J'ai un peu le même soucis que Cyrus : boutique la plus proche à 50 bornes au bas mot (sur Nantes), à laquelle je passe toujours quand je fais un tour en ville mais je ne vais certainement pas me palucher une heure de route, voir quasiment deux avec le tram si je me gare en périphérie pour acheter deux pots de peinture et un pinceau, vu que les boutiques en question ne fournissent pas les jeux auxquels je joue le plus.
Du coup, VPC - et Philibert en particulier, faut bien l'avouer.
Je ne crois pas à la disparition totale des boutiques. Il en restera toujours ici et là, car elles restent un lieu de rencontre pour les joueurs. Par contre, les temps sont durs et surtout, il y a beaucoup de turn-over dans ce domaine.
(Il me semble avoir lu quelque part que le nombre de boutiques en globalement stable, mais qu'une boutique en elle-même ne survie que rarement au delà de deux/trois ans)
Il faut cependant bien admettre que les habitudes ne favorisent pas la fréquentation du "dur". On est de plus en plus nombreux à s'exiler de plus en plus loin des villes, pour une question de coût des logements. Quand tu achètes une maison à 50 bornes de Nantes, par exemple, tu peux diviser les prix cinq par rapport à la même maison dans la proche périphérie (10 à 15km) et par dix si tu achètes dans Nantes même. Voir plus.
Ces modes de vie favorisent grandement le passage par les VPC, ne serais-ce que pour simplement pouvoir mettre la main sur le produit.
Faut aussi admettre que certaines boutiques méritent ce qui leur arrive. Sans être partisan du "client est roi" parce que le client peut être un sacré connard quand il le veut, la logique commerçante est parfois hasardeuse. (Ce qui n'est pas réservé aux boutiques de jeux, on est d'accord). Alors même qu'avant je vivais sur Lille, que je passais tous les jours devant deux boutiques de jeux, je n'y foutais plus les pieds depuis un moment, simplement parce que les mecs étaient, soit désagréables, soit incompétents, soit... bas totalement absent, en fait. A un moment, quand tu es là pour filer ton fric, t'apprécie moyennement que le mec te laisse poireauter quinze minutes parce qu'il regarde le match à la TV ou refuse de te vendre un jeu parce que ça l'emmerde - et qu'il te le dis - d'aller le chercher en réserve. Y'avait aussi cette boutique, que j'aimais bien pourtant, ou les prix étaient tellement maitrisés qu'ils allaient voir en ligne combien la boite coutait... Ca a coulé en moins de deux ans, sans grande surprise.