[Concours] pour une poignée de datas

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D'acc merci!
Ouai c'est fun! J'aime bien les histoires qui restent un peu obscures.
Merci!

"Il avait raison cet imbécile..."
L'Analyste Général affichait un état entre l'étonnement et la placidité.
"Bon que dit le Très Saint Manuel pour ce type de cas?" Demanda l'Analyste Général.
Seul le silence de la pièce ou se trouvait le synthétique de l’Ordre des synthétiques de l’Intelligence Suprême (||OSIS||) semblait lui répondre.
"Va pour la section des "étranges boucles temporelles" alors..." Dit l'Analyste Général.
"Finissant de manière sentimentale... Finissant de manière.. mmm... ah voilà; une étrange boucle temporelle finissant de manière violente. Ce qui nous revois au paragraphe I{*%2R}K".

"ouvrez la porte et partez chercher le chat"
Un humour vacillant entre Pratchett et Damasio avec une pincée d'Asimov. Toutefois, l'ensemble est un peu lourd. J'ai conscience que les répétitions sont voulues mais celle-ci couplées avec des phrases très alambiquées qui ont une grande portée philosophique couplée à du langage technique ... En gros c'est chaud à aborder.

PS j'ai vu au moins une faute sur "violente" que tu as orthographié "violante"
(Modification du message : 19-08-2019, 17:34 par Lucius Forge.)
Qu'est ce que j'ai encore fait, moi ? Pourquoi ça me retombe sur la mouille st'histoire ?

le squat
c'est la rentrée littéraire on dirait
Merci pour l'analyse, et le sinpe de faute!
Malgré la critique de lourdeur, ça fait hyper plaisir merci!

On va sortir du trou... Quelle plus belle excuse qu'aller à la recherche d'un chat?
Était-ce la première fois? était-ce déjà arrivé auparavant? L'Analyste Général semblait en tous les cas savoir qu'il fallait suivre le long couloir qui reliait la pièce ou il se trouvait juste avant d'en avoir franchit la porte.
Le couloir mesurait exactement 325,456 mètres avant d'atteindre une nouvelle porte, c'est précisément ce que le compteur de l'Analyste Général lui affichait lorsqu'il désarma le système de sécurité de la porte.

Ouverte, ses capteurs de luminosité lui affichaient 90.000 Lux, ce qui semblait correspondre à la luminosité sur terre du "soleil" dont parle parfois le Très Saint Manuel.
Atteignant ces valeurs, des dizaines de micro capteurs se mirent en marche, drainant toute l'énergie de l'Analyste Général, le clouant sur place. Mis à part ces capteurs, seul le compteur de luminosité semblait fonctionnel, indiquant en temp réel le nombre de Lux sous lequel il était, stationnaire.

Lorsque le compteur de luminosité n'affichait plus qu'une centaine de Lux, les micro capteurs se désactivèrent, laissant à nouveau l'Analyste Général libre de ses mouvements.
"Me voilà bien rechargé!" dit-il gaiement.
Dans la pénombre de la lumière de la lune, sa caméra se mis en mode infra rouge pour au moins percevoir le principal de l'environnement l'entourant.
Derrière lui, sans trop de surprise, une porte qu'il venait d'ouvrir, et autour une construction architecturale de béton aux formes angulaires et déconstruites. Sans trop de notions d'architecture, l'Analyste Général semblait percevoir une forme d'agressivité dans cette construction.

Devant lui, en face et peut-être tout autours du bâtiment, une vie animale et végétale foisonnante. Celles-ci s'exprimaient par la présence de mousses diverses, de trace de pas au sol, de plantes exubérantes, et enfin d'arbres de toutes sortes entres-mêlés avec tout le reste de la végétation. Et une quantité étonnante d'insectes bigarrés et fluorescents. Verts, jaune, bleu, rouge, orange... Des nuées d'insectes volants, grimpants sur les fleurs, sur les arbres...

"Hé bien tout ça à l'air vraiment fantastique" dit l'Analyste Général, "mais malgré mes capteurs je n'y voit rien, attendons le jour" dit l'Analyste Général.
Il ferma alors la porte derrière lui, et se mit en veille stationnaire.
Son compteur indiquait 06h34 quand la luminosité fut suffisante pour reprendre ses recherches. Comme le très Saint Manuel le lui ordonnait, il se mit en quête d'indices pour retrouver le chat.

Aucune trace de pattes de chats au sol, mais ceux-ci étaient peut-être trop petit pour marquer le sol de toutes façons recouvert d'une épaisse couche de litière et de mycélium avant d'atteindre le mull qui aurait doucement marqué les pattes du chat.
Dans les feuillages environnant il aperçu des poils qui après une rapide analyse lui indiquait la présence de loups, renards et quantité d'animaux à poils mi-longs, mais toujours pas de chats.

"Voyons donc !" s'exclama l'Analyste Général.
"Où vais-je trouver ce foutu chat ??? " s'impatienta l'Analyste Général. Son protocole lui dictait de chercher une autre piste, en commençant par les bases de données qui lui étaient fournies avec sa mémoire.

"Évidemment..." commenta-t-il.
"Dans les villes" conclut-il une micro seconde après.

Sans plan de sa position, il se connecta à un satellite pour obtenir une vue cartographiée de la région. Il en profita pour essayer de repérer des chat depuis le satellite mais manque de chance, le taux de rafraîchissement des satellites étant limité pour économiser ses ressources, il ne pouvait compter que sur un cliché plus ou moins toute les semaine, en fonction de l'arc de progression du dit satellite autour de la terre, et de son exposition au soleil.
"bon... La première ville est à 26,558 km d'ici" observa-t-il.
"En avant !" décida-t-il d'un pas assuré.

Les kilomètres passèrent les un après les autres, même si l'Analyste Général allongea un peu la distance en choisissant les chemins les moins envahis de faune.
à mi-chemin, l'Analyste Général sorti des bois et rejoignit une petite route de bitume, visiblement délaissée depuis longtemps. En effet, la végétation avait morcelé le chemin et d'épaisses branches de ronces avaient renversées des pans entier de bitume, créant parfois des cavités dans le sol.

à 2 km de la ville, les premiers véhicules abandonnés et mangés par la rouille, étaient devenu l'abris confortable de divers animaux.
Et cette fois-ci l'Analyste Général y repéra quelques poils de félins.
"aHA!" s'écria l'Analyste Général.
Maiheu !

le squat
victime
L'Analyste Général avait enclenché toutes ses caméras, tous ses capteurs. Comme tout bon synthétique de l’Ordre des synthétiques de l’Intelligence Suprême (||OSIS||), il avait en temps normal une apparence vaguement humaine: une tête dont la peau synthétique reflétait la lumière de manière excessive, à mi chemin entre du plastique et du verre. Celle-ci était marbrée de découpes utiles lorsqu'il activait ses capteurs. Dans cette condition de chercheur, des dizaines de capteurs articulés lui ouvraient le visage et l'éclatait comme le feuillage d'un palmier d'où sortait des dizaines de fins bras mécaniques, comme les pistils d'une fleur totalement épanouie.

Les poils étaient roux et mi-long; précisément 6,234 cm pour celui qu'il analysait. La souplesse du poil indiquait qu'il était récent, d'autant plus que d'autres plus anciens, indiquant que les habitudes de passages de l'animal, étaient entassés sous celui-ci.
Mais ça n'était visiblement pas le seul félin qui passait par là. L'Analyste Général observait maintenant des dizaines de poils différents, comme tout un gang d'animaux en voyage.
Malgré l'épaisseur de la litière de feuillage au sol, l'Analyste Général observa un affaissement, indiquant qu'ils se déplaçaient bien en nombre.
Des traces de pattes de quartes chiens d'au moins 50 kg étaient eux bien visibles, et d'autres encore devaient certainement les suivre vu les différents poils que l'Analyste Général ne cessait de décompter.

En plein milieu de l’affaissement, la présence de traces de pas humain le stoppa net dans ses recherches.
Du 39 européen, sans doutes trop grand vu l'étrange position des pas. La forme de la semelle évoquait des pantoufles et les quelques poils synthétiques mélangés aux autres poils confirmaient cette intuition.

"Un... Humain?" Bredouilla L'Analyste Général.

Décidé, un peu obsédé par cette nouvelle découvert, mais aussi un peu inquiet, il s'empressa de rejoindre la destination des pantoufles.

"Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire" dit l'Analyste Général plutôt énervé.

Arrivé en ville, il devenait beaucoup plus difficile de suivre les traces. Le bitume, bien que largement recouvert de boue, de litière et d'humus marquant facilement les empreintes de pas, par moment celui-ci ne se laissait pas faire et donnait alors plusieurs échappatoire possibles aux traces de pantoufles.

Non sans mal, l'Analyste Général trouva finalement le point d'arrivée des traces de pas.

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