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L'unité porte-poisse - Evandree - 10-05-2004


Ceci n'est pas un récit (enfin presque) mais un résumé d'un jeux de rôle que l'on faisait avec des artgamariens. De plus c'était notre premier alors l'intrigue etait des plus simples. Je vous post le premier volet (si j'ai le temps de le finir) sur les quatre. Je n'attends que vos critiques pour l'améliorer. Quand je pense que j'écris sur des GI...

Volet I : Levilnor IV

Le Sergent Domschmeltz maudissait le commandant qui lui avait confié cette mission, il détestait la marche à pieds et les missions de reconnaissance, mais un ordre était un ordre et il était un bon soldat.

Il se remémora l'ordre de mission, pour ne rien oulier et en finir au plus vite avec ce canular, pensait-il. Cela avait commencé avec la rupture des communications avec le poste avancé X017 sur la planète Levilnor IV. Des rapports faisaient part d'étranges phénomènes et l'état major l'avait chargé de ramener des preuves concrètes sur ce qui c'était produit.

Un caillou dans la chaussure le ramena à la réalité. Grommelant sur le sort qui s'acharnait sur lui, il fut interrompu dans ses récréminations par des voluptes de fumée, derrière la colline. Voyant cela il donna l'ordre d'avancer au pas de course et de rejoindre l'origine de ce qui brulait. Le soldat Yuki comme à son habitude partit devant, prêt à tout.

Domschmeltz sourit en repensant à la première fois qu'il avait vu ce bleu entre les mains du sergent recruteur. Bravache, il l'avait défié en combat singulier et c'était lamentablement étalé face contre terre dans une flaque d'eau.

Secouant la tête, le sergent se morigéna de repenser au passé alors que le présent était beaucoup plus dangereux. A peine se faisait-il cette réflexion qu'un tir percuta son épaule. La douleur était atroce. Le fait de ressentir si vivement sa chair brûlée sans s’y être préparé lui arracha un cri. Mais il ne mourrait pas. Tant que ses terminaisons nerveuses lui faisait ressentir sa blessure, il savait qu’il pouvait survivre.

Le bruit caractéristique d’un laser l’empêcha de sombrer dans l’inconscient. Une bataille avait lieu. Le repos signifiait la mort. La vue de l’ennemi armant son arme pour le tuer une fois pour toute réveilla tous ses sens. Son instinct de survie et son entraînement avait repris le dessus une fois le choc passé. Il plongea à couvert.

Un autre tir se fit entendre. Un nouvel assaillant ? Un danger plus préssent occupait toutes ses pensées. Ses réflexions n’avaient durée qu’un temps infime. Sa vue se troublait. Un nuage rouge recouvrait ses yeux. Du sang. Il avait du se cogner la tête en tombant au sol. Une voix le tira de sa froide analyse.

- Sergent. Vous allez bien. La menace est neutralisée. Je l’ai tué. Sa tête a explosé.

Qui aurait pu penser que ce bleu de Yuki deviendrait un si bon tireur ? Le sergent pensait trop au passé. Il devait rester concentré sur le présent. Des mains lui arrachèrent de nouveaux cris. Pusieurs visages troubles le regardaient. Un plus proche lui prodiguait des soins. Une injection le calma suffisement pour articuler des ordres.

- Couvrez le périmètre. Le temps que je récupère.

Recherchant une meilleure position à défendre les soldats Flo et Sanary partirent en reconnaissance. Nouveau dans l’escouade il ne connaissait encore rien de leurs camarades.

Ils n’avaient entendu que des rumeurs sur l’escouade porte-poisse. Le nom les avait sourire la première fois. Ce demandant d’où il pouvait venir. Les histoires des exploits de cette bande avaient déjà fait le tour du camp. Mais ils n’y avaient pas prété attention. Qui ferait confiance aux inepties que l’on colporte dans un camp ?

Mais depuis leur affectation dans l’unité la malchance semblait s’attacher à leur pas. Le caporal Evandree leur rabachait que c’était depuis leur arrivée que la chance leur avait fait défaut. S’il savait ce que l’on disait sur sa bonne étoile dans son dos il serait peut être moins présomptieux avec sa « légendaire bonne fortune ».

Son efficacité compensait ses défauts. Mais certaines de ses manies pouvaient déranger ceux qui n’avaient jamais combattu à ses côtés. Qui pourrait faire confiance à quelqu’un qui chérissait son lance-flammes comme son premier amour, lui donnant même un nom, Momone ?

Cette curiosité ne lui a jamais valu de promotion. Seul le manque de gradés avait forcé l’état major à le nommer caporal.

- Caporal, avez-vous des nouvelles de Flo et Sanary ?

- Oui sergent. Ils ont découvert une chimère encore en état de marche. Des cadavres et des traces d’impacts signalent qu’une bataille s’est déroulée. Aucun signe des bélligérants n’a été repéré.

- Allons-y. Je ne ferais que vous ralentir si je devais marcher. La chimère pourra nous transporter plus rapidement. Et plus vite on aura fini cette mission, plus vite je recevrai de meilleurs soins.

Un regard lourd de sous-entendu pesait sur le médecin Nazdreg. Mais celui-ci ne prenait jamais en compte les remarques sur ses capacités. De nombreux malades évitaient de lui rendre visite. Seul les plus atteind ne pouvaient pas fuir assez rapidement.

Il avait une façon toute particulière de guérir ses malades. Il ne prenait jamais de risque. Dans le doute d’une infection il amputait automatiquement. Dès qu’une personne clopinait ou etait diminuée, on savait qu’il était passé entre les mains du « boucher ».

- Vince et le bou…doc. Aidez le sergent à marcher. Je vous couvre.

Vince, le mécano. Il pouvait remettre en état n’importe quoi. Mais ses réparations ne duraient qu’un temps et avaient quelques effets secondaires plutôt dérangeant. La dernière fois qu’il avait réparé le véhicule de fonction d’un colonel, ce transport de gradé avait les meilleurs freins du secteur. Tellement bon qu’ils usaient les roues qui éclataient au bout de quelques utilisations. On avait retrouvé le colonel hébété à côté d’un lac. Le véhicule coulant à pique. Cela lui avait valu d’être affecté dans l’unité porte-poisse.

- Caporal. Le sergent tourne de l’œil.

- On le soignera une fois arrivée, Vince.




L'unité porte-poisse - Evandree - 10-05-2004


La chimère n’était pas très loin. Des corps gisaient tout au tour. Certains démembrés. D’autres avec une expression figée de surprise. Un tableau de guerre vu trop souvent. Des flaques de sang rendaient le terrain glissant.

C’est la remarque que c’était faîte le caporal Evandree en se ratrappant de justesse au bras du sergent. Le cri et les imprécations poussées par ce vétéran réveillèrent un nid d’oiseau. Leurs propriétaires s’envolèrent à tir d’ailes.

Si les lasers ne les avaient pas fait repérer. Cette envolée le ferait sûrement. S’éloignant le plus rapidement possible de son chef pendant que celui-ci essayait de sortir son arme de son bras valide, il se concentra activement à l’etude des marques à l’abris de son regard.

L’état encore frais des cadavres indiquait que la bataille avait eu lieu peu de temps avant. Certaines traces, encore chaudes, sur la coque le confirmaient. Le temps jouait contre eux. Il ne pouvait rester là à attendre. Qui sait s’ils ne se faisaient pas encercler en ce moment ?

Le bruit du moteur remis en marche par Vince sonna comme le rappel. Toute l’escouade se mit à acourir pour se réfugier à l’intérieur du transport. A l’abris de la carlingue.

L’annonce de la destruction de l’armement de ce véhicule doucha quelque peu leur enthousiasme. Pendant qu’ils prenaient position à chaque écoutille pour couvrir les angles morts Vince annonca le départ.

Le sergent avait été allongé sur le sol. Reprenant ses esprits, il avait arrêté d’essayer de faire feu sur sa némesis actuelle. Le caporal Evandree. Le démarrage brusque fit vibrer les attaches des bancs où s’était assi les soldats Yuki et Flo. Le mécanicien en avait utilisé quelques-unes pour faire fonctionner la direction. De violents chocs répétitifs du à la route les brisèrent envoyant ces deux soldats s’écraser sur le sergent Domschmeltz.

Les promesses de mort et de corvée de tout genre fusèrent. Un sourire se déssina sur le visage du caporal Evandree. C’était maintenant à ces deux là de recevoir l’ire du sergent.

- Soldats prenez ma place je m’occupe du sergent.

Yuki et Flo étaient trop heureux de s’en tirer à si bon compte et ne se le firent pas répéter deux fois.

- Merci docteur mais je vais beaucoup mieux maintenant.

Le sourire du caporal s’élargit encore. Même le sergent avait des impréhensions fasse au boucher.

- On ne sait jamais vous avez peut être reçu un coup qui va causer une commotion. Laissez-moi vous examiner.

Il devait prier pour une intervention de l’Empereur à présent. Etre examiner par ce docteur était plus risquer que de se faire blesser.

- Chef ! Barrage droit devant !

- L’Empereur soit loué !

- Drôle de réaction sergent, cela pourrait être des ennemis. Je vous examinerai plus tard. Je reprends mon poste.

- Excellente idée soldat.

Un souffle rauque de soulagement se fit entendre, avant que le sergent ne tombe dans l’inconscience. Il était plus touché qu’il ne voulait l’admettre.

- Vince. Ami ou ennemi ?

- Je suis encore trop loin pour juger caporal. Mais ils nous font signe de nous arrêter.

- Très bien, arrêtes-toi. Je sortirai seul. Au moindre geste suspect. Je ne veux plus en voir un debout. C’est clair ?

- Oui caporal. On vous couvre.




L'unité porte-poisse - Evandree - 10-05-2004


Des cliquetis raisonnèrent signe que les armes étaient prêtes. Le silence reignait. Tout le monde retenait son souffle. Les mains bien en vue, pour montrer ses bonnes intentions Evandree s’avança devant les gardes.

Analysant les alentours le calme de la faune le frappa. Aucun vent ne venait perturber l’atmosphère. Son expérience lui avait appris qu’un bruit tonitruant brisait toujours ce fragile instant. Détaillant les hommes en arme un à un, leurs attitudes trahissaient une certaine apréhension.

- Pourquoi nous avoir arrêté ?

Un homme plus imposant que les autres vint à sa rencontre pour engager la discussion. Le visage pâle, son état présageait une grande fatigue. Son regard vide d’expression ajoutait une impréssion de malaise en sa présence.

- Nous devons informer nos chefs de toute présence étrangère en ce lieu. Seul ceux dont l’identité a été vérifiée peuvent passer.

Une légère brise s’était levée. Apportant fraîcheur et autre chose. Une odeur entêtante, devenant de plus en plus désagréable envahissait les poumons du caporal. Détournant la tête pour déterminer sa provenance un mouvement dans les buissons proche de la chimère attira son regard.

Mais l’immobilité reprit ses droits. Tout était redevenu statique. Une sensation de danger le tirailla. Une présence hostile était en train de les contourner. Quelque chose d’arnomal était en train de se produire.

- Je vous demande votre code d’identification pour le faire correspondre avec la base de donné de l’état major.

Mensonge. Aucune liaison n’était établie. Ils avaient justement été envoyés pour rétablir les communications. Son interlocuteur etait entrain de proférer des mensonges. Il gagnait du temps. On encerclait leur position.

Glissant sa main dans son dos ses doigts entamèrent un décompte. Cinq. Les tirs devaient être simultanés. Quatre. S’il commençait les hostilité seul, les gardes ennemis auraient le temps de réagir. Trois. L’assaut devait être aussi synchronisé que brutal. Deux. Son visage devait se décrisper pour ne pas donner l’alerte. Un.

- Traître !!!

En plein milieu d’une unité ennemie, le caporal n’avait pas d’autre choix que de se servir d’un bouclier humain. Egorgeant son interlocuteur, un jet carmin souilla le sol. Des tirs fusèrent au même moment. L’attaque coordonnée et rapide prit par surprise toutes les sentinelles.

Un temps de flottement perdura avant qu’une action des survivants ne soit entreprise. Mettant ce temps à profit pour se protéger derrière le cadavre le plus proche, le caporal essaya tant bien que mal de se mettre à l’abris.

- Vince fonce. On va le sauver.

La voix du sergent couvrait les tirs incessants. Appuyé sur le rebord d’une ouverture, son laser fauchait la vie. Ayant repris connaissance, le danger actuel lui avait fait oublier sa blessure. Un de ses tirs déchira une jambe. L’unijambiste, ne pouvant plus fuir, aperçu sa mort progresser à grande vitesse, essayant de se tirer à la force de ses bras pour éviter de finir écrasé sous les chenilles.

La peur se lisait sur son visage. Inexorablement sa fin approchait. Un bruit de chair déchirée fut la dernière chose qu’il emporta dans sa tombe.

- Magnez-vous les gars on me tire comme un lapin !

Le corps qui protégeait le caporal n’etait plus qu’une puple sanguignolante. Des bruits d’explosions accompagnèrent de violent flash. Les grenades entraient en jeu. Se précipitant à plat ventre pour éviter les éclats, des cris lui annoncèrent que plusieurs ennemis étaient à proximité. Se réperant au son comme il le pouvait, il déclencha un déluge de feu. Des exhalaisons de peau brulée envahirent le champ de bataille.

Des torches vivantes couraient en tous sens, certains se roulaient dans la terre pour essayer d’éteindre les flammes, d’autres encore finissaient de se consumer. Un épais voile de poussières et de fumées l’empêcha de continuer à regarder cette vision de guerre. Un vent tourbillonant c’était levé masquant les horreurs du combat. Un déclic couvrit les hurlements. Une sueur perla le long de sa tempe. Le sentiment de sentir la grande faucheuse poser le regard sur son dos le prit à la gorge. Il ne pourrait éviter ce tir. Une détonation sonna le glas de ses espérances.

- Beau tir Yuki.

- Nous ne subissons plus le feu ennemi sergent. Aucun ennemi en vue.

Vivant ! Souriant à la vie, le caporal se dirigea vers la porte de la chimère, pour se reposer derrière un blindage. Là où la mort ne viendrait pas le chercher. Une vive douleur parcourut soudainement son corps. Il avait été touché finalement.




L'unité porte-poisse - Evandree - 10-05-2004


- Caporal tenez bon !

- C'est juste une éraflure, Flo.

- Vous êtes pâle. Laissez moi voir votre blessure.

- Puisque je vous dis que je vais bien. Je n’ai pas besoin de vos bons soins. Vérifiez plutôt les alentours.

- Caporal laissez le docteur vous examiner. Sanary, Yuki regardez si vous trouvez des survivants. Flo sera votre ange gardien les gars.

Le docteur Nazdreg gardait un visage inexpréssif comme à chaque fois qu’il inspectait ses patients.

- Appuyez-vous sur mon bras. On se met à l’abris.

Le caporal était crispé. Il ne voulait lâcher aucun gémissement. Il avait connu pire. Il ne pouvait voir l’état de sa jambe, où ses élancements commençaient. Il faisait peine à voir. Recouvert du sang de l’homme qui lui avait servi de bouclier, on aurait pu le croire à deux doigts de sa fin. Mais l’envie de vie qui brillait dans ses yeux démontrait le contraire. Il parlait pour relacher la pression, pour dédramatiser.

- Au prochain barrage on tire à la courte paille.

Le sergent le regardait attentivement pour voir la moindre faille. Si ses paroles étaient données avec l’énergie du désespoir, sa voix l’aurait trahi. Il avait vu de trop nombreux morts à son goût quittant cette terre, sous une dernière bravache, pour rejoindre l’Empereur. Exhalant un soupir d’apaisement, il se sentait rassuré.

- Les bléssés ne pourront pas participer, cela va de soit.

- Même si c’est Yuki ?

- Même si c’est Yuki.

- Vous n’avez rien caporal. Le tir n’a fait qu’érafler votre cuisse. Un bon morceau de chair est parti avec, mais tout se passera bien. Il faudra juste de pas trop vous appuyer sur votre jambe le temps que les tissus se reforment.

La nouvelle finit d’apaiser les inquiétudes.

- Il y a plus de peur que de mal caporal. Je vais vous faire une injection pour calmer la douleur. Vous devrez vous appuyer sur une béquille en attendant.

La blessure était donc bénigne. Le boucher était toujours très alarmiste. Le choc devait être plus psychologique. Pour remédier à ce problème le sergent ne connaissait qu’une solution.

- Docteur et si la plaie était infectée ?

Nazdreg se retourna pour fixer le sergent dans les yeux. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il avait compris le message. Il cachait bien son jeu. Il avait entendu ce qui se disait sur lui. Son apparente désinvolture face à la rumeur n’était donc qu’une façade.

- Vous avez raison. Un examen plus approfondi va être nécessaire.

- Je vous assure, je vais très bien.

Se levant pour démontrer ses paroles, le caporal faisait plaisir à voir. Toute vigueur retrouvée, il entendait échapper comme le sergent plutôt à un « examen approfondi ».

- Vous voyez ? Moi c’est votre état sergent qui m’inquiète. Vous avez l’air d’avoir du mal à tenir debout.

Voilà qu’il se faisait avoir à sa propre tactique.

- Chef ! On a trouvé un survivant !

- L’Empereur soit loué !

Les deux bléssés crièrent à l’unisson leur joie de voir arriver une diversion. Le médecin n’était pas dupe, mais le moral était parfois un des meilleurs remèdes.

- A t’il dit des choses intéressantes ?

- Je ne sais pas sergent ! Je suis juste venu vous prévenir. Sanary et Yuki le ramènent.

Yuki marchait à reculon vérifiant les alentours. Sanary quant à lui tenait le prisonnier menoté et tiré par une sorte de laisse accrochée à sa tête.

- Mais qu’est ce qu’il fait ?

Plus le prisonnier approchait, plus ce qui le retenait prisonnier se précisait. Le caporal fut le premier à se prononcer.

- Ils lui ont mis une grenade dans sa bouche ! M’étonne pas qu’il ne peut parler. Et bien sûr la goupille est tenu par la laisse.

- Imbéci…

- Grenade !

Le cri de Sanary annonçait un danger. L’esouade entière plongea au sol pour se protéger un maximum du souffle et des éclats qu’il charrie. Un bruit retentissant se produisit quelques secondes plus tard. L’explosion pulvérisa le captif. L’onde se propagea dans tous les membres du sergent. La sensation désagréable disparut aussi vite qu’elle était apparut.

- Tout le monde va bien ?

Tous les membres se relevaient péniblement. Aucun ne vacilla. Cela soulignait que l’escouade n’avait pas à déplorer de blessures graves. Sanary essaya de dire quelque chose. Mais le son puissant de la déflagration faisait bourdonner les oreilles du sergent qui ne parvenait pas à comprendre ces paroles.

- Qu’est ce qu’il dit ?

- Il dit qu’il a glissé, Chef !

Il ne servait à rien de polimiquer. Ce qui est fait, est fait. Promettant intérieurement des corvées à n’en plus finir pour Sanary. Il annonça le départ.

- En route. On part !




L'unité porte-poisse - Evandree - 10-05-2004

Voilà la moitié (ou le tier cela dépend comment j'écris la suite :-)) du volet 1. Je change de registre comme vous avez pu le voir, mais je reprendrai la suite de Evasion quand j'aurais fini ce résumé de Jeux De Rôle (JDR pour ceux qui n'avaient pas compris).



L'unité porte-poisse - Evandree - 11-05-2004


Evitant de croiser le regard furibond du sergent, Sanary se reclu dans un coin opposé de la chimère où les récriminations étaient un peu atténuées. Essayant d’oublier sa malencontreuse erreur dans l’entretien de son équipement quelques bribes de discussions parvenaient encore à ses oreilles. Certaines brouillées par les cahots incéssants, d’autres nettes.

- Récurer les latrines. Nettoyer le matériel. Après les exercices les plus crades possibles.

- Euh sergent vous parlez à voix haute.

- Garde de nuit côté est. Reveil aux aurores pour vérifier le périmètre.

- Sergent vous délirez ? Je dois vous examiner pour vérifier l’évolution de votre blessure. Vous aussi caporal.

- Visite médicale journalière. Test des nouveaux vaccins. Corvée de cuisine.

La longue litanie du sergent continuait inlassablement n’étant interrompu que par les interventions de Nazdreg et du caporal. Des visages décrépis accueillaient chacune de ses déclarations.

- Sergent notre point de ravitaillement sera bientôt atteind !

- Préparez-vous au combat. On ne sait pas si une embuscade nous attend encore. Sanary si un nouveau barrage se présente à nous tu seras notre diplomate.

- Et les courte-pailles alors ?

- Une autre fois caporal.

- Chef on a un problème !

- Opposition ?

- Nan. J’ai une manette qui est restée dans ma main. Et l’autre est bloqué. On peut plus que tourner à gauche.

- Divin Empereur sauvez-moi de ces types. Je vous en supplie.

- Chef on de la chance tout compte fait.

- Tu as réussi à réparer Vince ?

- Nan. Le bunker est à gauche sergent.

Le point de ravitaillement était en réalité une place fortifiée et camouflée. De nombreux relais de cette sorte étaient disséminés à proximité des points névralgiques de défenses ou de communications. Chacun de ces cantonnements étaient là pour espionner et faire des rapports continus sur l’état des environs. Cette sécurité avait été approuvée par l’etat major. Si un quelconque incident survenait, le service de sûreté planétaire était immédiatement mit au courant. Les données receuillis étaient ensuite comparées avec celles obtenus par les voies habituelles. Si une dissemblance était remarquée des mesures dragstiques étaient mises en œuvres.

- Tenez-vous prêt. On ne sait pas pourquoi on a perdu le contact du poste avancée X017. Mais le silence du relais chargé de surveiller les environs est tout aussi important.

- Sergent j’aperçois deux hommes.

- Laisse le moteur tourner et prépare un vecteur de fuite. Sanary demande leur code d’identification, je comparerais avec les informations que l’on a apportées.

Les missions de reconnaissance étaient effectuées en silence radio pour prévenir l’interception des communications. Ainsi si jamais une zone était contrôlée par l’ennemi les risques d’être repéré étaient minimisés. Certains objectifs devaient être réalisés en plusieurs jours. Pour se protéger des faux-semblant les hommes envoyés avaient accès au code d’identification des personnes qu’ils seraient à même de rencontrer.

- Avertissez-moi au moindre geste suspect.

Les médications du docteur avaient fait des merveilles. Ayant oublié la douleur, Domschmeltz aboyait ses ordres. Sa hargne d’en découdre n’était en rien affecté par son bras invalide. Debout, montrant l’exemple, il semblait dominer les évenements.

- Si jamais on rencontre une opposition après la première salve lancez vos grenades à fragmentation. Cela devrait nous donner le temps de fuir. Flo prépare toi à envoyer un message au centre de commande. On brise le silence radio au moindre tir.

- Sergent pourquoi ne pas le briser maintenant ?

- Je vous expliquerai plus tard caporal. Visez chaque personne à portée. Le danger ne viendra pas de nos deux émissaires mais d’un endroit auquel on ne s’attend pas. Il ne nous reste plus qu’à prier l’Empereur pour que ça ne soit pas un autre piège.

La chimère était à présent arrêté. Deux hommes étaient à moins de vingt mètres les mains en vues.

- Ouvrez la porte. Vas-y Sanary et bonne chance.

PS: Youhou Ya quelqu'un ? (un un un un c'est l'echo)




L'unité porte-poisse - Guest - 11-05-2004


un un un un un...

oui y'a moi!

eh bien c'est super tout ca :)

frenchement le coté Gi est super bien rendu

t'as une armée gi ? (juste comme ca)

continue comme ca

babybelius

qui ose pas critiquer




L'unité porte-poisse - Evandree - 11-05-2004


Mais si je veux des critiques. J'en veux. Donnez m'en.

Sinon non je ne joue pas une armée GI, et je joue rarement contre eux, j'écris comme ça vient en m'appuyant quand même sur toute les choses qui ont pu être dite lors de ce JDR qui remonte quand même à plus d'un an (faut de la mémoire :-))

Citation :babybelius qui ose pas critiquer
Vas-y critique mais pour chaque "mauvaise" critique (comprendre non constructive) je te poursuivrais jusqu'au fin fond de la galaxie pour te forcer à écrire un texte qui vaudra le détour et cela dès les premières lignes :-)




L'unité porte-poisse - Guest - 12-05-2004


Citation :galaxie pour te forcer à écrire un texte qui vaudra le détour et cela dès les premières lignes :-)
heu on peux faire en dessin?

non en fait je critique pas car je m'y connais pas trop en écriture de romans..

bon après si c'est vraiment pas top je critique mais la c'est vraiment pas le cas

babybelius

(faudra déjà que tu ratrape ma babymobile!)




L'unité porte-poisse - Guest - 19-05-2004


ya pas de suite?

suis je le seul a bien aimer cette histoire...