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Version complète : 1er Affrontement Avec L'inquisition
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Dans la chambre du Maître-Inquisiteur, celui-ci se tournait et se retournait, sans cesse, dans son lit. Et voilà, cela recommençait, le souvenir revenait le hanter.

A la fin de la 1er guerre d’Amargeddon, il fut décidé de déporter les survivants, pour prévenir tout risque de contamination par les forces du Chaos.

Un inquisiteur surveillait les opérations de désarmement du 1er Ba du 142 Ri de Carver, lorsqu’il fut bousculé par un chef de meute : « Comment osez-vous ? Ces hommes ont fait preuve d’une loyauté sans faille envers l’Empereur.

- Et ils continueront en acceptant leur sort, chef de meute.

- Le Loup Suprême ne vous laissera pas faire.

- Il a essayé. Mais même le plus puissant des Space Wolves n’est pas parvenu à barrer la route à l’Ordo-Malleus.

- Je le ferai, alors !

- Ben voyons ! Et comment ?! », rigola l’Inquisiteur et qui faillit s’étrangler en entendant la réponse : « En vous combattant. »

A ces mots, l’Inquisiteur se rendit compte que les Space Wolves l’avait séparé de son escorte de Chevaliers gris ; et qu’en cas d’affrontement, il serait mort bien avant qu’elle puisse le secourir. Les deux hommes s’observèrent : l’un se demanda s’il allait oser ; et l’autre s’il allait laisser libre court à ses instincts qui lui hurlaient de massacrer cet être malfaisant.

« Arrêtez ! Hurla-t-on dans les rangs de la Garde Impériale. Ra Argh ! L’inquisiteur a raison.

- Mais, frère Richmond, il vous condamne à une mort certaine et dans le déshonneur.

- Non que nous mourions par le fil de l’épée de nos ennemis ou dans un camp, s’il en va des intérêts de Terra, cela ne peut-être qu’une mort digne. Allez ! Ra Argh, laissez faire que nous en finissions.

- Venez avec moi, frère Richmond.

- Pas d’…, mais l’Inquisiteur ne finit pas sa phrase, cloué qu’il était par le regard meurtrier du chef de meute.

- Merci, mais non ! Pas d’exception et puis un jour, vous m’avez dit : « Frère Richmond, votre place est près de vos hommes ». Et c’est encore plus vrai, aujourd’hui.

- Tu as raison, mon ami. Mais je ne te laisserai pas mourir dans un camp, je te le promets.

- J’en suis persuadé. En attendant, je te confie Primus. »

Le sergent dégaina son arme énergétique et la remit à Ra Argh. Devant la mine interloqué du Space Wolve, il précisa : « Je sais, selon vos rites, elle aurait du porter le nom de sa première victime. Mais ainsi, votre loup a continué de veiller sur moi. »

Un Chevalier gris saisit le garde impérial, par l’épaule, qui rejoignit les rangs, sans protester.

« Vous êtes le chef de meute Ra Argh…

- Je ne vous le pardonnerai jamais, lança le Space Wolve, avec une lueur de défi dans les yeux.

- Je n’ai que faire de votre pardon, répliqua l’Inquisiteur.

- Certes, mais vous ne connaîtrez plus jamais la paix. Je veux : que lorsque vous vous couchiez, que vous vous demandez si je ne suis pas sous lit, en attendant mon heure ; que lorsque vous entrez dans une pièce, que vous vous assuriez que je ne suis pas derrière la porte, prêt à vous trancher la gorge ; que vous ayez les foies de retourner le moindre caillou, de peur de me trouver en dessous.

- Vous osez me menacer ! Hurla l’Inquisiteur blanc de rage…ou de peur, d’ailleurs.

- Oh, non ! Je vous décris juste votre avenir. » Sur ces mots, Ra Argh fit volte-face et s’éloigna ;et au passage, pulvérisa un mur en ruine, d’un seul coup de poing. Ce qui fit sursauter l’Inquisiteur. Le chef de meute rajouta, dans un éclat de rires : « Vous voyez. Cela commence déjà. »

« Maître-Inquisiteur, réveillez-vous !

- Que ?! Où suis-je ?

- Du calme, vous êtes dans votre cellule du monastère. Vous êtes en sécurité. Vous n’avez fait qu’un mauvais rêve. Buvez ceci, vous avez encore besoin de repos.

- Vous avez raison, novice, et merci encore. »

Le Maître-Inquisiteur se recoucha et s’endormit, sous l’effet du sédatif. Le novice sortit et demanda au Chevalier gris en faction : « Cela lui arrive depuis quand ?

- Depuis la 1er guerre d’Armageddon.

- Cela devait être un période terrible !

- Oui, répondit-il, et tout en regardant l’apprenti s’éloignait, il ajouta pour lui-même, mais pas pour les raisons que vous croyez, novice. »