Une lumière blafarde illumina soudainement l’intérieur capitonné et pourpre, tissu haute qualité, du cercueil haut de gamme, fabrication locale transsylbovanienne, de la réputé maison Tourepos. Tiré de son sommeil, Michayouri de Strogonoff ouvrit paresseusement les yeux avant d’avoir un mouvement de recul. Une tête, visiblement de zombie vu l’état de décomposition et l’oeil gauche pendouillant au niveau de la joue, s’encadrait dans l’ouverture. Soulagé après reconnu le propriétaire de ladite tête, Michayouri s’enquit, d’une voix ensommeillé de la présence de son serviteur.
- Kessis’pass, Jean-Eudes ? Et fais-moi le plaisir de ranger ton œil, veux-tu ?
Pour toute réponse, le seigneur vampire reçut un vague borborygme, un bruit de succion de l’oeil coupable réintégrant son orbite et une main où le majeur manquait, se tendit, tenant un petit miroir ouvragé.
Oui, l’image des vampires se reflètent sur les miroirs. Il n’y a bien que quelques culs-terreux analphabètes et autres citadins crétinisés pour penser le contraire. Vous avez déjà vu la classe perfectionniste avec laquelle s’habille un seigneur vampire ? La qualité du nœud de cravate ? Le tombé irréprochable de la cape ? La brillance bucco-dentaire et l’éclat absolu de la vague capillaire surmontant le front altier ? On n’obtient pas un tel résultat sans des années d’entraînement devant un miroir. Et oui, ça se travaille.
Bref, Michayouri de Strogonoff se saisit de la poignée du petit miroir mais n’y vit pas son reflet car ce miroir-ci était magiquement relié à un corbeau – Michayouri aime particulièrement les corbeaux… les aras aussi mais il faut bien l’avouer, ils ne font pas assez couleur locale en Transsylbovanie Supérieure – ce qui permet de voir par l’entremise de la bestiole enchantée. Or ce que voyait Michayouri lui déplaisait fortement. Une patrouille de soldats des Paladins de la Jolie Lumière Blanche s’avançait, prudemment certes, mais s’avançait, à deux pas de SON château, au beau milieu du tumulus familial, foulant la terre sacrée devant le tombeau de l’arrière-grand papi de Michayouri, Gustav dit le Campagnol surnom gagné suite à un sombre épisode où l’aïeul, parti en campagne militaire, fut contraint de se nourrir de baies et de graines suite à une chiasse carabinée.
Le seigneur vampire jaillit hors de son cercueil et se laissa flotter jusqu’au sol, cape au vent, sous le regard torve, comme à son habitude, de son serviteur.
- Jean-Eudes, sonne l’alarme ! pérora le maître des lieux.
Jean-Eudes se traîna lamentablement sur les quelques mètres le séparant d’une cloche relié à une corde et actionna mollement le mécanisme. Le tintement de la cloche se répercuta aux alentours. Satisfait, Michayouri se saisit de sa lame et, d’un pas martial et décidé, entreprit d’aller botter quelques culs de sbires de la Lumière Blanche.
En Transsylbovanie Supérieure, aux marges orientales de l’empire, les Paladins de la Jolie Lumière Blanche ont décidé d'éradiquer pour toujours les viles engeances peuplant les sombres forêts, les profondes vallées montagnardes couvertes de brumes et les marais putrides qui constituent cette lointaine et maudite région... il faut en finir définitivement avec ces créatures demeurant en ces obscurs lieux et insultant le bon goût, les odorats délicats et la beauté esthétique des blancs bâtiments de marbre, des statues d’albâtre aux parfaites proportions. La Lumière devant triompher et imposer sa loi ici comme dans le reste de l’empire, apportant au peuple bonheur, pénitence et prières !
Heureusement, un fier héros se dresse afin d'éviter un tel drame. Michayouri de Strogonoff, Seigneur vampire de son état, châtelain de la paisible bourgade de Martyre-la-Cramoisie, a décidé, impétueux, porté par sa jeunesse (il vient à peine de dépasser les 350 ans) de prendre la défense des peuples des ténèbres. Abandonnant la production de fromages de lait de ragondins et la distillation de trognons de pommes, spécialités locales de Martyre-la-Cramoisie, n'écoutant que les cris de désespoir de son peuple, le fier seigneur a pris la tête d'un audacieux raid contre la forteresse des paladins.
Vous voilà donc enrôlés dans les légions de Michayouri !
Votre mission ? Peindre des figs ou des décors pour renforcer les rangs des forces des ténèbres qui veulent sauver leur peau en allant coller une raclée à ces abrutis de paloufs et leurs sbires...
Le principe est simple. Les participants doivent peindre des «créatures de l’ombre» : squelettes, zombies, vampires, liches, chauves-souris, démons divers et avariés, momies, rats géants, gnolls, bargheists et autres toutous de l'enfer, hommes politiques, minotaures, harpies, kobolds, tous les garous sauf le chanteur, loups de toutes tailles, goules, fantômes, cubes gélatineux, Fomorians, araignées géantes, banshees, gargouilles... Une fig peinte accorde 1 point de seuil. Chaque participant peut aussi peindre un Lieutenant de Michayouri pour 3 points mais chacun ne pourra en peindre qu’un seul durant tout le défi. Enfin, chaque participant peut peindre son Michayouri ! Le premier Michayouri rapporte 5 points, les suivants… rien ! A la fin du défi, un petit vote sera organisé pour choisir « Michayouri Halloween 2020 » entre les Michayouri en lice.
Et à quoi servent donc ces points glanés au fil des peintures ? Une fois la photo de votre pitou postée et validée par les animodérateurs (on sera pas vache, promis), il rapporte un ou plusieurs points et permettre à l’armée de Michayouri de progresser au travers de plusieurs cartes en éliminant divers ennemis afin d’atteindre l’ignoble Augustus Von Burenwurst, Grand Maître de l’Ordre de la Lumière. Si Augustus est vaincu, les participants ont réussi le défi.
On vous rappelle que c'est un défi, une déconnade il n'y a rien à gagner à part vous motiver pour peindre vos stocks de gentils vilains. Du coup les orgas, dans leur grande mansuétude, n'hésiteront pas à changer les règles en cours de route et à tricher pour vous assurer un maximum de fun.
Votre mission ? Peindre des figs ou des décors pour renforcer les rangs des forces des ténèbres qui veulent sauver leur peau en allant coller une raclée à ces abrutis de paloufs et leurs sbires...
Le principe est simple. Les participants doivent peindre des «créatures de l’ombre» : squelettes, zombies, vampires, liches, chauves-souris, démons divers et avariés, momies, rats géants, gnolls, bargheists et autres toutous de l'enfer, hommes politiques, minotaures, harpies, kobolds, tous les garous sauf le chanteur, loups de toutes tailles, goules, fantômes, cubes gélatineux, Fomorians, araignées géantes, banshees, gargouilles... Une fig peinte accorde 1 point de seuil. Chaque participant peut aussi peindre un Lieutenant de Michayouri pour 3 points mais chacun ne pourra en peindre qu’un seul durant tout le défi. Enfin, chaque participant peut peindre son Michayouri ! Le premier Michayouri rapporte 5 points, les suivants… rien ! A la fin du défi, un petit vote sera organisé pour choisir « Michayouri Halloween 2020 » entre les Michayouri en lice.
Et à quoi servent donc ces points glanés au fil des peintures ? Une fois la photo de votre pitou postée et validée par les animodérateurs (on sera pas vache, promis), il rapporte un ou plusieurs points et permettre à l’armée de Michayouri de progresser au travers de plusieurs cartes en éliminant divers ennemis afin d’atteindre l’ignoble Augustus Von Burenwurst, Grand Maître de l’Ordre de la Lumière. Si Augustus est vaincu, les participants ont réussi le défi.
On vous rappelle que c'est un défi, une déconnade il n'y a rien à gagner à part vous motiver pour peindre vos stocks de gentils vilains. Du coup les orgas, dans leur grande mansuétude, n'hésiteront pas à changer les règles en cours de route et à tricher pour vous assurer un maximum de fun.
Et hop, la première carte !
A vos pinceaux !
Les tumili !
La forêt Décorée !
Verwirtloch-sur-Boueuse !
Forêt Communale de Verwirtloch-sur-Boueuse !
C'est donc ici que LQEA et moi-même posteront les avancées de la joyeuse troupaille de Michayouri et vous, participants, les photos de vos réalisations !