<a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/profile/3688-petitgars/?do=hovercard" data-mentionid="3688" href="<___base_url___>/profile/3688-petitgars/">@petitgars</a>:je précise avant tout que je ne suis pas généticien. Que j'ai juste fait pas mal de bio dans mon cursus.
Maintenant, c'est sûr que la consanguinité directe n'est pas la seule dangereuse. C'est la plus dangereuse, parce que tu partages forcément 50% de ton patrimoine génétique avec un parent direct.
Il y a eu des études qui ont montré que le patrimoine génétique en commun est du même ordre entre un groupe d'amis, et des cousins germains.
Je comprends bien ce que tu dis sur les mutations et la sélection. Et c'est vrai. Mais je ne vois pas le rapport avec la consanguinité. Puisque les mutations, c'est une histoire de fréquence, seule la taille de l'échantillon (enfin, le nombre de naissances) a un impact. Pas le caractère consanguin des reproductions. En gros, que la reproduction ait lieu entre deux cousins germains, ou entre deux individus aux patrimoines différents, tu as la même probabilité d'avoir une mutation.
Du coup, tu as un pool génétique de départ. Et il n'y a pas de raisons pour que la consaguinité diminue le pool de départ. La consanguinité peut avoir un impact fort sur les allèles exprimés (le phénotype). Mais ça ne devrait pas faire disparaitre d'allèles.
On a une vision biaisée de la consanguinité, en oubliant que longtemps, les petites communautés sont restées assez isolées. Au moyen-âge, le brassage génétique était assez limité.
D'un point de vue élevage, on arrive à sauver des races dont il ne reste plus que des effectifs très réduits. Alors c'est sûr que derrière, il faut un vrai schéma de sélection. Si c'est fait en amateur (type élevage canin), ça ne marchera pas. Parce que si en plus de pratiquer des croisements consanguins, tu élimines tout ce qui ne rentre pas dans le standard, là, tu appauvris vraiment le pool génétique.