Aller une petite bataille test pour tester mes redoutes. Chiari 1701. Nous avions joué Carpi récemment chez moi et les français l'avaient emporté. Cette fois c'est Villeroi qui reprend le hum...commandement des français et qui attaque les positions retranchées d'Eugène de Savoie.
Le premier tour est pour les français qui réussissent tous leurs mouvement et avancent vers les positions autrichiennes. Ca s'agite là bas mais les premiers tirs d'artillerie lointains ne donnent rien.
Ils arrivent !
Ils nous attendent !
C'est là que Victor Amédée de Savoie (le cousin d'Eugène, le feldmarschal de l'armée d'en face) réussi à lancer une assaut réussie contre la redoute la plus proche de Chiari. Certes, la mitraille et les volées massacrent les pauvres espagnols du régiment Aguilar, mais bon, les régiments français et savoyards prennent d'assaut la redoute et une mêlée indécise s'engage. Malheureusement le reste de l'armée française n'arrive pas à suivre cette avance et les autres mouvements échouent, sauf ceux de la division Crenan qui parvient presque aux lignes ennemies sur la droite autrichienne.
Chargez ! Pour le Duc et le Roy !
Eugène en profite pour ordonner à l'un de ses régiments de sortir de sa redoute et de charger le flanc du régiment angoumois. Mais les français sont tenaces et la mêlée s'enlise, et autrichiens, français et savoyard continuent de s'étriper à la baïonnette. Sur la droite autrichienne irlandais et français subissait un feu nourri de la part l'ennemi.
FEUER !!!!!!!!!!!
les autrichiens amènent leur renforts
C'était au tour des français de contre attaquer et le régiment de Royal Roussillon se jeta au galop sur les flancs des autrichiens qui étaient sortis de leur tranchée. Mais là aussi, même si le combat fut remporté par les français, personne ne semblait vouloir céder un pouce de terrain malgré la destruction de l'artillerie autrichienne.
Les français amènent les leurs
Malgré cela Crenan restait isolé devant la ligne autrichienne tandis que la seconde ligne ne l'avait pas rejointe. De plus l'ordre de charge des régiments Dillon et Bourgogne ne fut pas exécuté, sans doute devant l'ampleur du feu ennemi.
Le régiment irlandais Dillon et le régiment français La Marine sont mis en déroute
Au final, la volée suivante des autrichiens dérouta les régiments La Marine et Dillon. Eugène, sentant que cette offensive était enrayée fit déplacer un régiment de grenadiers pour combler les trous au centre. Il envoya également des dragons combattre à pied pour prendre la place de l'artillerie détruite dans la redoute. Ce fut une bonne initiative puisque les fantassins lâchèrent prise et seuls les dragons restèrent donc à défendre la redoute contre une ennemi bien supérieur en nombre.
Les dragons font le job.
Les français rassemblèrent leurs force et avancèrent à nouveau vers l'ennemi, Cravoyes fit avancer sa division pour relayer celle de Crenan qui repliait pour éviter la déroute. Les autrichiens ouvrirent à nouveau le feu mais sans trop de succès cette fois.
A gauche, les dragons se replièrent pour rejoindre leurs camarades déjà repliés et les français passèrent les défenses. Gênés par la présence des fuyards devant eux, les cuirassiers de Vaubonne reçurent l'ordre d'Eugène de charger les savoyards. Le généralissime les rejoignit et ils furent cueilli par un tir de contre-charge meurtrier malgré cela, ils poursuivirent leur charge et écrasèrent les savoyards sous leurs sabots, prenant même leurs couleurs. Malheureusement, ils avaient eux aussi subit de lourdes pertes et le Prince Eugène lui même fut blessé dans la mêlée et évacué.
Les français prennent pied dans les lignes autrichiennes !
Mais pas longtemps car la contre-attaque du prince Eugène les met en déroute...Mais le prince est gravement blessé dans l'affaire
Les français tentèrent une poussée simultanée à droite et à gauche. A gauche, seul un régiment sur trois, le Royal Roussillon, parvint à prendre Chiari d'assaut mais il fut repoussé. A droite, les troupes de Cravoyes tentèrent un assaut général mais n'obtinrent qu'un seul mouvement. Leurs tirs à courte portée détruisit un canon et ébranla un bataillon autrichien ce qui était pas mal du tout. Au centre Villeroi avait enfin réussi à mettre en place ses canons, et dans le même temps le comte de Tessé fit démonter ses dragons et les envoya ouvrir le feu sur les grenadiers autrichiens (plus pour les empêcher de venir aider leurs camarades à gauche que pour faire des dégâts). Pourtant le feu combiné des carabines de dragons et des boulets de canon ébranla les grenadiers qui tinrent cependant leur position. Les autrichiens avaient subit de lourdes pertes mais rien de décisif.
Les canons français sont enfin en place pour épauler les dragons à pied.
Dernière salve pour les français : la ligne autrichienne vacille....mais tient bon.
La partie se termine et il n'y a pas de victoire totale. Reste donc mon système de points :
Les français ont blessé Eugène (2pts)
Les autrichiens ont dérouté la brigade de Victor Amédée (2pts) et pris les couleurs du régiment Aosta (1pt)
Ce qui fait donc une micro victoire autrichienne !