On fait un petit bond dans le temps pour aller à la bataille de Dettingen lors de la Guerre de Succession d'Autriche, rejouer pour l'occasion au Club 3M.
ORDRE DE BATAILLE
Armée Française
Général en chef : Maréchal de Noailles
Gramont
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
D'Olières
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
Berwick
Irlandais
Irlandais
Irlandais
La Marche
Dragons Français
Dragons Français
Hussars Français
Cherisey
Gendarmes
Cavalerie de Ligne Française
Cavalerie de Ligne Française
Cavalerie de Ligne Française
Contingent de flanc
Chaumont
Gardes Française
Gardes Française
Infanterie de Ligne Française
Laly
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
Infanterie de Ligne Française
Artillerie (1 Standard, 2 régimentaires)
Armée Anglo-Alliée
Général en chef : Roi Georges II
Brunswick
Garde Anglaise
Garde Hanovrienne
Garde Ecossaise
Pultney
Infanterie de Ligne Anglaise
Infanterie de Ligne Anglaise
Infanterie de Ligne Anglaise
Monroy
Infanterie de Ligne Hanovre
Infanterie de Ligne Hanovre
Infanterie de Ligne Hanovre
Prince de Hesse
Infanterie de Ligne Autrichienne
Infanterie de Ligne Autrichienne
Infanterie de Ligne Autrichienne
Infanterie légère Croate
Diemar
Dragons Autrichiens
Dragons Autrichiens
Cuirassiers autrichiens
Ligonnier
Dragons Anglais
Dragons Anglais
Cavalerie de Ligne Anglaise
Artillerie (2 Standards, 3 régimentaires)
LA BATAILLE
Le Roi Georges II s'est laissé piégé par le Maréchal de Noailles. Informé de la tentative d'encerclement dont son armée fait l'objet, le souverain britannique décide de défendre ses arrières en plaçant ses troupes en demi-carré. Les gardes britanniques et hanovriennes sont au centre du dispositif avec la cavalerie autrichienne. A l'arrière, pour faire face au troupes de Chaumont et Laly il a laissé la brigade autrichienne. L'objectif était de repousser les attaques de Laly tout en enfonçant les troupes de Gramont et de Noailles à l'Ouest. Pour réaliser la percée, les anglois disposent les brigades britanniques et hanovriennes de Monroy et Pultney juste derrière la rivière avec la cavalerie anglaise de Ligonnier. En appui sur une colline, l'artillerie britannique en supériorité devait couvrir l'attaque.
Côté français le maréchal de Noailles prend un risque important en divisant ses forces. Il a placé deux régiments de dragons sous le commandement du Marquis de La Marche au sud de l'autre côté du Main pour rejoindre les forces avancées de Chaumont et Laly. Ces dernières sont en marche pour prendre Aschaffenbourg et compléter l'encerclement de l'armée ennemie et le timing de leur assaut sera très important. Au final Noailles n'a gardé que les brigades Gramont, D'Olières et Berwick ainsi que la cavalerie de Chérisey pour bloquer l'armée ennemie.
La ligne de bataille britannique avance en ordre dispersé. Ligonnier lance une charge directe contre la première ligne française alors que le reste de l'armée n'arrive que péniblement à avancer. Il est aisé pour les français d'accueillir les cavaliers ennemis isolés avec une bonne salve qui les contraints tous à la retraite, à l'exception des cavaliers de la garde britannique qui engagent courageusement une mêlée furieuse mais indécise avec le premier bataillon de la brigade D'Olières. A l'arrière les autrichiens campent sur leurs positions, abrités derrière le Main dans les champs de maïs, dans l'attente des colonnes ennemies au sud. Les tirs de l'artillerie ne donnent pas grand chose.
Côté français la mise en place est tout aussi chaotique avec une bourde due à des ordres mal rédigés qui envoient la brigade irlandaise en colonne sur leur droite. Les troupes de La Marche galopent lentement le long du Main pour prendre l'ennemi à revers. Le reste des troupes reste sur place.
Les gardes à cheval britanniques poursuivent leur combat contre les français. Quant à Ligonnier il échoue à rallier ses troupes pour une seconde charge. En revanche l'infanterie croate s'infiltre dans le bois non loin de Dettingen à grandes enjambées. Ces tireurs confirmés font un carnage dans le bataillon français situé devant le gué lui infligeant deux pertes. Le Prince de Hesse, lui, n'arrive pas à mettre son infanterie en ordre de bataille face au sud.
La suite ici