Témoignage/raconte ma vie.
J'ai découvert les univers GW par le JDR 1ere édition quand j'avais 13-14 piges. J'avais rassemblé quelques potes (personne connaissait tout ça là où j'étais à ce moment). On avait testé la création de persos et quelques premières parties.
Je me rappelle très bien que les pages que l'on préférait dans tout le bouquin, c'était la série des effets des coups critiques en fonction de la partie du corps touché. C'était caricaturalement gore et à ce moment, ça nous faisait bien triper. C'est comme les JV: quand j'étais gosse et que j'en parlais avec les copains, le niveau de gore était clairement un des critères principaux de l'évaluation de la qualité d'un jeu.
Les gamins ont une sorte d'attirance morbide pour le gore. J'me rappelle encore plus jeune faire semblant de jouer au pc pendant que le grand frère du petit voisin regardait Alien et que j'essayais d'en voir le plus possible.
Transgresser l'interdit devait d'ailleurs en grande faire partie de ce qui m'attirait. Il y a d'ailleurs fort à parier qu'un gamin qui lorgne les illu de démons et de tripailles du coin de l'oeil sur les bouquins du papa va se dire "kécecéc'te merde" en ayant la version édulcorée soit-disant étudiée pour lui dans les mains
Et pis c'est pas grave, aujourd'hui, j'ai même l'impression d'avoir souvent plus de recul que mes semblables sur ce genre de situation, à quel point c'est horrible de se faire déchiqueter les jambes au Schrapnel ou de se faire attaquer la tronche à l'acide, à quel point ça arrive tout le temps dans le monde réel et à quel point je ne souhaite ça à personne. C'est quand tu te rends compte que la réalité dépasse souvent l'affliction que tu perds cette espèce de fascination morbide pour le gore et que tu te dis "ah ouais, en fait c'était pas que des histoires, ça reflétait quelque chose de réel, ça voulait même dire quelque chose sur ce réel".
C'est bien le contenu politico idéologique et les subtilités "artistiques" de 40K qui posent problème, pas le gore ni les tétons.
D'où une conclusion que je me dis depuis quelque temps sur ces nouveaux bouquins: ils sont destinés aux parents, pas aux gosses... Parce que moi c'est quand j'ai commencé à aller m'acheter des trucs tout seul que je suis allé m'acheter mes premières fig dans le magasin où les monsieur te donnent des sacs avec des aigles nazis dessus...
Citation :
Citation
D'ailleurs, le régime impérial (vient maigrir chez nous, on a de chouettes centres aérés) n'a pas besoin d'être évoqué dans ces livres.
Il est pourtant au centre de l'univers. Et ce sont ses liens avec le chaos, et ce qu'est le chaos, qui rendent cet univers si particulier.
Après, il est vrai que ça me passait largement au-dessus à l'époque. Moi mon truc, c'était plus battle/ Le Monde Connu de toute façon, que je voyais comme un dérivé de Tolkien/ DeD (la distinction entre les différents univers n'était pas clair pour moi à l'époque). 40K j'aimais pas... parce que des gros mecs en armures avec des aigles et des crânes en guise de déco, et d'énorme tank, ben ça me mettait mal à l'aise, bien plus que les tripailles ou allusions érotico-fantasy. C'est après que j'ai capté le second degré du truc, bien après même.
Citation :
Citation
<blockquote data-ipsquote="" data-ipsquote-contentapp="forums" data-ipsquote-contentclass="forums_Topic" data-ipsquote-contentcommentid="521530" data-ipsquote-contentid="56619" data-ipsquote-contenttype="forums" data-ipsquote-timestamp="1527040841" data-ipsquote-userid="4772" data-ipsquote-username="DV8" style="border-color:#ededed #e8e8e8 #dbdbdb #666666;border-style:solid;border-width:1px 1px 1px 2px;color:#353c41;font-size:14px;padding:0px 15px;">
<div>
Vous me direz: ça nous a créé ql<span></span>q génération de psychopathes qui sont allez jusqu’à nous faire 14-18.
<p style="background-color:#ffffff;color:#353c41;font-size:14px;">
On épiloguera pas sur le fait que les gens ont pas besoin de ça pour se foutre sur la goul
</div>
</blockquote>
<p style="background-color:#ffffff;color:#353c41;font-size:14px;">
C'est même la bonne société bien prude et très bien pensante de la Belle Epoque qui a donné les joyeusetés des deux guerres mondiales. C'est souvent ce qui a l'air le plus propre sur lui, le plus strict et le plus sûr et fier de lui qui donne les trucs les plus gores.
<p style="background-color:#ffffff;color:#353c41;font-size:14px;">