Citation :
il y a 21 minutes, petitgars a dit :
<a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/profile/13533-boulicomtois/?do=hovercard" data-mentionid="13533" href="<___base_url___>/profile/13533-boulicomtois/">@Boulicomtois</a> : je ne suis pas expert non plus :)
pour moi, la consanguinité (directe ou indirecte) favorise le croisement des porteurs d’un allèle variant. Si tu prends un allèle donné, tu as une chance sur deux de le trouver chez ton descendant, et une chance sur 4 à la génération suivante. Au final, le « croisement » entre deux cousins est statistiquement équivalent (voire pire) au fruit de l’union d’un inceste avec un « étranger ».
Quand aux périodes féodales, les guerres, croisades et cie ont été le théâtre de certains brassages, que l’on retrouve dans le patrimoine mitochondrial, qui est quasiment exclusivement maternel.
Et donc nous sommes plutôt d’accord ?
Oui, on est plutôt d'accord. Les guerres et croisades, OK, mais c'était pas forcément fréquent pour toutes les petites communautés.
Par contre, je ne saisis pas bien ton histoire entre le croisement entre cousins germains , et celui du croisement d'un individu issu d'inceste avec un étranger... Enfin, si, je vois ce que tu veux dire, mais ton raisonnement ne tient pas:
tu compares un croisement entre cousins (12,5% de patrimoine en commun, si je ne me gourre pas) à un croisement "mixte" (0% de patrimoine en commun, théoriquement, mais pas en pratique.). Le problème, c'est pas la reproduction de l'individu issu d'inceste: c'est l'individu en question, en grande partie homozygote. C'est lui qui a énormément de probabilité d'exprimer des gènes recessifs délètères.