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Goulfier de Saint Gilles - Version imprimable

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Goulfier de Saint Gilles - Damned - 10-02-2004


Bon voila, j'ai deja mis sur plusieurs forum ce 1ier chapitre, mais celui ci a été modifié alors vu que ce forum n'a pas encore vu cette histoire, ben je vais commencé avec la version un peu refaite (la scene de combat)

Voila, jespere que vous aimerez

Chapitre I.

Goulfier de Saint-Gilles était ce que l’on appelle une forte tête.

Son adolescence dans le château de Lastours, au cœur d’un vaste domaine seigneurial ou son père régnait en patriarche, était passé comme une succession d’orages et de tempêtes...

Sa mère, la dame de Chambon disait qu’il avait du caractère et que cela pourrait lui servir dans la vie ; son père, lui, répétait sans cesse en regardant le ciel, qu’avec ce démon il fallait s’attendre a tout, et surtout au pire...

Depuis sa tendre enfance son unique et véritable passion, était la chasse. Il la pratiquait pour remplir le charnier de venaison, tout autant que pour perpétuer une tradition héritée de son ancêtre, Guy le noir qui avait garni jadis les murs du château : de hures de sanglier, de bois de cerf et de multiples fourrures d’ours.

Lorsqu’il devint adulte, sa physionomie et son esprit avaient encore pris une tout autre dimension. Ne possédant en aucune circonstance, les manières, ni l’attitude, d’un gentil homme de Bretonnie, que la bonté et la courtoisie font de meilleur. Bien au contraire, sa profondeur d’esprit et sa bonté d’âme, se limitaient au tintement aigu de sa lame contre l’acier et son sens de la justice à celui de son caractère rustre et froid ou l’ambition et la gloire se confondaient à l’honneur, a-tel point qu’on aurait pu le confondre avec un de ces nobles barbares des contrées du nord, qu’on appelle l’Empire.

C’est à cause de cela, qu’on se méfiait de lui, qu’on le tenait à l’écart.

Certains même de ses compagnons de chasse avaient renoncé à le suivre dans ses équipées, écoeuré par sa cruauté envers le gibier qu’il prenait plaisir à torturer avant de l’achever.

Mais il s’en moquait puisque la solitude n’était pas pour lui déplaire.

Puis un jour, son père, voyant que la mort ne tarderait guère plus à venir l’emporter, fit en sorte que son fils aîné Bohémond puisse lui succéder sans embûche. Se méfiant du caractère belliqueux et arriviste de son fils cadet, Goulfier, qui pourrait à sa mort réclamer la baronnie et engendrer une guerre fratricide, qui mettrait le domaine à feu et à sang.

Pour parer à cette éventualité, il comprit que la provocation restait en soit la meilleure des solutions...

- Il est temps pour toi fils de choisir une épouse. En fait, comme tu en es incapable et que cela ne te chante guère, nous avons choisit pour toi.

- La fille du seigneur d’Arbusson est le meilleur parti qui convienne à notre lignée. Nous n’allons d’ailleurs pas tarder à avoir sa visite.

Tu t’efforceras de nous faire honneur par ta tenue et tes propos.

Goulfier sursauta de rage, et un rouge d’indignation aux joues s’écria :

-Mais père, je n’ai pas vingt ans et tout le temps de penser au mariage ! Cette Agnès je la connais pour l’avoir rencontré dans une foire, elle a passé fleur et sa laideur est source de plaisanteries !!

- Je te l’accorde mais sa dot fera passer sur ces disgrâces. Tu l’épouseras ou je te rejetterais hors de notre famille !

Sa réaction ne se fit attendre. Le lendemain, au petit matin, il constata que ce « démon » s’était vêtu et harnaché comme pour aller disputer un ruban dans une joute, avait choisi la selle la plus convenable et pris sa cuirasse légère des grands jours, dont son utilité avait été mainte fois prouvé lors de combats singuliers.

Avant d’enfourcher sa monture, il maudit une dernier fois son père, jurant a voix haute tout en brandissant son épée, qu’il reviendrait en ces lieux auréolé de gloire, se venger de l’affront dont il fut victime...

Renié par les siens, il se résigna à s’exiler. Errant durant de nombreux mois en titubant à travers toutes les tavernes de Brionne jusqu'à ce que l’argent vienne à manquer.

Lorsqu’un soir dans une auberge après avoir continué sobre son chemin vers l’est, il fut pris à parti sans crier gare par un groupe de bandits composé de quatre hommes dont l’allure hésitante et l’odeur malsaine avait attiré son attention.

Pensant avoir à faire à un simple bourgeois, vêtu d’une cotte de maille usée autant que vieillie et d’une défroque sans réelles teintes, représentative de son piètre aspect martial, ils le sommèrent d’un ton sec de les suivre...

Une fois dehors Goulfier semblait porter en lui le poids des jours, ne montrant ainsi qu’une modeste résistance à exécuter les ordres des malfrats.

Lorsqu’un des leurs s’approcha une dague à la main pour lui soustraire sa bourse, en aboyant des insanités plus offensante les unes que les autres, son air hagard devint, comme par déclic, l’expression vive d’une haine réprimée. Et comme métamorphosé; sortit l’épée de son fourreau et transperça d’un coup violent le premier misérable à sa portée, retirant son arme enfoncée dans la chair, en prenant appui de son pied sur le cadavre.

Tout en riant de sa voix rauque, il fit virevolter son arme souillée d’un fluide rougeâtre en direction des trois autres, qui armes au poing se ruèrent sur lui.

Le combat devenu d’une tel intensité se faisait tant à main nue qu’à coup d’épée, les voleurs peut exercé s’épuisait, et aisément il arriva à séparer ses agresseurs, se battant comme quatre, malgré qu’une blessure à la main l’eut handicapée, il contraignit un des malfrats à la défensive; Puis acculé au mur de la grange voisine, Goulfier le fit tomber sur les genoux, la tête à demi détachée du corps par un coup d’épée brusquement expédié.

Les deux brigands survivants, essoufflé et pourvu de crampes, avaient du mal à tenir droites leurs armes et fixaient de leurs yeux ronds remplis de frayeur cet silhouette qu’ils pensaient inoffensives.

Soudain l’un des deux, pris d’une pulsion vengeresse ou de désespoir, brandit sa lame en chargeant et criant sa fureur, lorsque dans sa course, il trébucha sur une racine et chuta au pied de Goulfier, qui toujours impassible, fit glisser d’un trait son épée sur sa gorge d’où progressivement du sang souillait le sol, et où ses dents s’y enterraient comme pour y creuser leurs tombes...

Le dernier, blessé au visage, s’écroula et jeta son arme à terre par geste de soumission, implorant sa pitié en se tenant la partie droite de la tête, ou du sang semblait s’échapper; et tout en tremblant s’exclama « Grâce, grâce ! Mon bon seigneur, épargnez moi.... ».

L’exaltation du combat passé avait redonné l’esprit clair à Goulfier; qui après un instant de réflexion, le regarda fixement d’un air méprisant et se décida à remettre son épée au fourreau, lui laissant ainsi la vie sauve...

Le coupe-jarret étonné par une telle clémence, regarda avec plus d’insistance cet être énigmatique, qui en surface ne ressemblait guère plus à un paysan de taille respectable mal fagoté et mal armé, qu’à un noble, mais sa manière de manier l’épée et son attitude entretenait un certain mystère lorsque avec le rayonnement dû à la pleine lune, un blason se laissa entr’apercevoir sur son plastron...

Sentant la chance qui se profilait devant lui ou tout simplement, le fait qu’il n’aie désormais nulle part ou aller, il s’exclama en courbant l’échine tout en lançant d’un regard rempli de malice « Guido pour vous servir... ».

Damned- La suite?




Goulfier de Saint Gilles - Damned - 11-02-2004


Bon j'etais en manque d'inspi alors j'ai préféré faire un recit descriptif et j ai changé les narrateurs et le style pour augmenté le mystere qui tourne autour de ce personnage et de son serviteur Guido...

Chapitre II.

Deux enfants de paysans, virent tout d’abord apparaître sur la rive opposée deux reflets sur l’eau, auquel moires et ridules donnaient des formes multiples.

L’un des deux descendit de sa selle lentement, brisa du talon la couche de glace qui liserait le bord, afin de faire boire sa monture.

- Marion, murmura jacques, qui ça peut bien être ?

La fillette haussa les épaules : elle n’avait jamais vu ces deux individus.

L’homme a terre avait l’allure d’un chevalier, mais ce pouvait être un des ces brigands qui revêtent les dépouilles des barons tombés en embuscade.

Jacques fit signe à sa sœur de ne pas bouger.

Immobiles dans leur cachette de fougères rousses, ils virent avec surprise les deux cavalier prendre leurs monture a la bride et s’engager dans le chemin qui conduisit au château, avec des pauses répétées pour observer le paysage sombre de la vallée ou de saluer d’un hochement de tête des paysans qui se tenaient sur le seuil des masures disperses sur la pente.

Ils attendirent qu’ils eurent disparu derrière une muraille revêtue de lierre pour traverser la Vézère par le pont sous lequel grondaient les eaux écumeuses de l’hiver.

En débouchant dans la cour du château ou les cavaliers venaient de pénétrer, ils virent ces deux inconnus occupé à attacher la bride à un anneau sous le regard placide des gardes.

Le plus grand et plus vigoureux leur sourit en les voyant se tenir par la main, une cordée de truites a la ceinture, sans toute fois leurs adressé la parole.

Il jeta sa selle défaite dans son dos et, accompagné d’un soldat, pénétra dans la salle de garde.

Ce ne pouvait être un brigand puisqu’ils n’étaient que deux ; pas un baron non plus, du moins en apparence car il était vêtu de vieilles défroques d’étoffe et de cuir : casaque de peau, braies maculé, houseaux défraîchis sous une cape de laine brute ; et n’avait pour toute arme qu’une épée passé dans sa ceinture.

Sans doute se dit jacques, un de ces pauvres pèlerins comme on en voit tant sur le chemin de Plissac;

La grande salle du premier étage, au plancher encore recouvert par la paille de la nuit, baignait dans la pénombre et le silence.

Le cavalier posa sa selle près de la cheminée et se mit a parler a voix basse avec le maître des lieux, le vicomte Ebles, un homme rude au visage massif, au gestes lents vêtu de sombre au point de se confondre avec la muraille couverte d’une vieille suie.

On lui désigna un coin, non loin de la cheminée, ou il pourrait s’installer lui et son hombre encapuchonner, qui maintenant paraissait pour sur être son laquais, sur un lit de paille pour passer la nuit, et la table où traînaient les reliefs d’un repas.

Le lendemain, alors que le soleil faisait jouer des caprices de printemps sur les dernières feuilles roussies des chênes dévalant les pentes, Ebles trouva l’inconnu occupé a répété un discourt qui semblait déjà bien rodé.

- tu t’apprêtais à faire ton allocution ?

- il en est exact mais mon serviteur que voici lira à ma place, mes aptitudes sont celle d’un chef et non d’un marchand de foire. Ceux qui me suivront, le seront...

- Alors faites vite, et galvanisez les, ils en auront besoin si toute fois certains veulent t’accompagner... Sache aussi que tu peux rester, libre a toi. Notre hospitalité est frustre mais honnête.

Un geste de remerciement s’en suivit...

L’homme revêtu d’une aube noirâtre s’avança au milieu de la cour intérieure, monta sur l’échafaud qui n’avait depuis trop longtemps servi. Retira sa capuche et s’exclama avec un fort accent des provinces du sud, voir de Tillée :

« Mes frères ! En avez-vous pas assez de besogner dans les champs ? N’avez-vous jamais rêvé de gloire et d’argent ?! S’il en est ainsi, réveillé vous de cette torpeur ! Suivez nous, moi et mon Maître que voici ! Vous serez nourri, logé, blanchi, et payé, simplement pour annihiler la lie de ce monde ! ».

Ce jour la, on n’en tira rien d’autre : ni leurs nom, ni leurs lieu d’origine, juste les raisons de leurs venu... Engager une horde de mercenaires...

Ils avaient réussi à déposer à Mont saint martin, en plus de leurs bagages, un faix de mystère qui faisait parler à l’office et aux écuries.

Celui qualifié de « maître » passa une partie de la matinée sur la terrasse, assis sur le muret de pierres sèches, jambes ballant dans le vide, au dessus de la vallée noire comme un fond de four, attentif, semblait il, a l’évolution de la volaille, des chiens et des porcs, au vol des rapaces, comme dans l’attente d’un signe qui eut guidé son destin, lorsque son valet arriva, toujours silencieux, accompagné d’une vingtaine des notres armé et près au départs, c’est alors qu’il s’exclama « rejoignons les autres... ».

Damned-




Goulfier de Saint Gilles - Damned - 11-02-2004


Bon meme si j ai l'impréssion que mon histoire ne vous passione guere, je post tout de meme la 3ieme partie...

Chapitre III.

Goulfier de Saint Gilles, était sorti du territoire de Bretonnie avec une centaine de lances à ses ordres, en direction des citée Etats et de l’argent facile qu’elles faisaient miroiter.

Lorsqu’ une nuit, un messager portant les couleurs de la Citée d’Edesse, intercepté par une patrouille, vint livrer une missive écrite par le Roi Thoros lui-même.

C’est ainsi qu’au petit matin l’ordre fut donné de lever le camp, et de faire brillé, cuirasses comme hauberts.

Après une demie journée de chevaucher, Goulfier vit s’ouvrir les portes de la ville et fut accueilli comme un roi mage.

Le vieux Thoros le reçut dans son palais, enfoui dans un amas de lainages, d’où émergeait un visage de spectre et d’où montait une voix aigrelette.

- Messire de Saint Gilles, dit il, je vous attendais.

Soyez le bienvenu, et restez le temps qu’il vous plaira dans mon palais.

Vous m’honoreriez en vous installant à demeure. Et comme Dieu ne m’a pas donné d’héritier male, je vous considérai comme mon fils, si cela vous convient.

Goulfier, interdit et surpris, estima que le vieillard allait un peu vite en besogne. Mais après réflexion, cette perspective lui était d’autant agréable qu’elle correspondait à ses propres intentions et qu’il n’aurait pas à se battre pour s’imposer même s’il lui semblait que cette proposition sincère soit elle en apparence, cachait une vérité tout autre...

N’ayant ni les yeux, ni les oreilles dans sa poche : à peine arrivé, il avait constaté que le vieux Thoros était haï par son peuple en raison d’une richesse insolente et de mœurs dépravées.

« Ce vieil hypocrite..., se dit il, s’il ne tenait qu’a moi, il ne règnerait pas un jour de plus... »

Dans la semaine qui suivit son arrivée, Goulfier alla faire bravade dans les parages pour impressionner les Etats voisins, et affermir la réputation de courage que lui avait faite Thoros.

Il eut le tort de s’attaquer, sur les conseil du vieux roi, à une citée importante ; et en revint tête basse, traînant à sa suite les lambeaux de son armée.

- Vous avez trompé votre fils ! dit il a Thoros, cette ville était bien mieux défendue que vous ne me l’avez dit. Désormais je me considère délivré de tout engagement envers vous et libre de retrouver les miens.

- Non, non, n’en faite rien mon fils ! glapit le tyran. Restez je vous en supplie.

Goulfier demanda à réfléchir et résolut de rester, à condition d’être associé au pouvoir.

Le vieillard leva les bras au ciel, non pour marquer son refus mais pour rendre grâces au seigneur, promettant qu’il ferait mieux : Il deviendrait l’héritier légitime de ses titres et de ses richesses.

C’était plus que Saint gilles n’en demandait.

Cadet sans avenir, personnage obscur, il allait devenir prince d’Edesse.

Soit, mais dans combien de temps ? Entouré de médecins, bourré de drogues, stimulé par ses concubines, et fort de la présence militaire qu’il lui apportait, le roi ne paraissait pas décidé a lâcher les rênes du pouvoir.

Goulfier se dit qu’il serait bon de l’y pousser.

Il savait que les officier du palais, les marchands, le peuple attendaient l’homme providentiel qui les débarrasserait du potentat ; sur de lui comme à son accoutumé, il se dit que cet homme, ce pourrait être lui.

Quelques sbires stipendiés par ses soins allèrent prêcher l’insurrection dans les quartiers populaires.

Les résultats ne tardèrent pas a se faire sentir : un matin une foule en effervescence se rua contre les portes du palais, força les portes, et envahit les jardins.

En proie à la terreur, Thoros et quelques uns de ses proches se réfugièrent dans une tour des remparts ou Goulfier le retrouva après avoir fait mine de l’avoir défendu et d’être poursuivit par la meute enragée.

Le vieil homme tomba à genoux en le voyant, s’approcha à sa cape en pleurnichant et en tremblant :

- Mon fils, Où sont vos hommes ? protégez votre vieux père, je vous en conjure ! Si vous me tirez de ce mauvais pas, ma fortune, ma garde, mes eunuques sont a vous !

Goulfier proposa au vieillard de prendre la fuite. Thoros jugea cette solution impossible, les insurgés bloquant la porte.

- Alors il faudra descendre de cette tour par une corde.

- Vous plaisantez, mon fils ! S’indigna le vieillard. A mon age et avec ma santé chancelante...

- C’est cela, mon père, ou la mort.

Ce fut la mort. Alors que le vieillard amorçait sa descente, suspendu à une corde, une bordée de flèches l’assaillit.

Encore vivant, il chuta dans le fossé.

Il respirait toujours lorsqu’on vint demander à Goulfier ce qu’on allait faire du moribond.

- Coupez-lui la tête, répondit il. Plantez la au bout d’une pique et allez la promenez en ville...

Aucun remords ne vint harceler le nouveau Roi d’Edesse dans les jours qui suivirent.

- Cette contré me plait et j’aimerai en être le maître absolu.

Guido lui répondit en ces termes :

- Cela vous sera facile, la population vous vénère, maître. Mais il vous faudra pour cela prendre une épouse.

Il lui parla d’une certaine Arda, fille d’un riche noble de cette citée ; le meilleur parti à des centaines de lieues à la ronde.

Goulfier demanda à la rencontrer, fit étalage d’une courtoisie digne des troubadours et l’épousa.

Quand Constantin, officier de l’escorte rapprochée du Roi déchu, et nouvellement baron et capitaine de premier ordre de sa garde prétorienne lui demanda ce qu’il comptait faire de son harem hérité du vieux Thoros, il lui répondit d’un ton affable :

- J’en fais cadeau à mes officiers, ils feront l’usage qu’ils voudront de ces catins...

Damned-




Goulfier de Saint Gilles - Damned - 12-02-2004


Meme si je sais que cette section est morte, je n'arrive pas a savoir si mon récit est détesté ou mal aimé... l'hésitation entre les deux est grande, néanmoin j'en remet une couche. cette fois, uniquement de l'action.... alors voila...

Chapitre IV.

Deux années passèrent sans que les choix du jeune Rois fussent à un seul moment contesté.

Agée seulement de vingt cinq printemps, il avait fait de la paix et du commerce sa préoccupation première en instaurant des les premiers mois de son règne, une société hiérarchisée par une noblesse au mérite et non à la naissance, faisant en même temps de sa personne, un être aimé.

Fort de sa popularité et de l’obscurantisme de sa population, il fit même instauré sa propre religion, celle de son culte, légitimé selon ces dires par la dame du lac en personne, au sein de sa citée Etat...

Son épouse, Arda, morte en couche, quelques mois avant le deuxième anniversaire de son intronisation, fit que ses instincts guerriers engourdis par les sentiments amoureux et de futur père, se réveillèrent brusquement par une envie insatiable d’agrandir son territoire.

Et comme à son accoutumé, ce qui fut dit, fut ainsi fait...

Les préparatifs allèrent bon train...

Jusqu'à ce qu’au beau matin du solstice d’été, la tour roulante du roi d’Édesse se dressa contre les remparts de la cité d’Hérode.

Pour parer les jets de feu grégeois et le choc des projectiles, elle avait été revêtue de peaux de bêtes fraîchement écorchées et de tabliers de vannerie.

Alors que pour préparer l’assaut, balistes et mangonneaux entrèrent en action, vidant les remparts de leurs occupants, les piétons eux comblaient un fossé afin de donner une assiette solide à la tour et aux machines.

Le duc Guido fut le premier à faire battre au bélier la porte du secteur Ouest.

Lorsque le Roi l’apprit, il s’écria :

- tudieu, mes seigneurs le duc n’est pas en retard ! S’il est le premier à entrer dans la ville, je me fais couper la barbe !

Le roi se porta sur place et, bouche bée, dut se rendre à l’évidence : un spectacle hallucinant l’attendait.

Sous la carapace de clisses et de planches qui les abritait du feu grégeois, des pots de souffre enflammé, des jets de poix ardente; une centaine de défenseurs balançaient à grands ahans un madrier qui ressemblait à un énorme ante noire calotté de fer créant un bruit de tonnerre et des odeurs de roussi.

La gigantesque tour de bois qui, avec son revêtement de peaux sanguinolentes prenait l’aspect d’un Léviathan écorché, était garnie sur ses trois étages de soldats prêts à bondir, qui se protégeaient des flèches et des javelines derrière leur bouclier.

Sur la terrasse sommitale se dressait la stature hiératique de Guido de Saint Rémy, immobile sous ses écailles de fer, encadrée par son écuyer Eustache et par Tancrède de tarente.

Pendant ce temps la, les hommes de Saint Gilles travaillèrent d’arrache pied, à la lumière des torches, pour achever le revêtement de leur tour et rattraper leur retard sur le Duc Guido.

Il leur fallut abattre de nouveau des ânes, des chevaux malades afin qu’aucun vide ne laissât place au déluge de feu qui se préparait.

On se passerait du bélier dont l’utilité était contestable en raison de la configuration du terrain et du temps non négligeable à le mettre sur pied.

La décision de procéder à une attaque générale venait à son heure...

C’est alors qu’à la faveur de la nuit, tandis que les troupes de Goulfier se reposaient des émotions et des fatigues de la veille, les assiégés recouvrirent les pans de muraille menacés par les machines de guerre de paniers d’osier remplies de débris végétaux pour les protéger du choc des boulets.

Et avaient entassé sur le chemin de ronde des cruches de terre cuite contenant des produits inflammables qui, une fois mises a feu, montaient droit dans le ciel et retombaient avec un ronflement.

Elles étaient immenses disait on, avec une queue de comète de la longueur d’une lance qui dégageait une lumière intense.

Un corps d’« éteigneurs » avait été constitué pour limiter les incendies ; de toute la matinée ils eurent fort a faire car à chaque tentative des piétons pour pousser au cul la grosse tour mobile de leur roi, c’était la débandade sous une pluie de feu qui menaçait de se communiquer à la batterie de machines.

Le signal fut donné pour que l’ont fit avancer la tour ; chancelante, craquant de tout ses aîtres sous la poussée irrégulière d’une centaine d’hommes, elle progressa par a coups, malgré la nué de flèches et de projectiles incendiaires destiné a briser son élan.

Mais la passerelle réussie à s’abattre sur la crête des remparts, et exalté par le combat Goulfier tira son épée et bondit en hurlant :

- Ils sont à nous, mes amis ! En avant ! Je le veux !

Il était presque sur à présent de garder sa barbe.

L’assaut avait brisé les lignes des défenseurs, la cohue semblait générale, et en faveur des assaillants quand soudain, dans ce tumulte guerrier, plusieurs cors ce firent entendre. Des bannières aux couleurs de tilée venaient se tenir fièrement devant eux. Aligner de façon à barré toute progression.

Un vent de panique vint soufflé les rangs qui prit d‘effrois se mirent à reculer, mais du haut des remparts ne subsistait aucun échappatoire. C’était vaincre ou mourir !

Constantin, capitaine de la garde rapproché, vint a la cape de son monarque et s’exclama : « messire, donnez à mon corps, l’initiative de la charge, si nous n’y allions pas maintenant, tout es perdu ! », Goulfier comprenant la détresse de la situation, répondit : « Donnons l’exemple, mes frères, les autres suivront soyez en sur ! En avant !», et dans un élan de courage, ils fondirent contre le mur d’acier qu’opposaient les mercenaires des terres du Sud. Le Roi se battait comme un lion déchaîné, mais trop peu nombreux il voyait les chevalier de son escorte tombé un a un, tués ou blessés par les flèches.

Ses fantassins eux, n’avais pas suivis et restaient spectateur de cette lutte inégale comme tétanisés par la peur.

Le roi reçu un coup de masse dans l’épaule gauche qui lui fit perdre l’équilibre et connaissance...

Constantin voyant le péril qu’encourait sa majesté, se précipita pour faire rempart de son corps.

Un trait lui traversa un genou, un autre le pied. Des coups de lance lui ouvrirent trois plaies en lui brisant les cotes Mais il continuait à se battre malgré tout, abrité tant bien que mal par son écu, alors qu’il voyait les soldat d’Edesse immobile.

La rage au cœur ainsi que le désespoir fit que les mots sortirent spontanément « Sauvez le Rois ! », c’est alors qu’une flèche lui tranchât les narines malgré le casque à nasal, lui arracha quelques dents et ressortit sous le menton. Il tomba, mort.

Une clameur fit son apparition dans les rangs des hommes à Goulfier, ce sacrifice venait de les réveiller de leurs torpeurs ; Et dans un unisson, crièrent tout en chargeant « Sauvez le rois !! », en quelques minutes tout s’inversa les tiléen devinrent à leurs tours en infériorité numériques malgré leurs armement de bien meilleur qualité. Firent face durant une dizaine de minutes avant de fuir comme des lâches.

On parvint à transporter le roi encore palpitant de vie, mais presque vidé de son sang. Il avait été percé de coups alors qu’il été à terre.

De son coté, le duc Guido apprit que l’attaque avait réussi et que les assaillants étaient déjà dans la place mais ne connaissait pas la sombre nouvelle, le roi était entre la vie et la mort.

Il s’écria :

- Tudieu ! Il ne sera pas dit que nous resterons encore longtemps les deux pieds dans le même sabot. Courage, mes amis ! Faites avancer cette maudite tour et qu’on en finisse !

Un effort surhumain de la multitude des gens de pieds propulsa l’édifice sur quelques coudées, ce qui l’emmena au niveau des créneaux. La passerelle abattue, ce fut la rué.

Le gouverneur et sa garde reculèrent sous l’avalanche d’hommes, puis disparurent, précédant une retraite générale en direction de la citadelle afin de s’y enfermer.

A tout ce que les soldats d’Edesse avaient enduré de souffrances morales et physiques se mêlait un désir irrépressible de vengeance.

On n’allait pas épargner ces chiens ! On allait les massacrer, en faite une telle hécatombe que l’odeur de leur pourriture monterait vers le ciel comme un encens et serait agréable à dieu, notre roi !




Goulfier de Saint Gilles - Guest - 28-02-2004

est ce que je pe mettre ton récit sur monsite <a href="http://antre-du-demon.monsite.wanadoo.fr>l'Antre du démon</A>