Salut, j'ai fait une petite histoire pour un perso emblématique de mon armée, Lark Galio
Pour l'histoire de mon armée : Chapitre 1
bref, j'ai testé une histoire avec du suspens et de l'intrigue pour sortir un peut du récit typique. Sans pour autant faire un truc surréaliste de trofortitude.
Si vous avez la force de la lire et qu'elle vous a marqué, s'il vous plait faites moi vos remarques, ça ne prend pas plus de 5 min et ça m'aiderais grandement.
>> enjoy :)
version pdf online : http://www.scribd.com/doc/95053457/Fire-Fists-Chap2
CHAPITRE 2 : LA LÉGENDE
L'air était aussi chaud que le souffle d'un volcan. Le bruit assourdissant. L'éclat de diodes rouges faisait danser les ombres sur les murs de la cavité. Les parois de celle ci étaient brulantes de chaleur, rouge comme la lame d'un forgeron. De part et d'autre se déroulaient des câbles des toutes sortes et des écrans saturés de symboles à peine lisibles. Lark Galio était retenu dos au pilier central de la cavité. Bien qu'il n'en avait aucune intention Galio ne pouvais mouvoir son corps, ses épaules étaient retenus par un harnais métallique contre le mur derrière lui. Le bruit s'intensifia dans un vacarme insupportable, et une nouvelle bouffée de chaleur encercla le capitaine. Son cœur fit un bon quand l’appareil prit de la vitesse et chuta de plus belle. Autour du pilier central étaient adossés le reste de l'escouade de commandement du capitaine, et chacun d'eux étaient aussi muets que leurs chef. Galio brisa le silence, « 10 secondes », prononça t il. Les cinq hommes gonflèrent leurs poumons, fléchirent les jambes et empoignèrent leurs harnais des deux mains.
Le choc fut terriblement brutal, si puissant qu'il aurait brisé les os de n'importe quel homme. Mais les cinq guerriers qui était à bord n'en étaient pas, ils étaient des Astartes, et ils subirent le choc sans le moindre dommages. Galio enfonça son poing sur le bouton central de son harnais, celui ci libéra le capitaine. Galio libéra ses bras,agrippa le bolter au dessus de lui et attacha son épée à sa ceinture. Ses guerriers avaient fait de même. Le silence de l'atterrissage fut rapidement brisé, une grêle de projectiles frappèrent les murs du véhicule. Lorsque tous ses guerriers furent prêts Galio ordonna l'ouverture du module, et les palles qui les entourèrent s'abaissèrent avec fracas.
Pendant un instant l'estomac du capitaine se noua face à la vue qui s'offrait à lui, la terre désertique de la planète était couverte de cendres et de cadavres, et le ciel était recouvert de nuages rouge reflétant le massacre qu'ils surplombaient. L'instant qui suivit, les yeux de Galio se fixèrent sur la lame qui se ruait vers lui. Il recula d'un pas pour esquiver le coup, attrapa le poignet du traitre, le cassa d'un torsion de la main et retourna le glaive contre son porteur, qui s'écroula, l'arme plantée dans son gorgerin. Lorsque Lark détourna ses yeux du traitre à ses pieds et releva la tête, il contempla avec fierté la pluie de modules d'atterrissage qui tombaient comme des météores sur la planète.
Les comètes ardentes s’abattaient dans un rugissement de rétro fusées et de chocs assourdissants. Elles déversaient sur la terre meurtrie de cette planète des centaines d' Astartes en armure jaune soleil. Les Imperial Fists emmenés par l'intrépide capitaine Galio enfoncèrent les rangs de leurs ex frères en armure violette, les Emperor's Children, avec toute la haine et le dégout que leur trahison avait créée. Le combat le plus féroce que connurent Galio et ses hommes commença.
A peine trois heures plus tôt, Galio était à bord du Throne Gloria, en approche du système impérial de Throax. Le secteur conquit au nom de la Grande Croisade par les Emperor's Children qui abritait des gisements de prometeum d'importance capitale et qui avait été soumit par ceux ci même, au nom de l' architraître Horus. Les hommes de Fulgrim avait récupérés le secteur pour alimenter les forces du maître de guerre, avant d'aller le rejoindre dans sa quête du trône. D'un point de vue tactique il fut inconcevable que de telles ressources tombent au mains de l'ennemi, une flotte importante d'Imperial Fists fut donc envoyée pour s'opposer aux agissements des traitres et d'intercepter les renégats qui se dirigeaient vers le système.
Lorsqu'ils arrivèrent, en retard, la planète principale était déjà tombée. Et les traitres avaient sous contrôle toutes les infrastructures impériales. Les arrivants n'avaient donc plus d'autre choix que de reconquérir le monde, et de tuer tous les Emperor's Children qui s'opposeraient à eux. L'arrivée des vaisseaux loyaux à l'empereur avaient été fracassante. La flotte loyaliste fit pleuvoir le feu de l'empereur sur la planète, balayant de toute sa puissance toute forme de vie à sa surface par un bombardement d'une puissance incroyable. Les ogives thermonucléaires causèrent la mort soudaine de beaucoup de traitres prit au dépourvu et rasa des quartiers entiers de la capitale. Lorsque le bombardement s'arrêta il ne restait plus q'un seul bâtiment encore intact, le palais impérial, mais lorsque les Emperor's Children se relevèrent des décombres il ne purent contempler qu'une cascade opaque de modules d'atterrissage loyalistes leur tomber dessus. Leur fin était proche, mais combien pourraient ils encore emporter avec eux ?
La fusillade retentissait comme une tornade de bolts, accompagnée des éclairs puissants des armes a rayon et des grondements terribles des marcheurs de guerre. Les guerriers de l'empereur chargèrent leurs frères d'antan de plein fouet et massacrèrent sans pitié tous ceux sur leurs passage. Galio, en première ligne, emmenait son escouade à l'épicentre des combats. Une bannière de la 12ème légion claquait au vent à son flanc droit et son champion de l'autre. Galio abattait d'un bolt dans le crâne chaque traitre qu'il croisa, son index restait ferme et stoïque. Le rouleau compresseur impérial ébranla les défenses ennemis et frappa d'une telle force que la brèche ne pouvais être colmatée.
L'avancée des loyalistes fut stoppée net lorsqu'elle rencontra le gros des forces d'occupation renégates. Les guerriers en armure violette formèrent un barrage au pied du palais impérial, et attendaient de pied ferme leurs frères tombés du ciel. Les deux armées face à face se lancèrent l'une contre l'autre au pied du palais impérial. Le choc fut brutal et sanglant, dans cette bataille il n'y avait plus de place pour la stratégie et le zèle, c'était une boucherie à l'état pur, où la seul force brute faisait la différence. Les soldats tombés rapidement à cour de munitions se battirent armés de poignards, masses d'arme, crosses de bolter et même leurs poings.
Galio, au beau milieu des combats tomba lui aussi à cours de bolts. Il laissa tomber son dernier chargeur et déposa ses doigts sur le cuir du pommeau de son épée. Il murmura quelques mots inaudibles, serra ses doigts et tira l'épée d'or et d'acier qui reposait dans son fourreau. Il la porta devant sa tête à la manière des chevalier des temps passé et passa son pouce sur l'interrupteur qui dépassait à hauteur de ses doigts. Dans une odeur d'ozone la lame s'entoura d'un halo d'énergie crépitante du bleu du tonnerre. Armé de son épée, Galio découpa la chaire des traitres plus surement que s'ils étaient nus. Le sifflement de sa lame démembra, tua, décapita, trancha, transperça et acheva tous les insouciants qui osèrent se tenir devant lui. La victoire était indéniablement proche, et ce fut à cet instant qu'apparut le plus immonde des êtres.
Ses pas lourds faisaient retentir le sol. A fur et à mesure qu'il avançait l'air parut devenir de plus en plus épais et chargé d'une odeur immonde de mort. L'être immonde qui approchait avait la carrure d'un parfait Astartes, du moins se qu'il en restait. On pouvais difficilement reconnaître l'armure pourpre et violette de son ex légion, elle avait été agrémentée de reliques immondes : de la peau séchée et maculée de sang pendait, cloué à même l'acier de l'armure, des têtes humaines encore en décomposition pendaient à sa ceinture, des pics dépassaient de son dos ou été embroché des casques Astartes, et toute la surface vide de l'armure était maculée de sang séché et de cendres. La tête découverte de l'homme était terrifiante, sa peau terne était recouverte d' innombrables cicatrices sacrificielles et ses yeux étaient comme baigné dans un océan de tourments et de haine.
Galio eu un haut le cœur à la vue de ce monstre, comment avait il put être autrefois un de ses frères, comment avait il put en arriver là ? La haine emplissait la tête du capitaine, tout ce qu'il avait put voir jusqu'à présent n'était rien face à l'immonde personnage qui était bientôt à sa hauteur. Lorsque l' odeur nauséabonde toucha ses narines, Galio ne put retenir sa haine, il abandonna ses pensées soudainement pour se diriger à pleine vitesse vers le monstre en criant de tout ses poumons. La lame bleutée de Galio rencontra le métal de l'épée de l'autre, une lame argenté scintillante avec des quillons d'or et un joyau impie au bout du pommeau, dans une gerbe d'étincelles. Le traitre feignit un sourire moqueur et un gloussement qui mirent le capitaine hors de lui et décupla sa fureur. Les deux hommes se séparèrent et échangèrent attaques brutales et parades zélées. Galio avait affaire avec un épéiste doué. Les deux lames s'entrechoquèrent encore et encore dans des éclairs de lumière. Les deux hommes se donnaient en spectacle, autour d'eux les guerriers furent si subjugués par le combat qu'ils en oublièrent de combattre. Galio avait beau donner tout se qu'il pouvait dans des attaques vives et imprévisibles, l'épée d'argent bloquait chacun de ses assauts. Comment était-ce possible ? Le traitre attaqua à son tour, ses mouvements étaient fluides et propres, sa lame dansait face au capitaine, qui était de plus en plus en danger. Galio était contraint de reculer, il subissait les attaques du monstre. Alors que l'épée du capitaine bloqua une nouvelle fois l'arme possédée, l' Emperor's Children se rapprocha, empoigna l'avant bras du capitaine et lui écrasa le casque avec son front. Galio chancela en arrière, le traitre en profita pour frapper brutalement vers la tête du loyaliste. Galio s'abaissa de justesse pour éviter le coup, mais il était déjà trop tard.
D'une rapide rotation du poignet le traitre lacéra profondément le dos de son ennemi. Galio cria de souffrance. Son dos fut comme arraché de sa chaire par le tranchant de l'épée impie, son armure était en lambeaux et son sang maculait ses plaques jaunes d'un rouge infini. La douleur était immense, les anti-douleurs que son métabolisme sécrétaient en masse ne changeaient presque pas cette sensation. Le casque de Galio fut arraché par le coup suivant de la lame diabolique, laissant une balafre sanglante et profonde sur le visage parfait de l'homme souffrant. Il tomba à genoux devant le monstre, ses forces l'abandonnaient, son épée lui glissa des mains, paralysées de douleur. Son esprit lui aussi était paralysé, incapable de penser, ni de raisonner convenablement. Ses sens ne lui permirent pas de parer, ni d'esquiver le coup qui était partit pour le tuer. L'épée d'or et d'argent se précipita vers sa poitrine et la transperça en arrachant le cœur encore battant du capitaine. Galio n'avait jamais connut cette sensation auparavant, sentir son âme s'échapper de son enveloppe physique, sentir ses forces l'abandonner, sentir son corps se remplir d'un froid glacial, sentir son autre cœur ralentir, sentir son existence s'arrêter et la vie s'en aller. Son esprit se détachait de son corps alors que le démon continuait d'enfoncer l'arme plus profondément dans le corps défait du capitaine. Les yeux de Galio, paralysés et baignés de souffrances croisèrent ceux de la bête, eux baignés de jubilation et de jouissance.
Alors il la sentit, cette divine étincelle qui lui piquait le cœur, cette flamme qui lui réchauffa le corps, cette flamme qui lui rendit son âme, cette flamme qui lui rendit ses forces, cette flamme qui lui rendit ses sens, cette flamme qui lui rendit la vie. Galio, animé par ses dernières forces agrippa de sa main gauche le bras armé du monstre, de sa main droite il ramassa son épée tombée à ses pieds, salie par les cendre et son propre sang, et de toute les forces qui lui restait, il la précipita vers la gorge du monstre dans un cri qui résonna sur tout le champs de bataille. L'épée chargée d'énergie phénoménale pénétra par le cou, embrocha la tête du traitre et ressorti par le haut de son crâne, en emportant avec elle le peut d'âme qui lui restait. Le cadavre inanimé et répugnant de l'être vêtu de pourpre se fracassa sur le sol dur dans un craquèlement brutal de son armure, ses yeux n'abritaient plus que le noir du néant et de sa gorge se répandait un océan de sang qui roulait tout le long de son corps.
Le héros s'écroula, abandonné de toute l'énergie qui lui restait. Ses derniers gestes avait permit de tuer le traitre, mais lui coutèrent bien plus. Il n'avait plus la force de résister à sa fin imminente. Ses plais étaient profondes et infectés par la noirceur de l'arme qui les avait ouvertes. Sa poitrine le faisait souffrir énormément, le trou béant était irréparable, ses organes étaient déchiquetées et son sang jaillissait à flot. Il tomba le corps en avant, mais fut rattrapé par des bras bienveillants et se retrouva face à face avec Varro Corax, le porteur de bannière. Galio le contempla et malgré sa souffrance réussit à ouvrir la bouche, « l'honneur est sauf » furent les derniers mot qu'il prononça. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et son corps se relâchât, l'épée toujours serrée par ses doigts.
Ce jour là, le corps d'un des plus grands héros de l'imperium tomba. Mais alors que son corps lui avait été reprit, la flamme qui était enfouit au plus profond de lui brulait toujours. L'esprit de l'homme était toujours présent, prisonnier de l'enveloppe physique qu'était son corps. Ses muscles ne lui obéissaient plus, mais pourtant, son cœur continuait de battre. Le corps toujours vivace de Galio fut soigné par les meilleurs médecins de la flotte, ses organes furent remplacées, ses plaies lavées, soignées et refermées. Le corps parfait du capitaine était redevenu aussi fort que par le passé, mais son esprit ne sortait pourtant pas du comma, comme s'il n'avait pas envie de revenir, marqué par l'horreur et le dégout des événements présents. Mêmes les appels les plus désespérés de ses frères ne l'affectait, nombreux furent les hommes qui essayèrent, mais aucun ne parvint à le tirer de son sommeil infini.
Lorsque la flotte fut rappelée à l'empereur, Galio n'avait toujours pas fait signe de vie, son esprit flottait toujours dans les nimbes entre la réalité et le néant. Son corps inerte comme le marbre était voué à rester endormit jusqu'à la fin des temps. Avant le départ et afin de rendre le plus grand des honneurs à leur courageux frère capitaine, le corps de Galio, dans sa plus belle armure et recouvert de son épée, fut recouvert d'un sarcophage de marbre blanc à son effigie et déposé dans la plus grande et la plus belle salle du palais impériale de la capitale, où étaient exposée la statue de l'empereur et de ses plus grands héros. Au pieds de sa tombe figurent les mots suivant : « Ici repose Lark Galio, le plus grand des héros. Seul l'appel du plus vigoureux des guerrier pourra à jamais ranimer la flamme de sa volonté ».
… telle fut la légende
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