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"ainsi Périt Ajax" - Version imprimable

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"ainsi Périt Ajax" - Rat - 25-11-2006


Voilà, un chtit récit écrit ce matin:


<b>Ainsi mourut Ajax</b>


Gniard Prime…


Un monde vert, accueillant, à la population chaleureuse.


Une oasis de l’espace pour Rogue Traders, un monde où le charme des boissons locales se mêle à celui des macro-usines de retraitement des douilles, où il fait bon vivre dans cette idyllique société pleines de citoyens accueillants et dévots, où le gouverneur planétaire adoré de ses sujets sait faire régner un esprit bon enfant en punissant le vol de sucreries par l’exécution sommaire…


C’est du moins ce que disait le prospectus qui glissait sur les courants d’air chaud de l’atmosphère basse, dont les fluctuations troublées par le souffle des basilisks déposèrent la fine feuille de papier aux couleurs sobres, mais non moins festives, dans la boue toxique du sol remué.


Sans bruit, elle fut enfoncée pour toujours dans la terre par la chenille d’une chimère à la livrée jaune et brune (cette couleur renforcée par de nombreuses éclaboussures dégoulinantes), sur la porte de laquelle était peint une flèche rouge surmontée d’une inscription : Colchis 


Derrière les trois centimètres de blindage de cette plaque se trouvait une rangée de siège, sur laquelle étaient posées les arrières trains de quatre personnages.


Le premier était l’Inquisiteur Ajax, de son vrai nom Ajaxlhomquiranbland.


C’était ce que le commun des mortels appellerait un fou-furieux.


Sa grande passion était le tir avec des armes lourdes, si possibles bruyantes, dans des endroits confinés.


Il était vêtu d’une grande cape brunâtre, originellement rouge disait-il.


Il pressait sous son coude un heaume décoré d’une tête stylisée par un rond blanc sur fond noir avec deux autres ronds sombres à la place des oreilles, affichant un sourire profond et sévère, non dénué d’une touche de paternité bienveillante envers les ennemis du Trône d’Or.


Il arborait sur le poitrine un vieil incunable monté sur une chaîne, un livre remontant au premier temps de l’humanité, relique issue des fin fonds de Terra.


Sur sa couverture rouge vif était inscrite les saints sacrements de l’Age d’Or :


« Cadeau… Bonu… un Buble-gum… » Etc. Il avait pour titre le nom, sûrement oublié, d’un disciple de l’Empereur qui avait placé cet saint ouvrage sur la route de l’inquisteur : « Mick.y… …arade ».


Les traits tirés du défenseur de l’Humanité tentaient de se rappeler la raison de son intervention sur ce monde, tout en s’entraînant aux nuances de sourcils et en manipulant son lance-flamme léger combiné avec un bolter pour tenter de l’oindre de lubrifiant.


Il ne parvenait à aucun résultat dans chacun de ces occupations d’ailleurs.


A côté de lui se trouvait un homme maigre, tout à fait inintéressant, appelé Zogat, qui était sensé être son scribe ; du moins il en avait tout l’air, car il passait son temps à ressasser ses données de bataille.


La troisième personne présente était une brute, dans tous les sens du terme, qui occupait la moitié du banc de la chimère en face de son maître.


Il cherchait vainement à comprendre pourquoi on disait que ce véhicule pouvait transporter douze hommes alors qu’on avait du mal à passer la porte.


Son nom était Ballou.


Le dernier personnage, l’adjudant Dormon, réfléchissait aussi, lui, mais à la raison pour laquelle il n’avait pas fui au simple énoncé de sa mission qui consistait à accompagner cette clique disparate sur le champ de bataille.


Peut être pour ne pas décevoir le Parti et son régiment, et pour la mère patrie ?


A près tout il était particulièrement concerné par cette guerre, puisqu’il était un des derniers survivants des FDP.


Le brave petit peuple de Gniard Prime n’avait rien pu faire quand les bêtes immondes retenues dans les Zooramas de la planète avaient organisées une révolte.


Autant dire que ça cogitait dur dans la chimère Colchis, et plutôt inutilement.


Après un arrêt assez brutal, Ajax (appelons le ainsi) fut fort contrarié de perdre son paris du jour en baisant les pour découvrir le ratling John William Barda aux allures de dur à cuire avec son bandana rouge sur son treillis brun.


Ce dernier leur expliqua fort succinctement la situation par un « On y va » de circonstance.


Après avoir repris leurs esprit et s’être rendues compte qu’ils se trouvaient à une cinquantaine de mètre d’un immense immeuble désaffecté au milieu d’un amas de boue parsemée de ruines, le groupe se dirigea prestement vers le QG de campagne qui était sensé les y attendre.


Une fois arrivée, le nabot aux pieds velu repartir dans sa section, laissant l’équipe en plan.


Ce qu’ils trouvèrent en haut ne leur plut pas vraiment.


Après avoir monté trois étages d’un bon pas dans la cage d’escalier et être arrivé devant la seule pièce visible dont la porte était barbouillée d’un « QG du 39° » à la peinture blanche, et après avoir poussée celle-ci, Ajax tomba devant un spectacle qui le fit méchamment froncer des sourcils.


« Beuargl » fut le seul son qu’il émit.


Puis, voyant les trois autres piétons arriver derrière lui : « vraiment pas beau à voir ».


La pièce était en effet tapissée de ce qu’il restait du QG du 39° Colchis.


Après s’être accoutumés à l’odeur et à la vue de ce spectacle, l’équipe entra dans la pièce pour découvrir pour la première fois ce à quoi ressemblaient les créatures qui avaient décimés la population et que la Garde traquait maintenant dans une campagne d’extermination « mètre après mètre ».


L’être était recouvert d’une fourrure bouclée brunâtre, tachée de sang.


Son bec noir et plat, ainsi que la peau entre ses pattes, démontrait son affiliation aux eaux sombres. Ses petits yeux méchants, eux aussi noirs, ses aiguillons arrière, sa queue plate, hideuse parodie de celle des animaux sacrés de Colchis, mais couverte d’une fourrure huileuse ;


Tout en cette bête, ou plutôt en ce blasphème combinant plusieurs animaux dans une création difforme, témoignait sa possession par des maîtres démoniaques.


L’adjudant Dormon fut le premier à l’apercevoir dans le faisceau de la lampe de son fusil d’assaut, dont il balayait les recoins sombres.


Alors que le garde lui trouvait un aspect inoffensif et allait sortir un commentaire niaiseux à son égard, la bête bondit d’une puissante détente de ses pattes arrière pour lui trancher trachée, gorge et colonne vertébrale.


Il ne puit qu’émettre un court « Argh » pour avertir ses compagnons de la menace.


L’abomination issue des pires cauchemars humains tendit ses trente centimètres pour commencer à dévorer sa malheureuse victime, mais, avertie par les cris de la suite inquisitoriale, elle se prépara à poursuivre son massacre.


Le bolter lourd monté à la place du bras droit de Ballou trancha en deux la bête ténébreuse, puis répandit par une série de détonations ce qu’il en restait sur les murs, ses restes sanguinolents venant s’ajouter à ceux de ses précédentes victimes.


L’inquisiteur fut saisi de frisson ; compulsant fiévreusement la relique suspendue à son coup, il découvrit dans l’ouvrage une description et une image ressemblant fort à la bête ;


Ces créatures existaient donc sur Terra, il y a quarante millénaires de cela !


La titre de la page référençant de nombreuses créatures sorties de la part noire de l’âme stipulait « l’ornito… ynque, un sympa… ique anim… l ».


Ces lignes servaient sûrement à avertir l’humanité, mais que pouvaient elles bien signifier ?


En explorant la pièce, un journal mis sous sceaux indiqua à Ajax que l’invasion avait commencé par une horrible prise de conscience de ces êtres sommeillant dans la bestialité depuis la nuit des temps et qui peuplaient toute la planète il y a fort longtemps.


Après connexion de scribe Zogat sur le cogitateur de la pièce, l’inquisiteur découvrit le véritable journal du QG ;


Après une arrivée et une prise de position calme dans ce qu’il restait après les bombardements, ils avaient…


Ajax sauta un passage ;


« Ils arrivent ! Ils montent par la cave ! On entend leurs pattes sur dans le vide-ordure… Nous sommes coincés ! Aaaaargh… »


Léger retour en arrière :


Des informations sur le lieu.


Juste avant la mort du personnel, les premiers occupants de l’édifice s’étaient rendus compte que celui-ci était directement relié… Au plus grand Zoorama de la planète, foyer de la révolte et forteresse de l’Ennemi.


Flûte alors.


Ce QG était bien mal choisi.


C’est à ce moment que Ballou, qui avait l’oreille perçante, remarqua les bruits venant des autres étages et du vide-ordure…


<i>Selon les annales impériales, Ajax et sa suite parvinrent à détruire à coup d’arme lourde et de grenades sanctifiées une demi-douzaine d’attaquant avant de succomber de façon atroce.</i>


La zone fut plus tard rasée avant une offensive de grande envergure…


Le Rat, bonne lecture.




"ainsi Périt Ajax" - polo - 26-11-2006


Texte assez cinique, je pense qu'il lui manque un petit quelque chose pour qu'il soit vraiment bien.


Je trouve qu'on passe beaucoup de temps à lire le début pour pas grand chose.


Plutôt que de faire crever tout de suite Ajax, tu pourrais inventer une suite qui raconte un peu mieux l'histoire de cette planète, avec une ou 2 bastons.


Aela sekura, pas mal tout de même




"ainsi Périt Ajax" - Rat - 26-11-2006


En effet, je ne suis pas du tout satisfait de ce texte et je compte le reprendre assez lourdement;


Pas tant sur le début que sur la deuxième partie, j'ai voulu le faire crever trop vite, je vais plutôt réfléchir à une bonne mini-intrigue encore plus stupide et véreuse. :p


Toutes idées acceptées bien sûr.


Le Rat, commentaires noté...