Comme vous le savez, la route de Disznotol à Pockolsar passe entre une zone de bas rochers granitiques. C'est le seul itinéraire si vous souhaitez traverser le pont sur la rivière Brjov.
C'est un endroit sombre et nous étions toujours attentifs à une embuscade alors que nous progressions vers le Sud.
Les pins sont particulièrement denses de part et d'autre de la route et les chevaux sont devenus nerveux en arrivant au milieu du col.
Soudain, ils n'iraient pas plus loin. J'entendis une toux sèche et râpeuse venant de la direction d'une pointe de granite qui s'avançait sur la piste.
"Salutations, brave Kazak, voulez-vous passer?"
J'ai levé les yeux et j'ai vu une silhouette de rat de la taille d'un petit chien. Mais il avait la tête d'un vieil homme, ses yeux étaient de petits points d'émeraude qui pénétraient dans mon âme.
«Nous passerons sans votre permission, abomination», mon Serzhant, lança Ivar à l'apparition.
«Je ne pense pas» dit le chien-rat. "Envoyez votre meilleur épéiste."
Ivar descendit de cheval et se tint au centre du chemin. Il tira son sabre et le secoua en signe de défi.

L'air semblait scintiller, il y avait un «craquement» fort comme la réplique d'un mousquet et je sentis une nausée me submerger.
Là planant au dessus d’Ivar se trouvait la Ved’ma, «The Snatcher», Elkapoa.
Dans trois de ses quatre serres ratatinées, elle tenait une épée rouillée. Sa robe en lambeaux était ouverte à la taille révélant un spectacle hideux.
De petites mains démoniaques poussèrent en avant une masse tordue d'horreur miaulante qui sembla fusionnée à son torse. Des vrilles charnues et humides dansaient comme des serpents là où les membres auraient dû être.
«Venez Ivar Yovenko (comment elle connaissait son nom, je ne le savais pas) ce sera bref. Sa voix était comme le grincement des branches dans le vent.
Ses lames tombèrent en avant et pointèrent de manière menaçante Ivar.
Mon Serzhant rugit et frappa du pied à la manière classique d’un Kazak.
Deux lames se précipitèrent pour bloquer sa poussée. Le troisième siffla au-dessus de sa tête alors qu' Ivar se baissait, évitant à peine l'assaut.
La Ved’ma fit une passe dans les airs de sa main libre et des flammes vertes jaillit du bout de ses doigts. Elle saisit le visage de mon Serzhant, détournant facilement sa vaine riposte. Je pouvais voir ses traits sinistres fondre dans le feu alors qu'un cri bouillonnant et aigu s'élevait de sa gorge.
Le reste de ma Voyska gémit de terreur alors qu'elle laissait Ivar tomber sans vie sur la piste.
Il n'avait pas de visage.
Je vous jure mon Graf, sur la vie de mes enfants, qu’un petit visage est apparu frais sur le torse de la Ved’ma. Il miaula comme un chaton nouveau-né. Je l'ai reconnu immédiatement. C'était Ivar!
Rapport de Dmytro Horenko, seul membre survivant de sa patrouille,"