Quand je vivais à l'etranger, j'ai commencé doucement à me detacher des " news ". Comme une sorte de réalisation de l'ordre de " c'est toujours pareil ", " c'est angoissant " et " mais en fait je m'en fous de ça ! ". Il m'aura fallu percevoir les ondes médiatiques d'un sujet depuis l'autre côté d'une frontière pour réaliser leur vacuité.
Depuis, j'essaye d'éviter les infos le plus possible.
Il m'arrive souvent, lors de repas de famille, de ne pas être au courant du sujet de conversation à table.
J'en tire une sorte de fierté.
Je fais mon ermite en somme.