21-01-2024, 01:49
Voilà maintenant que les règles sont dans leurs versions finales (on avait parlé sur le fofo de la Bêta), je pense qu'un post sur le sujet est bienvenu.
Alors pour commencer les règles gratuites et autres STL sont disponibles sur le site de la boutique.
https://revves.mozello.shop/telechargements/
(Jolis Hami et familers peints par Minus, sculptues Lux Thantor).
La Saga des Murmures, c'est quoi?
C'est un jeu d’escarmouche avec figurines se déroulant dans le monde des Hami et de toutes les créatures qui les entourent. L'échelle a la particularité d'être en 1:1, c'est à dire qu’une figurine est la représentation "réelle" de la créature. Les joueurs y prennent la tête d'une Communauté issue de diverses tribus. Elle sera composée de Hami et bien souvent de leurs familiers. Le format sera de 3 à 8 figurines sur une table de jeu de 60cm sur 60cm. La gestion du temps est influencée par l'espace-temps du monde des Hami. Ces créatures font, vu de l'extérieur des bonds dans le temps ; ainsi durant une même bataille les jours et les saisons peuvent être semblables aux nôtres ou défiler de façon saccadée. Les combats se résolvent avec un ensemble de cartes, tous les joueurs commencent chacun avec le même paquet de cartes, à eux ensuite de gérer au mieux leur main.
Au moment où j'écris ces lignes seul le Chapitre 1 est disponible, le 2 étant en cours d'écrirure.
Le Chapitre 1 contient:
4 castes de Hami ainsi 6 tribus différentes.
Le bestiaire avec les 8 espèces de Familiers disponibles.
10 Sorts et 10 objets magiques pour personnaliser votre Communauté.
Une présentation 5Hami légendaires.
3 types prédateurs peuvent être recrutés ou laisser à l'état sauvage sur votre table de jeu.
7 scénarios jouables à l'infini.
La campagne "La marque du Golem".
Un système de jeu en Solo.
Mais on est sur ce forum pour parler de figurines... A quoi ressemblent ces créatures?
Minus
Gregauryc
Minus
Grichka
Riri Forgeur
Vous trouverez une Galerie plus complète ici: https://revves.mozello.shop/galerie/
Et le Fluff?
Il est principalement distillé sous forme de fragements de journal.
" Je me nomme Charles Allan FORESTER et j'ai, parait-il, soixante douze ans. Ce qui va suivre n'est que pure vérité.
Il y a de cela 31 ans maintenant, je me suis perdu dans l'ouest de la Taïga. Le fait même de cette errance est un mystère en soi et c'est par cela que je me dois de commencer.
Je faisais à l'époque partie d'un groupe de chercheurs en mission pour localiser une étrange structure qui avait été photographiée par le pilote d'un petit avion. Ne m'en voulez pas mais je ne serai pas plus précis quant au pays dans lequel tout cela s'est passé car j'ai fait le serment d'attendre le bon moment. Serment dont je vous reparlerai probablement à la fin de mon récit.
Comme je vous le disais, nous étions à la recherche de ce qui semblait être une construction proche de ce qu'est Stonehenge. Le pilote n'ayant pas pu nous donner les coordonnées exactes où avaient été prises les photographies, nous étions depuis plus d'une semaine en quête du moindre indice. Comme chaque soir, nous avions monté notre campement et je ne me fis pas prier, après plusieurs jours de marche difficile, pour tomber avec bonheur dans les bras de Morphée.
Ce fut d'abord une odeur végétale qui me réveilla au petit matin. Je ne parle pas d’une odeur passagère, de celle à laquelle on ne prête plus attention au bout de quelques secondes. C'était quelque chose de bien plus fort. Il est très difficile de la retranscrire, sa puissance n'était pas simplement olfactive Elle me pénétra littéralement, je la sentais voyager dans tout mon corps. On aurait dit, si j’ose l’avouer, qu'elle m'inspectait, un peu comme si elle était étonnée que je puisse la détecter. Cette sensation me laissait malgré tout dans un état de demi sommeil. Ce qui me fit entièrement reprendre conscience fut un cri, ou plutôt un chœur de milliers de petits cris tout autour de moi sur des centaines de mètres. Terrifié, je voulus prévenir mes compagnons mais j'étais seul. J'étais bien à l'endroit où nous avions installé nos tentes et pourtant il n'y avait aucune trace des autres. Du feu de la veille au soir, il ne restait rien si ce n'est un cercle de pierres déjà verdies par le temps.
Une fois la stupeur passée, mon instinct de survie me fit courir sans but précis, je voulais m'éloigner du bruit qui blessait physiquement mes tympans Malheureusement, peu importait la direction que je prenais, les cris ne faiblissaient pas.
Cela faisait déjà de longues minutes que je courais lorsque le silence m'immobilisa. A cet instant, j'étais tellement reconnaissant que la douleur cesse que je me suis mis à pleurer tout en remerciant, sans toutefois les voir, les choses qui avaient arrêté de crier.
Totalement perdu, je fus incapable de revenir sur mes pas. Bien sûr mon premier réflexe fut de chercher le soleil pour me repérer mais le ciel en était dépourvu. A plusieurs reprises, je crus l'apercevoir derrière un nuage mais il n'y avait nul cohérence: Une fois à l'Est, une fois l'Ouest, les grands arbres qui m'entouraient ne m'aidaient guère, j'en vins même à les accuser de me leurrer en me donnant l'impression, de par leurs ombres, que la nuit s'était déjà écoulée à plusieurs reprises. Ce ne serait que bien plus tard que je comprendrais qu'ils n'y étaient pour rien."
Monture: sculpture Esprit (et oui moi) peinture Minus.