Aventures - Le jeu de rôle sur Ulule

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Mais les bouquins s'ils étaient soi-disant prêts à être livrés ils sont devenus quoi exactement ?
Et aussi que l'auteur ait à voir avec la non livraison du truc sûrement (enfin dans le cas où c'était effectivement prêt à être livré), mais la responsabilité d'un non remboursement c'est forcément celle de SD. Je veux dire l'argent du financement qui en théorie devrait être remboursé aux bakers c'est bien SD qui l'a reçu, et non pas Mayhar.
Après ça à priori ce sera discuté dans l'autre procédure en cours si j'ai bien compris.
(Modification du message : 27-05-2020, 13:23 par Jackard.)
Ils n'étaient pas prêts à être livrés, mais prêt à être produit. Or si l'auteur ne livre pas le texte hein ....

Après comme le dit LQEA, à mon avis SD s'est retrouvé dans la mouise à cause d'autres affaires (et peut-être à cause de sous engagés dans ce projet, j'ai pas le détail). Du coup ils sont aussi fautifs de ne pas rendre les sous sauf si des dispositions particulières de la loi leur permette de garder l'argent le temps que les affaires en cours soient jugées. Mais là encore j'ai pas le détail et il faudrait que je potasse la loi (mais j'ai autre chose à foutre).
Ceci dit, le fait de avoir quand faire signer les contrats, c'est un peu le job de base d'un éditeur. Donc sans la signature de l'auteur (Mahyar) & la signature des droits sur l'univers (Aventures), lancer la campagne Ullule est déjà limite (on peut se dire qu'on a encore 1 mois pour régulariser les signatures, si on est sûr de son coup, ça passe), mais ne pas l'annuler 48H avant la fin relève de la faute professionnelle caractérisée pour Sans-Détour.
(Modification du message : 27-05-2020, 14:43 par SuperTAZE.)
(27-05-2020, 14:42)SuperTAZE a écrit : lancer la campagne Ullule est déjà limite (on peut se dire qu'on a encore 1 mois pour régulariser les signatures, si on est sûr de son coup, ça passe), mais ne pas l'annuler 48H avant la fin relève de la faute professionnelle caractérisée pour Sans-Détour.
C'est pas faux et je l'ai d'ailleurs précisé. En l'occurrence, le gag c'est que les deux parties ont un peu pris les bakers en otage pour se faire chanter... L'auteur qui ne livre pas (tant qu'il n'a pas plus de sous ?) et l'éditeur qui lance quand même le financement (parce qu'il a besoin de sous en urgence ?).
Effectivement, les dindons de la farce, ça reste quand même les mecs qui ont payé la préco. L'idée était surtout de souligner que si SD est en tort, faudrait pas présumer qu'ils n'auraient pas livré si Mahyar avait rempli sa part du contrat : les torts sont partagés entre les deux.

le squat
en même temps, qu'allaient ils faire dans cette galère ?
(27-05-2020, 13:42)Lucius Forge a écrit : Ils n'étaient pas prêts à être livrés, mais prêt à être produit. Or si l'auteur ne livre pas le texte hein ....

Ah oui d'accord donc en fait on est encore une fois face au fameux tour de magie de SD dans lequel ils transforment les sous des bakers en fumée LOL

@ la queue en airain : oui pour les torts partagés pour la non livraison, mais le problème du non remboursement je ne vois pas comment on peut ne pas l'imputer entièrement au porteur du projet. C'est deux problématiques différentes à mon sens, la non livraison n'est pas sensée forcément déboucher sur un non remboursement des précos.
(Modification du message : 27-05-2020, 16:31 par Jackard.)
(27-05-2020, 16:26)Jackard a écrit : Ah oui d'accord donc en fait on est encore une fois face au fameux tour de magie de SD dans lequel ils transforment les sous des bakers en fumée
Being, ils ont bien été aidés, là, justement, c'est tout le propos : ils ont pas eu les textes pour faire les bouquins. De fait, ça devient compliqué.
Ils sont responsables de pas avoir assuré leur réception avant de lancer le bouzin, c'est vrai. Mais si déjà qu'ils se foutent dans la merdre ya un gars qui leur lance des parpaings pour les y faire couler...

le squat
shit happens
(27-05-2020, 13:21)Jackard a écrit : Et aussi que l'auteur ait à voir avec la non livraison du truc sûrement (enfin dans le cas où c'était effectivement prêt à être livré), mais la responsabilité d'un non remboursement c'est forcément celle de SD. Je veux dire l'argent du financement qui en théorie devrait être remboursé aux bakers c'est bien SD qui l'a reçu, et non pas Mayhar.
Après ça à priori ce sera discuté dans l'autre procédure en cours si j'ai bien compris.

(27-05-2020, 13:42)Lucius Forge a écrit : Après comme le dit LQEA, à mon avis SD s'est retrouvé dans la mouise à cause d'autres affaires (et peut-être à cause de sous engagés dans ce projet, j'ai pas le détail). Du coup ils sont aussi fautifs de ne pas rendre les sous sauf si des dispositions particulières de la loi leur permette de garder l'argent le temps que les affaires en cours soient jugées. Mais là encore j'ai pas le détail et il faudrait que je potasse la loi (mais j'ai autre chose à foutre).

Comme ici il s'agit d'une prévente avéré, l'éditeur est obligé de rembourser si les consommateurs le lui demande; SD refuse pour l'instant toute demande malgres les nombreuse notifications de la répression des fraudes sur le sujet, SD à aussi refusé plusieurs RDV de conciliation avec un médiateur de la DGCCRF; donc là aussi ils se mettent en illégalité, ce qui fait craindre pour l'argent car si ils l'ont utilisé à autre chose là c'est plus le meme cas de figure, c'est une affaire pénale pour escroquerie.


Par contre il est vraie qu'au niveau des textes ils ne les avaients pas, par contre le livre d'art book oui, l'épouse du joeur du grenier (je sais plus son nom) a bien confirmé qu'elle avait livré l'artbook complet et au final elle n'est toujours pas payé.

(27-05-2020, 14:42)SuperTAZE a écrit : Ceci dit, le fait de avoir quand faire signer les contrats, c'est un peu le job de base d'un éditeur. Donc sans la signature de l'auteur (Mahyar) & la signature des droits sur l'univers (Aventures), lancer la campagne Ullule est déjà limite (on peut se dire qu'on a encore 1 mois pour régulariser les signatures, si on est sûr de son coup, ça passe), mais ne pas l'annuler 48H avant la fin relève de la faute professionnelle caractérisée pour Sans-Détour.

C'est exacte tout éditeur normalement fait signer le contrat avant toute action, car un éditeur décide d'éditer un livre doit faire une avance des frais à sa charge, il prend un risque sur le livre (c'est un pari sur l'auteur et son livre) et pour se prémunir de tout risque le contrat est la seul chose qui protege aussi bien l'auteur que l'éditeur.
la DDPP (anciennement repression des fraudes) vient d'adresser un message à chaque personne ayant saisi cette derniere concernant le projet adventure, le voici:

Citation :Vous avez adressé à la DDPP du Rhône une réclamation à l'encontre de la société d'édition SANS-DETOUR, concernant le financement participatif du projet Aventures-le jeu sur la plateforme Ulule. Vous indiquez avoir souscrit à ce projet sans jamais recevoir les contreparties prévues, ni aucun remboursement.
Je vous précise que la DDPP du Rhône a mené une enquête, qui a abouti à la transmission au Procureur de la République (Parquet) du tribunal judiciaire de Lyon d'un procès-verbal d'infraction pour pratiques commerciales trompeuses, visant la société SANS-DETOUR.

A ma connaissance, le Parquet de Lyon s'est dessaisi du dossier au profit du Parquet de Paris, qui a enregistré la procédure sous le numéro 201400065. Dans le cas où des poursuites seraient engagées contre les auteurs de l'infraction, les victimes en seront informées par les autorités judiciaires, de manière à pouvoir se porter partie civile dans le cadre du procès pénal, si elles le souhaitent, pour demander réparation de leur préjudice.

Cette enquête pénale ne vous empêche pas de saisir la justice civile (tribunal judiciaire) par vos propres moyens si vous le souhaitez, pour demander le remboursement des sommes versées, ainsi que d'éventuels dommages et intérêts. Dans ce cas, il est conseillé de demander au préalable le remboursement dans les formes prévues par la loi (*), à savoir :
- D'abord un premier courrier recommandé pour enjoindre la société de livrer le produit que vous avez commandé dans un délai raisonnable (par exemple 15 jours)
- Puis, à défaut de livraison dans le délai fixé, un deuxième courrier recommandé pour résoudre (annuler) le contrat et demander le remboursement des sommes versées.
(25-06-2020, 18:10)appolo a écrit : - D'abord un premier courrier recommandé pour enjoindre la société de livrer le produit que vous avez commandé dans un délai raisonnable (par exemple 15 jours)
Bel exemple.

Bong, sinon, à défaut d'autre chose, ça suit son cours.

le squat
exemplaire
Moué je me vois mal mettre 20€ de courrier recommandé pour qu'on m'annonce au final qu'en tant que client, je ne suis pas le premier bénéficiaire de la mise en faillite de SD (et donc que je ne reverrai jamais mes 30€).