Citation :
il y a 34 minutes, Boulicomtois a dit :
Et puis, s'il est de bon ton de ne pas cantonner les filles dans les activités de gonzesses, culturellement, c'est plus compliqué d'amener les garçons aux activités de fille. Genre, Aerth a offert un dinosaure à sa fille, mais est-ce qu'il a offert une barbie à son fils? Est-ce que Raf a offert des petits poneys à son fils? (A titre d'exemple, hein... Sans jugement de ma part! [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_happy.png[/img])
Je vais pas répondre sur le cas précis de mon fils pasqu'au final, on s'en fout. Mais pour les garçons, alors qu'il y a effectivement un déterminisme pour eux, il est nettement moins contraignant.
Je m'explique : Un garçon qui suit une voie de garçon toute tracée, ben il pourra pas faire sage-femme, infirmier ou homme au foyer (en gros). Absolument tout le reste lui est très normalement accessible. Il y a quelques voies trèèèès limitées qui sont "typées" féminin. Comme les métiers qui tournent autour des enfants. Pour le reste, c'est comme il veut.
Alors qu'une fille qui suit une voie de fille, elle "pourra" pas faire plombier, mécanicien, coffreur-bancheur, voire même ingénieur. Il n'y a qu'à voir le % de fille dans les prépa scientifiques par rapport aux prépa littéraires. Non seulement les filles sont "exclues" des métiers manuels* mais elles s'auto-censurent pour pousser vers des études scientifiques supérieures (hop, j'ai retrouvé ça).
Et je ne parle même pas de la discrimination. Je sais que mon fils n'aura jamais à souffrir de ce qu'il est (sauf orientation personnelle ou renversement sociétal). Alors que ma fille VA lutter contre un plafond de verre.
* en cas d'échec scolaire dans la sacro-putain-de-sainte voie générale collège-lycée-bac-général, elles sont réorientées, elles, vers des CAP coiffure, cuisine ou bac compta, pas trop vers des BEP mécanique ou bac pro génie civil.