Histoire guerrière et militaire, de la fronde aux armes autonomes

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En jeter sur le champ de bataille (quand on avait des armes ni trop précises, ni trop léthales, assez vite au XXème siècle, on s'est dit que le kaki et le bleu horizon, finalement, c'était pas si pourri que ça) et l'efficacité des armes, ce sont deux choses différentes.

Tout dépend de l'approche que l'on a de la guerre: soit pragmatique: l'efficacité avant tout et le reste ça passe après, ou une certaine idéologie de la guerre qui fait passer l'efficacité au second plan... Quand ce dernier cas survient (et la France est assez spécialiste du genre) contre un adversaire pragmatique, généralement ça fait pas long feu....

Mais pendant longtemps, effectivement, la parure, le fait de se rendre impressionnant, jouait un rôle très important sur le champ de bataille et à côté: on enrobe la guerre de tout un décorum histoire d'être plus impressionnants (et peut-être histoire de la rendre moins insupportable: on fait rêver avec les froufrous et les pompons et on évite de trop parler de la boucherie/charcuterie et des traumatismes qui se cachent derrière).

Je doute franchement que la fronde ait été abandonnée par "coquetterie"..... Sinon on aurait jamais adopté les armes à feu en masse, et on aurait conservé le casque corinthien.

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RE: Armes à flèche et armes à poudre, jusqu'où iront-elles? - par Egill - 28-01-2020, 19:21