Une P'tite Histoire D'elfes Noirs

3 réponses, 8344 vues


bonjour à tous. Voilà je fais Les Elfes Noirs (EN pour les intimes) et les caractéristiques de ce peuple sont bien détaillées dans le LA et j'ai eu envie de faire moi aussi une petite histoire à leur sujet.


L'attaque de cette ville côtière ne s'était pas déroulée comme prévu. En effet, la garnison du petit port avait été renforcée dans la journée sans que les espions de Kareth en aient eu conscience. Mais cela ne dérangeait pas Kareth: il rapporterait plus d'esclaves à Har Ganeth même s'il devrait payer un plus lourd tribut en hommes. Il s'attendait à une faible résistance et avait préparé ses troupes en conséquence, mais les humains étaient en surnombre.


Cependant, ses guerriers étaient les plus forts, il le savait et le voyait: où tombait un de ses corsaires mouraient quatre miliciens.Ces derniers semblaient sur le point de se rendre mais quelqu'un au milieu du groupe réussissait à maintenir une certaine cohésion dans les troupes. Kareth devina que c'était là que se trouvait le commandant de la garnison. En langue humaine, Kareth cria:


-<i>Toi, là-bas, battons nous!</i> en pointant son doigt vers leur chef. Celui-ci ne répondit pas mais s'avança d'un pas déterminé au centre de la pièce où s'étaient regroupés ses hommes. Kareth en fit autant. Il dégaina son épée, crépitante de magie, et sourit en sentant le fourmillement familier lui parcourir le corps. La lame de son adversaire dégageait également une aura magique, mais beaucoup plus faible.


L'humain s'élança soudain et l'elfe esquiva facilement le coup en bondissant de côté. Puis, il contre-attaqua et les deux épées se rencontrèrent en grésillant. Kareth fit un petit geste dans son dos et jeta un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule. On l'avait compris. Il échangea encore quelques passes avec son ennemi et, bien qu'il était certain de pouvoir le terrasser facilement, il ne put s'empêcher de hocher la tête en réponse à la question muette de son assassin, dans le dos du commandant. Ce dernier se retourna pour voir ce que Kareth fixait au-dessus de son épaule mais avant qu'il ait achevé son mouvement, l'assassin lui avait fendu le coeur à travers son armure. Les miliciens, abasourdis par cette fin et de n'avoir pas remarqué l'homme en noir, se laissèrent capturer.


En voyant cela, Kareth sentit une vague de bonheur jaillir en lui: il tuerait deux ou trois de ces humains, pour son plaisir, et les autres seraient vendus soit comme esclaves, soit comme victimes sur l'autel de Khaine, le Dieu à la Main Sanglante.


L'Arche Noire quitta la bourgade, fendant les flots, aussi silencieuse qu'à l'arrivée et ne laissant derrière elle que des ruines et des maisons abandonnées. La ville jonchée de cadavres ne serait découverte qu'au petit matin et Kareth serait loin...


Donnez-moi vos avis. Merci


( et merci à Ingos)


Hello,


Je me permets une petite critique de ton texte, principalement en ce qui concerne la forme :


- le texte en italique - <i>niet</i>. L'italique marche bien pour mettre en évidence un mot particulier, mais il est assez pénible à lire quand il faut se fader plusieurs paragraphes. En prime, sauter une ligne entre chaque paragraphe rendra le texte plus agréable à lire.


- orthographe - da, yabon.


- syntaxe, style & grammaire - quelques passages à revoir :




Citation :Ces derniers <b><i>semblaient</i></b> sur le point de se rendre mais quelqu'un au milieu du groupe <b><i>semblait</i></b> maintenir une certaine cohésion dans les troupes

Peut-être faudrait-il trouver un synonyme de "sembler", ou tourner la phrase de manière à faire disparaître cette répétition.




Citation :Kareth fit un petit geste <b><i>dans son dos</i></b> et jeta un rapide coup d'oeil <b><i>dans son dos</i></b>.

Même histoire : le deuxième "dans son dos" est clairement en trop et rend la phrase maladroite.




Citation :Ce dernier se retourna pour voir ce que Kareth fixait au-dessus de son épaule mais il <b><i>n'eut pas</i></b> achevé son mouvement <b><i>que</i></b> l'assassin <b><i>lui avait déjà</i></b> fendu le coeur à travers son armure.

J'ai l'impression qu'il y a un souci de concordance des temps là... (pas sûr)




Citation :Les miliciens, <b><i>abasourdis de cette fin</i></b> et de n'avoir pas remarqué l'homme en noir, se laissèrent capturer.

Normalement, la tournure est soit "abasourdi de + [verbe]", soit "abasourdi par + [substantif]"


****


Cresson me souffle, après vérification : ma dernière remarque n'est pas forcément vraie. N'empêche que "abasourdi de cette fin" me titille un peu les yeux. Peut-être que je me gourre, va savoir.


****


Voilà mes deux kopecks, je laisse à d'autres le soin de commenter le fond ou l'histoire en elle-même :o)


--


A.K.

(Modification du message : 14-11-2006, 17:17 par Ingos Strakh.)

Moi je trouve ca un peu court, et le fait que les soldats se laissent capturer en sachant qu'ils vont mourrir ou être torturés me semble bizarre.


Et j'ai pas trop compris l'histoire de l'assassin


Citation :Moi je trouve ca un peu court, et le fait que les soldats se laissent capturer en sachant qu'ils vont mourrir ou être torturés me semble bizarre.
Et j'ai pas trop compris l'histoire de l'assassin

Bon on va recommencer dou-ce-ment...


Alors voilà en fait c'est un petit village de petits humains qui se fait attaquer par des méchants elfes.


Alors le capitaine des elfes qui sont noirs (appelons-les elfes noirs) décide de lancer un défi au capitaine des gentils-humains-qui-n'ont-rien-fait-et-même-que-c'est-injuste. Pendant que les deux personnages cités plus hauts se battent, le méchant n'elfe il appelle un assassin pour l'aider ( Ouh le vilain! ) et alors l'assassin en question il tue le capitaine humain dans le dos.


Ca va maintenant?


--Aénur-- j'croyais que c'était clair...


PS: euh, qulqu'un peut me dire où j'ai écrit que les miliciens (humains) savaient qu'ils seraient réduit en esclavage?


PPS:Pour la longueur, il y en a qui font plus court, mais si tu veux, je ne t'interdis pas d'écrire une suite...