[BP] Bataille de Lauffeld 1747

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1747 près du village de Lauffeld, le Maréchal de Saxe s’apprête à attaquer les anglo-alliés du Duc de Cumberland.
 
Nouveau Grand format, cette fois avec la guerre de Succession d’Autriche via la bataille de Lauffeld.
Pour cette bataille deux équipes de fiers gentilshommes tirées au sort :
Tharaniel, Triarus et Jean Charles pour les Anglo-alliés
Yotu, Loris, Benoit et moi-même pour les français.
 
Par convention Gauche et Droite sont à considérer depuis le côté français (le mien)
Tharaniel gérait la gauche anglaise face à Benoit pour les français
Triarus le centre face à Loris et moi
Jean-Charles la droite face à Yotu.
 
Comme à chaque fois le déploiement s’est fait caché en équipe et en salle séparée, via une mini-carte.
 
TOUR 1 FR
 
Vu la ligne quasi ininterrompue de troupes dont un bon paquet retranchées, je décidais de tenter une approche risquée mais potentiellement plus payante eu égard aux qualités des troupes ennemies et des miennes : l’offensive tous azimut à la baïonnette et le plus vite possible !
 
Je donnais donc l’ordre d’avancer assez vite, mais de façon à me trouver juste hors de portée de mousquet au tour suivant (histoire d’obliger l’anglois à soit sortir de son trou, soit à rester et à ne pas tirer).  Je réussissais tous mes jets de commandement… et j’étais en fait bien le seul : Benoit avait avancé un peu certains régiments et d’autres pas du tout. Yotu n’avait pas réussi à bouger du tout.
 
[Image: a1_ava10.jpg]
L’avance française à gauche
 
Notre attaque en ordre oblique semblait donc clairement se transformer en fer de lance et j’étais en pointe ! En effet les brigades Loewendahl et Salière étaient bien avancées. Loris envoya donc les régiments Custine Cour au Chantre et une pièce régimentaire  pour protéger mon flanc et opéra un bombardement d’appui en règle de Lauffeld ciblant notamment la batterie de 8 livres embusquée dans le bâtiment juste devant mes grenadiers. Le tir de Loris fut très précis puisqu’il causa une blessure au canon, 2 pts de structure au bâtiment et désorganisa l’artillerie ennemie.
 
TOUR 1 ALL
 
Les alliés ne bougèrent évidemment pas et décidèrent ce faisant de ne tirer qu’avec leur artillerie qui n’eut que peu d’effet si ce n’est désorganiser l’un de mes régiment de grenadiers et le régiment Custine de Loris. A gauche en revanche, Tharaniel fut plus joueur puisqu’il fit avancer le régiment Orange-Friesland pour tirer sur la première ligne de Benoit avec son artillerie et la désorganisa.
 
[Image: a2_tir10.jpg]
Les tirs d’artillerie alliés au centre tandis que les grenadiers de Loewendahl avancent
 
[Image: a3_hol10.jpg]
Les hollandais de Waldeck se préparent à recevoir les forces de Montagne et de Salière
 
TOUR 2 FR
 
Ce fut un tour qui allait être décisif. Je me sentais un peu seul devant mais j’étais trop avancé pour reculer, il fallait saisir l’instant. J’ordonnais à Loewendahl et Salière de faire charger tous leurs régiments. Et la chance me sourit puisque mes deux ordres de brigade donnèrent 3 mouvements ! A l’exception du régiment Crillon,  tous passèrent sans encombre au travers des tirs de contre-charge et de la mitraille des canons et chargèrent en hurlant la plaine entre Lauffeld et Gross Spaeven engageant toutes les troupes et pièces ennemies autour.
[Image: b1_cha10.jpg]
La charge française percute le centre allié et notamment la division Hesse Cassel
 
Devant Gross Spaeven le régiment de cavalerie Royal Cravates chargea l’artillerie régimentaire de Waldeck (qui manqua complètement sa mitraille) la piétinèrent et percèrent sur les hollandais du régiment Salish situés derrière leur causant de lourdes pertes. Les combats se passèrent bien pour les fantassins puisque Crillon perdit mais tint bon et que les grenadiers remportèrent le combat (mais les anglais de Crawford résistèrent).
 
Le général Senecterre fit passer sa cavalerie de gauche vers le centre en les plaçant en colonne.
 
Certes la percée n’était pas encore victorieuse, mais l’ennemi était désormais coincé et sous pression et j’avais réussi à faire trembler l’édifice. Restait à attendre les alliés. Benoit  avança assez lentement  malheureusement.
 
Heureusement Loris poursuivit le bombardement de Lauffeld avec ses grosses pièces occasionnant une seconde blessure au canon embusqué. Mon artillerie régimentaire (celle de Loewendhal) et celle de Loris (celle de Broglie) furent poussées à bras à portée de Lauffeld et une seconde salve de boulets fit finalement s’effondrer le bâtiment, tuant tout le monde à l’intérieur. Et permettant à mes grenadiers proches, venant juste de massacrer l’artillerie régimentaire de Hesse Cassel, d’investir les ruines. « Plus de bâtiment, plus de canon, plus de canon plus de problème, plus de problème…plus de problème ! » dit le chef d’artillerie français.
 
A droite les fusiliers de Morlière avancèrent dans le marais pour harceler les autrichiens de Daun. Et le Prince de Clermont fit avancer ses bataillons sur le plateau de Montenaken
[Image: b2_ava10.jpg]
Les troupes de Clermont Prince montent sur le plateau de Montenaken
 
TOUR 2 ALL
 
Désormais bien au fait de notre plan, les alliés devaient réagir. Et c’est là que le point faible de leur position se fit sentir. La profusion de décors causait un embouteillage de troupes qui empêchait de manœuvrer facilement. Tharaniel notamment était soumis à une pression maximum puisque notre fer de lance transperçait la charnière entre Gross Spaeven et Lauffeld et donc entre lui et Triarus et qu’il était de plus menacé à brève échéance par l’avance de Benoit. Avec dans l’absolu seulement 16 régiments contre 27 il était réduit à la défensive et il ne pouvait acheminer de renforts depuis ou vers l’extrémité du flanc gauche du fait de la forêt.
[Image: b3_rep10.jpg]
Crillon est repoussé hors de la redoute
 
Triarus et Jean Charles se décidèrent donc à sortir du bois et à prendre le grand plateau entre Montenaken et Lauffeld. C’était une très bonne décision puisque le point faible de notre dispositif était là. S’ils parvenaient à percer par ici ils pourraient acheminer les renforts de la droite et à menacer mon flanc.
 
Jean Charles fit donc avancer la brigade d’infanterie Albemarle et derrière elle la brigade de cavalerie Ilten à la rencontre des français de Clermont tandis que Triarus faisait avancer Mordaunt et une partie des troupes de Zastrow. Ses premières salves furent assez faiblardes puisque  seul le régiment Biron fut désorganisé.
[Image: b4_ang10.jpg]
Les anglais d’Albemarle viennent à la rencontre des français
 
La contre attaque alliée était en route et restait à voir si Yotu, qui n’était guère en veine jusque là, allait réussir à la contrer.
 
Tharaniel ouvrit le feu avec tout ce qu’il pouvait mais les résultats furent assez maigres mais il parvint tout de même à clouer les bataillons de Benoit au sol, en bas de la colline de Gross Spaeven, désorganisés.
 
La mêlée centrale se poursuivait mais les fissures apparaissaient puisque les grenadiers français déroutèrent le régiment anglais Pulteney. En revanche Tharaniel dépêcha ses dragons autrichiens d’élite contre mes grenadiers qui avaient investi le village et les déroutèrent pour réinvestir les ruines !


La suite du rapport de bataille avec les ordres de bataille, les considérations tactiques et les scores ICI

Comme toujours les commentaires sympas sont appréciés.
(Modification du message : 24-03-2019, 21:59 par Thalantir.)
Je suis pas un grand fan de cette période historique mais le rendu est très chouette !
Je ne l'étais pas non plus au départ, mais en s'y intérressant j'ai apprécié de plus en plus. C'est plus riche qu'on ne le pense. Et j'attends toujours que mes camarades de jeu montent leurs armées napoléoniennes car moi mes autrichiens sont prêts depuis longtemps ^^
(Modification du message : 27-03-2019, 11:54 par Thalantir.)