Histoire guerrière et militaire, de la fronde aux armes autonomes

95 réponses, 20446 vues

Il y a une explication bien plus simple : la praticité et l'efficacité.

Il est bien plus rapide et facile d'apprendre le maniement d'une arme à feu que de former le pékin lambda à devenir un archer passable.

Pour avoir fait de la chasse à l'arc, le degré d'exigence est énorme par rapport à la chasse au fusil : tu dois t'approcher plus prêt donc bien plus de chance de te faire repérer, le projectile est arrêté par les frondaisons, la projectile allant moins vite tout en ayant pas une trajectoire rectiligne, tu dois anticiper le déplacement de cible un minimum, il est difficile de tuer un animal d'une flèche sauf grande compétence ou gros coup de bol, ce qui amène parfois à devoir achever la bête (un ragondin mâle tourné berserk dans mon cas Sad ) avec le matos qu'il faut, bref, c'est vraiment pas aisé du tout. D'autant que les occasions de s'entraîner sont rares...pour des chasseurs du néolithique qui le faisaient tous les jours, c'était bien entendu une autre histoire Smile .

Généralement pour le gros gibier, si tu lui plantes une flèche au bon endroit, la bête met un petit moment à décéder et tu dois la suivre discrètement jusqu'à ce qu'elle tombe.

Pour la fronde, c'est encore plus long car la maniement n'est pas évident (il faut la faire tournoyer comme il faut, lâcher la bande au bon moment, éviter de se blesser bêtement avec l'engin, etc...).

Dans l'Antiquité comme il n'y avait pas de technologie supérieure à la fronde et qu'il devait s'en contenter, j'imagine que l'entraînement devait bien prendre plusieurs heures par jour : si tu voulais manger de la venaison, pas le choix, fallait envoyer le galet au but Wink . Nécessité faisait loi.

Messages dans ce sujet
RE: Armes à flèche et armes à poudre, jusqu'où iront-elles? - par Jalikoud - 28-01-2020, 19:58