Youtube a vraiment dégénéré : c'était l'enfant du net. Du contenu gratuit, sans publicité, avec des gens qui faisait des trucs en mode explorateur, avec de la naïveté et peu d'arrière pensée. Ceux qui allait devenir des tenors se lançaient sans vraiment penser qu'un jour ça serait leur job. Youtube, c'était un truc d'amateur, il était inconcevable d'y devenir professionnel.
Et après ? Youtube est devenu aux yeux de tous une source de profit. Pour son propriétaire, pour les publicitaires, mais aussi pour les youtubeurs. Les vidéos ont commencé à avoir des pubs de plus en plus intrusives. Les youtubeurs voulant gagner leur vie par se média ont essayé de tourner ce système à leur avantage, mais ils ont bien été fourré par Youtube et sa logique d'algorithme.
C'est du génie : les youtubeurs suivent les consignes implicites de la plateforme, faisant les choux-gras de Google. Youtube a perdu sa gratuité : maintenant, les spectateurs sont sans cesse sollicité pour "vendre" leurs données personnelles. Pire : avec les histoires de don, c'est une manière de fidéliser un consommateur-captif. Il n'y a plus que du calcul de la part de Youtube. L'internaute est devenu une ressource à miner comme une autre.
Et quand (là dessus) je vois un youtubeur mendier, ça me dégoûte à 3 niveaux :
- ça me rappelle qu'à une époque on nous foutait la paix à ce sujet, j'ai maintenant l'impression de reprendre le métro à Paris
- ça me rappelle qu'une multinationale cynique revend mes données perso à de grandes industries qui hypocritement disent que ce n'est que pour mon bien
- et tout ça en voyant bien que le youtubeur qui déclenche tout ça chez moi est un pauvre bougre qui a juste envie de se payer des pâtes, de faire un job pas trop chiant et qui je l'espère veut divertir. Le type est un engrenage et il n'a même pas la chance de le voir.
Et là encore, c'est juste pour tout se qui est hobby, jeux vidéos et j'en passe. A la limite je m'en fous, ça n'a pas d'impact. Mais quand ça touche des sujets sociaux et moreaux, j'me dis qu'il y a des trucs qui vrillent sérieusement. L'application d'une logique commerciale, je trouve ça amusant. Transformer la valeur de la farine et des œufs pour faire des crêpes, transformer la valeur des crêpes pour en faire des crêpes à 1€, c'est le feu.
Par contre, quand ça touche à la moral, j'ai l'impression que l'on en revient à la belle époque de la vente d'indulgence. Et quand ça touche des sujets sérieux ... c'est tellement pire. Entre la qualité des sois-disants professionnels aux articles vraisemblablement orientés, des zététiciens de tout poil qui sortent la rhétorique du pauvre et des vulgarisateur visiblement non-calés, c'est à se les bouffer. J'regarde plus, je m'en porte pas si mal. Alors qu'à côté comme le dit si bien Egill, on retrouve des cours universités entiers, des conférences complètes et des discours non coupés. Et puis des livres audios, genre toutes les Lumières, entre autre.
Et après ? Youtube est devenu aux yeux de tous une source de profit. Pour son propriétaire, pour les publicitaires, mais aussi pour les youtubeurs. Les vidéos ont commencé à avoir des pubs de plus en plus intrusives. Les youtubeurs voulant gagner leur vie par se média ont essayé de tourner ce système à leur avantage, mais ils ont bien été fourré par Youtube et sa logique d'algorithme.
C'est du génie : les youtubeurs suivent les consignes implicites de la plateforme, faisant les choux-gras de Google. Youtube a perdu sa gratuité : maintenant, les spectateurs sont sans cesse sollicité pour "vendre" leurs données personnelles. Pire : avec les histoires de don, c'est une manière de fidéliser un consommateur-captif. Il n'y a plus que du calcul de la part de Youtube. L'internaute est devenu une ressource à miner comme une autre.
Et quand (là dessus) je vois un youtubeur mendier, ça me dégoûte à 3 niveaux :
- ça me rappelle qu'à une époque on nous foutait la paix à ce sujet, j'ai maintenant l'impression de reprendre le métro à Paris
- ça me rappelle qu'une multinationale cynique revend mes données perso à de grandes industries qui hypocritement disent que ce n'est que pour mon bien
- et tout ça en voyant bien que le youtubeur qui déclenche tout ça chez moi est un pauvre bougre qui a juste envie de se payer des pâtes, de faire un job pas trop chiant et qui je l'espère veut divertir. Le type est un engrenage et il n'a même pas la chance de le voir.
Et là encore, c'est juste pour tout se qui est hobby, jeux vidéos et j'en passe. A la limite je m'en fous, ça n'a pas d'impact. Mais quand ça touche des sujets sociaux et moreaux, j'me dis qu'il y a des trucs qui vrillent sérieusement. L'application d'une logique commerciale, je trouve ça amusant. Transformer la valeur de la farine et des œufs pour faire des crêpes, transformer la valeur des crêpes pour en faire des crêpes à 1€, c'est le feu.
Par contre, quand ça touche à la moral, j'ai l'impression que l'on en revient à la belle époque de la vente d'indulgence. Et quand ça touche des sujets sérieux ... c'est tellement pire. Entre la qualité des sois-disants professionnels aux articles vraisemblablement orientés, des zététiciens de tout poil qui sortent la rhétorique du pauvre et des vulgarisateur visiblement non-calés, c'est à se les bouffer. J'regarde plus, je m'en porte pas si mal. Alors qu'à côté comme le dit si bien Egill, on retrouve des cours universités entiers, des conférences complètes et des discours non coupés. Et puis des livres audios, genre toutes les Lumières, entre autre.