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Poème - Guest - 09-02-2005 Je regrette, mais je ne savais vraiment pas ou mettre ceci, Background, Tout et n'importe quoi ? C'est un petit poème qui m'a pris ce midi, et je me suis mis en tête de le publier ici car ça me fait toujours plaisir de recevoir quelques critiques acerbes qui font néanmoins avancer ------------------------------- Larmes acérées Lilianella, Lilianella Laonilia, Ton souffle dans mon cou était celui de l’ange du sommeil, C’était la voix d’Asur qui murmurait à mon oreille Lilianella, où est-tu ? Tu est toujours là, et tes yeux d’opale Me regardent, dans les tréfonds de mon âme Ici, tu me fait si mal Je te revois, et tu te pâmes. Ils t’on pris Lilianella, ils t’on pris Ton cœur est aujourd’hui enfui Dans les ténèbres infernales et infinies Du fond de l’univers et de la nuit Je pleure ma douleur sur toi Sur la pierre froide sous mon doigt. Je n’ai pu te sauver, je saurai t’aimer; Je ne puis plus te voir, je saurai te recréer. De mortes larmes de sel Tomberont sur les voleurs Car tu étais si belle Et la mort prendra leurs cœurs Des rivières de douleur Et de sanglots s’abattront Ton corps se meurt Et tous se perdront Des torrents de sang Des fleuves pourpres et luisants Couleront, rougeoyants Sur ton cou offert, blanc. O, mon courroux Laves-les, ces fous Qui ont osé, qui sont tombés Et ils seront tous, damnés. Sur les plaines, de funestes Augures courent Et dix mille lames lestes Tomberont. Des plaintes s’élèveront pour Chanter Pleurer Ma haine Ma peine. Lilianella, Lilianella Laonila Lilianella, où est-tu ? Lilianella, je suis perdu. ------------------------------- Lord Macharius C'était la petite page tristesse du jour Poème - Gandahar - 09-02-2005 Citation :C'est un petit poème qui m'a pris ce midi Genre entre 12:07 et 12:14 ? Tu en écrits beaucoup des poèmes comme celui-là ? Si oui, on va t'ouvrir une section dédiée ... Citation :je me suis mis en tête de le publier ici car ça me fait toujours plaisir de recevoir quelques critiques acerbes ... Ouéloté, la réputation qu'il nous fait. Hein, quoi, notre réputation est déjà faite ? Citation :je ne savais vraiment pas ou mettre ceci Par rapport à notre forum, il n'y a pas vraiment de place réservée pour le mettre. J'aurais vraiment du mal à le mettre dans "n'importe quoi" et finalement il sera très bien où tu l'as mis. Pour revenir aux choses sérieuses, je ne te demanderais même pas ce qui t'a inspiré ce poème. Il m'a fait frissonner de haut en bas dès les premiers vers :') Poème - Guest - 12-02-2005 Toutes mes félicitations, tu devrai étre poéte ! Si un poéme de cette taille et si beau te vien en une aprés midi, il faudrai ouvrir un topic sur les poémes dans ce forum !! Vans Poème - Gandahar - 08-07-2005 J'ai aussi retrouvé ce très beau poème de Lord Macharius qui m'a beaucoup touché. Poème - Guest - 10-07-2005 Citation :J'ai aussi retrouvé ce très beau poème de Lord Macharius qui m'a beaucoup touché. Ca me touche aussi que tu t'en sois souvenu. Je dirais même à tel point que j'en ai eu envie de finir ceci: <i>Ma barbe est un livre</i> Du fer et de la pierre Sur l’enclume de nos pères Des gemmes et de l’or Sur les crânes de nos morts De l’encre et de la sueur Sur tout notre labeur Des glyphes et des runes Sur nos anciennes rancunes Elles sont grandes, les œuvres de nos mains Elles sont belles les créations du génie nain Elles sont hautes les colonnes aux arcs élégants Elles sont toujours là, sous les assauts du temps Nos bras portent le marteau qui fend L’air et la pierre et s’abat puissamment Nos yeux portent le fardeau des ans Qui ont vu couler tant de flots de sang Nos barbes portent les fils sans fin Qui s’enchevêtrent dans l’écheveau du destin Nos cœurs portent le courage adamantin Qui jamais sans faiblir demeure d’airain Nos larmes portent le poids du chagrin Augures sombres de nos lendemains Nos rois voient leur couronne doucement s’effriter Leur or devient stuc alors qu’ils s’endorment Nos guerriers voient leur armes lentement tomber Le fer est poussière et les haches volent au vent Nos artisans voient leurs enclumes ployer Sous les coups, elles se tassent et sommeillent Nos barbes toujours grises sont plus clairsemées Et mes pieds dans le sol, toujours plus enfouis. A moi reviennent alors les souvenirs de jours enfuis… Ca fait toujours plaisir de travailler quand on sait qu'on est lu avec plaisir, non avec apréhension. Un vers me gratte, le quatrième avant la fin, je ne savais plus trop quoi y mettre. Poème - Gandahar - 10-07-2005 Etant jeune, je n'aimais pas la poésie car elle m'était imposée et j'étais incapable d'en ressentir les émotions. J'ai commencé à les apprécier en les lisant sur les forums : j'ai pu enfin ressentir de l'émotion à travers ce que les gens écrivaient et ce dernier poème n'échappe pas à ce sentiment. Pour le 4è vers, c'est le mot sommeille qui te gêne ? Je te propose ceci : <i>Sous les coups, elles se tassent et gémissent</i> Sous les coups plusieurs fois centenaires, les enclumes finissent par se déformer imperceptiblement et produisent un son qui se déforme. L'oreille experte et amoureuse d'un Nain pourrait le prendre pour un gémissement. Ma lecture n'a hésité à aucun autre endroit. Poème - Guest - 11-07-2005 Citation :Etant jeune, je n'aimais pas la poésie car elle m'était imposée et j'étais incapable d'en ressentir les émotions. La plupart des gens deviennent réfractaires à la poésie au niveau collège (après l'avoir grandement apréciée et apprise par coeur dans les classes précédentes). C'est en général à partir du lycée, et en même temps que la maturité vient, que le goût pour la poésie se développe, ou du moins n'est plus une simple aversion. Citation :Je te propose ceci : Ca me plaît bien. L'explication que tu en fait est, de plus, pertinente. Je l'édite, donc. Citation :Ma lecture n'a hésité à aucun autre endroit Pour ma part, la chose qui me gêne le plus est l'effet cliché (rancunes, marteau, runes) que j'ai essayé d'éviter au mieux. Mais en même temps, on aurait du mal à parler d'un nain sans son marteau. Il y a trois vers dont je suis fier: Citation :Leur or devient stuc alors qu’ils s’endorment D'agréables assonances en "or" qui sont d'ailleurs tombées à pic par hasard. Citation :L’air et la pierre et s’abat puissamment Pour sa "fluidité", il s'enchaîne bien avec celui d'avant. Citation :Qui s’enchevêtrent dans l’écheveau du destin Un peu copié sur "Tant l'écheveau du temps lentement se dévide" de "De profundis clamavi" de Baudelaire. Mais à ma façon, disons. Le reste, selon mon, ne sert que d'écrin ou de déco autour de ces trois vers, surtout au début. Tenez, j'en ai encore un autre en réserve, qui est peut être déjà vu. Mais après on va dire que je floode. Poème - TéOTep - 11-07-2005 J'ai fini mon boulot ce soir, et je me permets quelques critiques sur tes écrits. Je serais dur, n'y voit nulle offense. "Ton souffle dans mon cou était..." Trop dur. C'est rude, mignon... C'est un langage de paysan. (métier que j'aimerai faire) "C’était la voix d’Asur...." C'était là encore trop dur. Encourage une idée, décrit là. Ne commence pas de cette manière Le reste est bien sympa. Mais attention avec ce mauvais début. Sur les poêmes barbares, tu trouveras d'excellents débuts de prose. Asura protège le verbe. |