Histoire guerrière et militaire, de la fronde aux armes autonomes

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Pour les arcs, faut prendre en compte la façon de tirer aussi. Parce que l'arc anglais pouvait tirer à 300m en cloche, mais pas en direct. Le tir en cloche avait une très faible précision mais c'était l'effet de masse qu'on recherchait. Il était très improbable de toucher une cible en mouvement à 300m de distance.

Les armes à feu portatives au début avaient une portée très faibles, 50 m c'est même un peu trop généreux à mon avis pour les premières arquebuses. Ces armes avaient une précision aléatoire Tongue
Leur intérêt résidait dans leur maniabilité (par rapport à un arc ou même une arbalète), leur facilité d'utilisation (comparé à un arc ou une fronde qui demandent un savoir faire) et leur pouvoir de pénétration/d'arrêt.
Par exemple à Pavie, la chevalerie française a été décimée par un régiment d'arquebusiers qui est venu sur son arrière garde, tirer quasiment à bout portant en profitant de l'encombrement du terrain et de l'incapacité du lourd régiment à manœuvrer. Certains arquebusiers se faufilaient carrément au milieu des cavaliers. Il semblerait que le tir à longue portée était peu efficace (les balles perdaient leur pouvoir pénétrant, leur précision etc..) mais terrible à bout portant.

L'utilisation à longue portée (environ 50m donc) de ces armes s'est surtout développé avec le mousquet, qui est un allongement de l'arquebuse, et qui au départ avait besoin d'un pied.

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RE: Armes à flèche et armes à poudre, jusqu'où iront-elles? - par Mattbab - 28-01-2020, 13:10