la même pour tout le monde ? 




 




 




Quelques liens sur le gâchis :




 




https://www.francetvinfo.fr/sante/alimen...47911.html




https://zero-gachis.com/fr/quelques-chiffres




https://www.planetoscope.com/agriculture...monde.html


 




 




Nonobstant tout cela, une vidéo qui contentera <a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/profile/88-la-queue-en-airain/?do=hovercard" data-mentionid="88" href="<___base_url___>/profile/88-la-queue-en-airain/">@la queue en airain</a> et à laquelle j'adhère : En tout état de cause NOUS allons dans le mur ...

 




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<iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/JA5ftCNunRE?feature=oembed" width="459"></iframe>

</div>


 




 




 



Citation :
il y a une heure, KDJE a dit :




La quiche a gagné ce concours de pâtisserie (et de fort belle manière) ; tu es jaloux.




Hum... sûrement sûrement XD




 



Citation :
il y a une heure, KDJE a dit :




que pensent les vegans des OGM ? Les plantes n'ont pas (encore) de souffrance mesurable* donc on peut les modifier comme on veut et ensuite les manger ?




Ah voilà une question particulièrement intéressante !!




 




En faisant une petite recherche sur le net, on trouve comme d'habitude tout et son contraire en terme de réponse.




 




J'aime bien cet article toutefois :




 




https://www.jfdumas.fr/Stop-au-bourrage-..._a389.html




 




Serviteur,




 




Morikun



Citation :
Il y a 1 heure, KDJE a dit :




 




Ce qui simplifiera toutefois la colonisation de Mars (y introduire des salades et pas des vaches,  c'est quand même plus simple). Il ne faut pas juger l'Histoire avant qu'elle ne s'écrive, le veganisme se donne d'ailleurs des allures de féminisme ou d'anti-esclavagisme avant l'heure. Les séries de SF s'en régalent, pas une qui n'ait sa petite phrase "ils mangent de la vraie viande" pour cataloguer désormais le sous-homme, l'alien.




Sur quoi est-ce que tu te bases pour affirmer qu'il est plus simple d'introduire des salades que des vaches?




 




Parce que j'ai quand même l'impression que les vaches (et plus largement les animaux) ont pas mal d'avantages par rapport aux cultures:




 




On fait donc l'hypothèse que le transport d'être vivant est possible. OK, des graines, c'est un gain de place.




 




Pour le reste? Une colonisation, par définition, ça doit passer par une phase d'immigration importante. Que les 3 scientifiques dans leur labo en autonomie aient intérêt à cultiver des salades, OK. Encore qu'ils seraient bien inspirés d'emporter au moins des poules (enfin, des oeufs et un couvoir)...




Mais après? Il faudra bien tranformer l'environnement de la planète pour la rendre habitable! Et ça ne se fera pas avec du blé ou de la salade, mais majoritairement avec des prairies et de des forêts, à l'image de notre planète. Et là, tu en reviens à la valorisation par les animaux!




 




Faut bien voir que dans une phase de colonisation, c'est peu de population pour d'énormes territoires. Si tu consacres ta main-d'oeuvre à faire pousser des légumes (et c'est super exigent en main d'oeuvre, le maraichage, genre moins d'un hectare par personne), elle n'est pas disponible pour le reste. Mais si tu laisses les animaux collecter la biomasse et faire le boulot, tu économises beaucoup de main oeuvre (un berger, c'est des centaines de brebis, des centaines d'hectares) ! L'élevage extensif peut te permettre d'exploiter plus de surface pour la même main d'oeuvre, et de produire plus de nourriture (toujours par unité de main d'oeuvre, puisque c'est ce qui limitant).




 




Bien sûr, tu peux opter pour de la culture céréalière. Mais tu seras dépendant de l'energie, et des ressources disponibles. Faut voir que là où l'elevage extensif fonctionne principalement sur la photosynthèse, notre culture céréalière fonctionne principalement sur les énergies fossiles (carburant et amendements), vraisemblablement absent sur mars.




 




Tu peux aussi opter pour du maraichage intensif hors-sol. Mais ça nécessitera des infrastructures importantes, et toujours de l'énergie.




 




Bref, contrairement à ce que tu avances, je pense que la colonisation de Mars passera par l'élevage.




 




Un animal, ça a quand même un paquet d'avantage pour la colonisation: ça se déplace pour trouver à bouffer, ça se débrouille à peu près tout seul pour se multiplier, c'est autonome en énergie (voire même, ça permet d'en produire), c'est pas trop sujet à variations saisonnières ou à stockage, et ça demande peu d'infrastructures ou de matériel.