Citation :
Citation
Et c'est clairement intéressant car cela donne une autre perspective à ce front si particulier, d'une brutalité incroyable et où la haine atteint ses sommets. <span> </span>
J'avais lu le "Stalingrad" d'Anthony Beevor qui m'avait marqué.
Ca se lit extrêmement bien, presque comme un roman, et ça me paraissait sérieux (Beevor paraît sérieux de toute façon, même si je suis loin d'être un spécialiste de la période (très loin même, habitué aux périodes où on a "peau de zob" en matière de sources, la montagne colossale de documents qu'on a sur la 2nd guerre a tendance à me dérouter).
J'en retiens l'horreur de ce front et de cette bataille, notamment les conditions de "vie" (même "survie", à ce stade, ça ne colle pas) des soldats des deux côtés et des civils auxquels il avait été interdit d'évacuer, en particulier après l'opération Uranus (quand ils se sont retrouvés piégés dans Stalingrad avec l'hiver qui arrive). Inimaginable, abject....
Citation :
Citation
même s'il se bat aux côtés de SS à un moment, si je me souviens bien
La wermacht n'était pas en reste en matière d’exactions diverses. C'en était arrivé à un stade ou toute notion d'éthique faisait office de grosse blague (même si il y a eu des anecdotes assez remarquables. Par exemple, j'ai souvenir d'un récit d'un pilote de chasse allemand qui avait pris ses mécanos dans son Focke Wulf (un chasseur monoplace) , alors qu'il avait reçu l'ordre de les abandonner, l'idée était surtout de sauver l'avion, pour pas qu'ils se fassent choper par les russes (sur les 90 000 prisonniers allemands de Stalingrad, 6000 seulement sont un jour rentrés en Allemagne... ceci dit en face, c'était pas joli joli non plus la manière de traiter les prisonniers). Ils étaient entassés dans la queue de l'appareil et le déstabilisait complètement et le pilote pouvait à peine manœuvrer.... par chance, ils n'ont croisé aucun chasseur russe). Au moins dans un même camp, il y avait un minimum d'humanité.
Pour ma part en ce moment, je lis plutôt des trucs sur des périodes qui me font moins déprimer:
Notamment ça:
Que j'avais déjà lu, mais comme c'est en anglais, une seconde lecture n'est pas de trop, surtout vu la richesse du bouquins: sociétés, territoires, culture, mentalités, tout y passe avec des arguments qui revisitent pas mal l'idée qu'on a des nordiques de la période viking, éléments très peu présents dans les publications en français (là aussi très franco françaises qui s'intéressent surtout au phénomène viking en France).