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Gruben Vanther - Version imprimable

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Gruben Vanther - Guest - 27-03-2004


Voilà un passage de l'enfance de Gruben Vanther, vaillant Capitaine qui mène les troupes de Talabheim au combat.


C'est légèrement inspiré de Jacqou le Croquand pour ce qui connaissent ce sublime roman/ film.


Biensur, il viendra une suite...mais pour le moment, voilà le début:


Le Capitaine Gruben se tenait seul dans la tente. Il serrait une image dans ses mains. C’était un portrait de sa mère. En le regardant, il se remémorait les souvenir de cette femme…C’était une dame à la silouhaite fine. Ses cheveux retombaient sur son visage quand elle se penchait pour nourrir les cochons de la ferme. Les yeux pétillant d’Aline avaient toujours reposé sur son fils avec affection. Quand, enfant, Gruben la regardait, les yeux de sa mère lui parlait : « Courage mon fils, un jour viendra ou tu quittera la misère qui nous entoure et ou tu deviendra un homme ». La rancœur envahit Gruben quant il se souvenait du soulèvement au cœur qui l’avait envahi au moment ou sa mère avait été emporté par la lame ensanglanté d’un revenant d’outre tombe…Gruben, bien qu’homme fort et courageux ne pu s’empêcher d’être prit d’un sentiment d’amertume, mais il se reprit aussitôt car la tache qui l’attendait au dehors était plus qu’importante.

Un jour comme tous les autres dans la petite province du Talabecland, Aline travaillait la terre en compagnie de son fils. Cette femme sculpter au caractère d’homme n’avait jamais rechigner devant la difficile tache de tenir une ferme. Une tâche normalement assignée aux hommes. Gruben était prêt d’elle, l’outil à la main, il bêchait férocement la terre avant de la soulever et de la retourner. Les rayons de soleil pourfendaient le crâne du jeune homme. La sueur due au travail coulait le long de son front jusqu’à sa bouche, lui laissant un goût salé sur les lèvres. Il sentit une main légère se poser sur son épaule.

-Gruben, allons mon fils, tu t’arrêtera bien une seconde pour boire un verre d’eau à la maison ?

-Sur maman, répondit Gruben lâchant sa pioche et emboîtant le pas à sa mère.

Ils traversèrent tout deux le champ saluant ça et là les pauvres bougres qui travaillait avec acharnement. Après avoir franchit le petit bois et traverser la rivière, ils entrèrent dans une petite maison de pierre. Celle-ci avait été construite par son père juste avant sa mort. Brunoi Vanther, le père de Gruben avait longtemps travaillé comme météyé pour le Comte de Talabheim. Il avait aussi et surtout travaillé comme berger pour le compte d’un riche fermier des environs. Ses journées avaient été les même pendant des années. Il partait, tous les matins avec son chien en direction de la ferme récupérer les moutons. Ensuite il allait garder les moutons sur les terres du Comte. Le soir, harassé de sa journée, il n’allait pas pour autant se coucher. Il prenait ses collets et partait dans la foret à proximité pour braconner. Quelques fois, le braconnage permettait à lui et sa famille d’acheter des sacs de farine dont Aline se servait pour faire du pain, quelques fois, il ne ramenait rien et il était souvent difficile au Vanther de manger à leur faim. Heureusement, ils connaissaient un noble qui était bon avec eux, William Nutingam, Capitaine de Talabheim. C’est lui-même qui était assis devant la table de bois quand Gruben et sa mère pénétrèrent dans la petite maison. Gruben fut surpris en le voyant mais son cœur fut pris d’enthousiasme.

-Monsieur Nutingam ! s’exclame t-il ! Quelle bonne surprise !

-Alors comment vas-tu mon petit Gruben ? demanda le Capitaine dévisageant le jeune homme de la tête aux pieds.

-Il va bien comme un jeune de quatorze ans monsieur Nutingam répondit Aline.

-Je vois ça ma chère Aline. On dirait qu’il a soif ce garçon…Le Capitaine saisit une bouteille de vin qu’il avait du emmener et en versa un peu dans un verre. Tiens, ça ne peu pas te faire de mal. Gruben se jeta sur le verre que lui tendait le Capitaine et le bu d’un trait. Il le reposa ensuite sur la table et s’essuya la bouche d’un revers de manche. Le Capitaine regardait le jeune garçon puis son regard se tourna vers sa mère.

-Aline, avez-vous parlé à Gruben de la raison de ma visite aujourd’hui ? demanda t-il. Gruben plongea ses yeux dans ceux de sa mère.

-Qu’en est-il maman ?

-Eh bien, Gruben, le Capitaine voudrait que tu l’accompagnes à Talabheim aujourd’hui. Je lui laisse le plaisir de t’annoncer ce qu’il attend de toi mais je suis sur que tu sera ravie. Le jeune homme se précipita vers le Capitaine et, excité comme une puce, le harcela de multiples questions.

-Holà mon garçon, chaque chose en son temps. Pour commencer, tu vas venir avec moi. Va t’habiller un peu…Tiens regarde. Le Capitaine désignait un baluchon posé sur une chaise. Gruben l’ouvrit et découvrit un veston de toile rouge et un pantalon blanc. Le jeune homme fit très vite le rapprochement. C’était les couleurs officielles de l’armée du Talabeicland. Il avait déjà vu plusieurs hommes d’arme porter ces couleurs. Le Capitaine avait cru bon de l’habiller ainsi. Dans la tête du jeune homme, les questions se bousculaient mais aucune réponse ne venait. Il se dit que le Capitaine lui apporterait des explications en temps voulu. Gruben monta à l’étage et en redescendit quelques minutes plus tard vêtu de ses nouveaux vêtements.

-Gruben, tu es magnifique, le flatta le Capitaine. Celui-ci se leva et embrassa Aline. Il demanda à Gruben de le suivre au dehors. Sur le pas de la porte, ils dirent au revoir à Aline et quelques minutes plus tard, ils chevauchaient, lui et le Capitaine vers la ville de Talabheim. A cet instant, Gruben ne se serait jamais douté que c’était la dernière fois qu’il voyait sa mère…




Gruben Vanther - Guest - 28-03-2004


Allé, je continue dans ma folie solitaire !


Le vent s’engouffrait dans les cheveux de Gruben. Il penchait sa tête sur le coté justement pour ressentir cette sensation d eliberté que lui procurait la chevauchée. Il était rarement monté a cheval et a chaque fois, c’était derrière le Sergent William Nutingam. Ils chevauchèrent ainsi pendant cinq lieux avant d’arriver à Talabheim. Ils pénétrèrent dans la ville par l’immense portail doré. Gruben était venu à Talabheim plusieurs fois. Chaque fois il était envahit du sentiment de magnificence que lui procurait l’atmosphères de cette ville. Gruben jetait de rapide coups d’œils à droite puis à gauche en traversant la rue. Il ne voulait pas en rater une miette. La première chose qui l’avait frappé était la façon dont les gens étaient habillés. La plupart d’entre eux étaient vêtu de veston et de pantalon sans écorchures ni taches. Les habits des gens de la ville étaient resplendissants, certes moins beau et étincelant que ceux du Sergent mais tout de même magnifique. Le cheval du Sergent stoppa devant un édifice gigantesque. Gruben leva les yeux et découvrit pour la première fois l’église de Talabheim. Le Sergent posa le pied à terre et aida le jeune garçon à descendre.

-Gruben, voilà l’église de Talabheim. Avant toute chose, nous devons nous y arrêter pour te bénir. Gruebn regardait l’édifice avec de grands yeux ronds admiratif.

-Me bénir ?

-Oui mon garçon, répondit le Sergent.

-Pourq…

-Pourquoi ! Tu le sera bien asse tôt, coupa le Sergent ayant deviné la question du jeune homme. Allons, ne restons pas planté ici, entrons !

Ils pénétrèrent ensemble dans la grande bâtisse. Le Sergent exécuta un signe de croix comme le veux la coutume quand on pénètre dans un lieu saint. Il demanda à Gruben de faire de même et celui-ci s’exécuta sans trop comprendre pourquoi. L’église était vide. Les murs s’élevait haut et se refermait en ellipse. Des vitraux parsemaient régulièrement la façade. Ils étaient pourvus de multiples symboles et dessins. Le Sergent s’arrêta à quelques mètres de l’un d’entre eux.

-Vois tu mon garçon, ces dessins représentent la gloire de Sigmar.

-Qui est Sigmar ? demanda le jeune inculte.

-Eh bien, Sigmar est notre ancien Empereur. Sache que si nous avons de belles villes et un gouvernement structuré, c’est grâce à lui. Sigmar a unifié les peuples sauvages pour lutter contre les forces démoniaques qui menaçait le pays.

-C’est un grand monsieur alors…Plus grand et bon que vous ? Le Sergent réprima un sourire.

-Oh oui Gruben, bien plus grand et plus bon que moi. Sur ce, ils traversèrent la pièce par une allé qui coupait la salle en deux. Le Sergent s’arrêta devant l’autel ou plasmodiait un homme à voix basse. Le Sergent toussota et quelques secondes plus tard, l’homme se retourna. Il était grand, dumoins pour Gruben. Il arborait un air d’une sévérité certaine. Son crâne était rasé et il portait une sorte de robe marron qui retombait très bas recouvrant presque ses pieds. Une gigantesque croix Sigmarite pendait au milieu de son torse maintenu par une épaisse chaîne argentée. Gruben regarda longtemps l’homme qui le dévisageait.

-Qui est ce jeune homme Sergent Nutingam ? demanda le Prêtre Guerrier.

-Bonjour Ménios. Cet enfant est Gruben Vanther, il est destiné à devenir mon écuyé. Gruben fit prit d’un sentiment indescriptible et posa son regard sur le Sergent. Si tu es d’accord biensur Gruben…

-Oh oui, oh oui monsieur Nutingam, merci ! Le Sergent laissa paraître un sourire destiné au garçon. Il passa sa main autours de son cou et l’encouragea à avancer vers l’autel ou Ménios, le Prêtre Guerrier venait de se placer. Ce dernier saisit une coupe en cristal ou il déversa un liquide rouge, puis lentement il se retourna vers le garçon.

-Alors mon garçon, avant de devenir écuyé, il te faut être bénit par la grâce de Sigmar et c’est ce que nous allons faire maintenant. Il lui tendit la coupe et Gruben la prit délicatement entre ses mains. Ménios saisit l’emblème de Sigmar qui était posé sur la table près de l’autel. Gruben découvrit pour la première fois, ce qui était le symbole de la gloire de Sigmar et qui deviendrait le symbole de son avenir. C’était un gigantesque marteau orné d’une multitude de diamants nacré. Il était d’une facture étincelante. Il possédait un très long manche en or. Le Prêtre laissa Gruben s’agenouillé devant l’autel sous le regard de son futur maître, puis il se placa devant le jeune garçon. Le silence s’éleva soudain dans toute l’église. Gruben tenait la coupe pleine et il plongea son regard dans les yeux de Ménios qui commença à récité une prière…

« Sigmar, je t’implore aujourd’hui en ces lieu qui son les tiens et ceux de nul autre.

Je t’implore de donner toute ta force à ce jeune garçon qui se présente aujourd’hui devant toi.

Donne lui ton courage, donne lui ta volonté, donne lui ta férocité, donne lui ton esprit.

Par ton sang, révèle ce jeune garçon et fais de lui le meilleur de tes disciples. »

-Tu peux boire la coupe jeune homme…Gruben s’exécuta. Dans son esprit tout allait très vite, il ne saisissait pas tout le sens de cet acte mais il se dit qu’il le fallait. Il redonna la coupe vide au Prêtre qui la plaça sur le socle de l’autel. Quelques secondes s’écoulèrent, le temps pour le Prêtre de se placer face à l’autel. Le Prêtre leva son bras aussi haut qu’il le pu et un instant plus tard, il abattit le marteau sur le cristal qui se brisa en mille éclat. Gruben venait d’être bénit par la grâce de Sigmar, et désormais, même s’il n’en avait aucunement conciense, son destin venait d’être scellé…

A suivre...