Fluff Du 20ème Commando De Métropolia

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Un petit texte pour le fluff de ma futur liste d'armée. Bonne lecture, j'attends vos réactions avec impatience.


Chapitre 1


Le lieutenant Barka marchait dans la neige, au milieu des décombres. Jadis ce tas de béton et d’acier informe et chaotique fut une des plus grandes cités de métropolia, 70 millions d’habitants vécurent ici aux heures prospères. Le vieil officier se rappelait ce temps bénit par l’Empereur où lui et sa famille vivaient ensemble…cela fait déjà si longtemps … à la fin de la campagne il irait fleurir leurs tombes. Un flot de souvenir lui montait à la tête, le grisant et attisant sa haine envers ces maudits xenos, les Orks ! Il caressa la poignée de son épée énergétique comme pour se rassurer, et il sourit en pensant au sang qui la recouvrirait bientôt.


Il fut tiré de son rêve par l’odeur de fuel qui flottait dans l’air, elle devenait de plus en plus forte à mesure qu’il se rapprochait du quartier général. Partout, des blindés de toutes tailles ravitaillant et le flot incessant de camions-citernes allaitant la machine de guerre impériale. Il s’arrêta un instant et contempla le spectacle d’un escadron de baneblades en mouvement : le sol tremblait et le tapis blanc qui les précédait était transformé en une véritable tranchée où ses hommes auraient aisément put s’abriter. Il se dirigea finalement vers la sentinelle qui campait devant l’entrée du bunker du général, le garde frigorifié était au repos, la capuche de son anorak baissé dévoilait des oreilles rouges et du givre déposé sur les 3mm de cheveux réglementaire. Voyant le lieutenant approcher, l’homme se mis au garde à vous et claquant les mains sur ses cuisses. Barka lui annonça son nom, et son unité. Le garde la communiqua par radio au service de sécurité du bunker, et l’instant suivant, une meurtrière au milieu de la porte blindée s’entrouvrit, révélant deux yeux bleus froid. Après une inspection rapide celle-ci s’ouvrit sur un sergent des troupes de choc en armure carapace, pistolet plasma au poing. Il s’adressa au lieutenant sèchement lui demandant de le suivre, ce que l’officier fit. Le corridors qu’ils empruntaient était bordé de salles annexes, la salle de sécurité ou étaient connecté toute les caméras de surveillances, la salle radio, la salle des cartes…et tout au fond derrière une porte lourdement blindé et gardé par 10 fantassins des troupes de chocs, le bureaux du général.


Une fois introduit dans la pièce le lieutenant commença par saluer l’aigle impérial dans le coin de la pièce, puis le général. Celui-ci pris le temps de l’observer attentivement : l’homme était relativement grand, musculeux, un uniforme atypique composé de pièces diverses, comme la plupart des vétérans… les yeux étaient sombre, pétillant d’une intelligence froide, efficace et déterminé . Enfin il s’adressa à lui ; « Repos lieutenant, comment se portent vos hommes ?


- Mon général, les hommes sont prêts , toutes les dispositions ont été prises et la section de reconnaissance et de balisage est partie depuis plus d’une semaine pour préparer l’opération.


- Bien ! Je vais donc vous révéler les plans de l’offensive, que vous puissiez pleinement prendre conscience de votre rôle dans ce qui, avec l’aide de l’empereur, sera une victoire décisive ! Comme vous l’avez sûrement remarqué nous avons massé ici des troupes suffisantes pour balayer toute oppositions des peaux vertes… mais je vais vous montrer ceci dans la salle des cartes, suivez moi.


Le lieutenant emboîta le pas du général et entra dans la salle des cartes ou celui-ci entama son exposé. La carte était coupée en deux par le no man’s land, au nord les Orks, au sud la Garde Impériale. Des pions symbolisaient les unités des deux camps, et l’inventaire de forces en présence était éloquent. L’immortel empereur ne pourrait que triompher et nettoyer cette planète de la vermine Xenos qui la rongeait. En avant du bunker plusieurs compagnies d’artillerie avait pris position et déversaient un déluge de feu sur les positions ennemies, rien ne pouvait résister aux basiliques plus de 15 minutes, et ici le front de l’offensive n’était que de 20 kilomètres, pilonnée pendant 24 heures par 2000 pièces… un massacre !


Les pions des unités blindées et mécanisées continuaient de s’entasser en position t’attente, comme une meute avant la curée… La tactique était classique, elle avait fait ses preuves par le passé : un puissant raid blindé précédé par un barrage d’artillerie roulant, s’enfonçant profondément dans le dispositif ennemi pendant que l’infanterie mécanisée s’occuperait des poches de résistances. Mais comme disait le général, le 20ème Commando de Métropolia sous les ordres de Barka apporterait une petite surprise au Ork… En effet, pour contrer toute offensive impériale, les xenos avait massé d’importantes réserves à une cinquantaine de kilomètres du front dans une région montagneuse et légèrement urbanisée qui était une protection naturelle contre les bombardements. Ainsi une contre-attaque rapide et efficace pouvait être envisagée par les peaux vertes. Mais ce bunker naturel n’était relié au front que par une seule route de montagne, qui se trouvait être particulièrement étroite au col 584, entre les montagnes 879 et 102. Ainsi l’étroite route constituerait un goulot d’étranglement naturel qui annulerait la supériorité numérique des Orks. Pendant la nuit le commando fort de 130 hommes et de deux sentinelles sera parachuté sur le col, en prendra le contrôle et fortifiera sa position pour bloquer les réserves ennemies. L’offensive sera déclenché à 5heure 30 du matin, et les blindés devraient venir relever Barka pendant la nuit suivante.


L’exposé terminé, le général remercia le lieutenant, qui partit rejoindre ses troupes pour les derniers préparatifs. En sortant du poste de commandement, il croisa une section mécanisée qui attendait près de sa chimère. Les visages étaient jeunes et l’équipement neuf… des bleus. Ils furent rejoins par un capitaine qui ne semblait pas avoir plus expérience qu'eux, probablement un fils de gouverneur ou autre « grosse légume ». Celui-ci regarda Barka avec dédain tandis qu’i l passait devant lui en l’ignorant, préoccupé par les combats à venir. Le jeune officier s’adressa alors à ses hommes : « Soldat ! Voyez cet homme, il porte les galons de lieutenant mais son uniforme est dépareillé, mal entretenu, son armure carapace est usée, trouée et rapiécée telle c’elle d’un Ork… il me dégoûte ! Sachez que je ne tolèrerai jamais un tel laisser-allé chez vous, quel que soit votre grade ! D’ailleurs je vais faire un rapport salé sur cet homme… ». Il fut alors interrompu par un homme qui se trouvait dans son dos, la voix était calme mais ferme : « Vous n’en ferez rien… ». Le capitaine fit face à son interlocuteur, il était plus grand que lui d’au moins 30 centimètre, portait une chapka, une armure carapace et les galons de commissaire impériale était visible sur ses épaulières, par-dessus une cape anthracite. Celui-ci repris : « cela sonnerait la fin de votre carrière dans les régiments motorisés et votre mutation en unité disciplinaire de déminage. ».Il laissa le temps à ses mots de faire leur effet. « L’homme que vous semblez tant dédaigner et le chef de corps du 20ème commando métropolien… bien que simple lieutenant il a plus d’influence que vous n’en aurez jamais, même si vous survivez à l’offensive de demain, ce dont je doute. Contentez vous de préparer vos hommes pour le combat et de suivre les ordres. ». Le capitaine était littéralement liquéfié et regarda partir le commissaire dans le plus profond silence, méditant sur son propre sort.


L’ancien orphelin de la Schola Progenium rejoignit le lieutenant qui marchait le long des Leman Russ démolisseurs alignés et près pour le combat. Celui-ci ricana : « Alors commissaire Chapochnikov, on rabroue les bleus !


- Normal Barka ! Il faut bien faire leur éducation ! »


Les deux hommes échangèrent un regard entendu en souriant. Le commissaire était un rescapé du 14ème régiment blindé de Vahalla, il avait rejoint le commando trois ans auparavant quand son régiment avait été anéantit par les Xenos. Barka commandait alors une poignée de survivant d’un régiment d’infanterie, qui isolé du reste des forces menait une guérilla acharnée contre les arrières gardes orks depuis prés de deux ans. Ils durent attendre une année de plus avant d’être rejoins par les forces impériales.


Ils finirent par atteindre la DZ, ou était stationné les appareils rattachés au commando. En effet le lieutenant avait réussi à obtenir de la marine impériale que celle-ci forme des pilotes issus de son unité, et leur confia de façon permanente quelques machines. Car Barka savait qu’aucun personnel naviguant ne volerait en enfer pour des étranger, ses hommes avaient servit dans l’infanterie et vivait avec le reste du commando, jamais ils ne laisseraient tomber leurs camarades. Ainsi les valkyries et les vultures portaient la marque d’indentification de l’unité, une faux blanche sur fond noir. Les machines étaient prêtes pour la mission, les réservoirs pleins et l’armement opérationnel. Ensuite il rejoignit la troupe pour lui communiquer les ordres. Avant de se présenter à ses hommes il eut une pensé pour les 10 soldats de la section de reconnaissance et de balisage qui s’infiltraient depuis déjà 7 jours.


Voila pour le premier chapitre, la suite est en préparation. Alors?


<b>MOD Ingos : merci de ne pas citer l'intégralité du message précédent, surtout quand c'est un récit de 3 pages...</b>


Le thème est simpa (meme si je ne pense pas que des troupes de choc vont rester en garde rapprochée au lieu d'aller taper sur du xénos !)c'est bien écrit mais j'attends la suite pour me faire une vraie idée ! :)

(Modification du message : 07-03-2008, 16:50 par Ingos Strakh.)

J'aime bien le thème et la façon de rédiger, mais comme Big red one j'attends la suite pour me faire mon idée global sur le récit, donc reprend vite ton clavier et ton ordinateur pour continuer l'histoire.


Ps:moi, je pense que les troupes de choc sont utiliser comme dans le récit pour des frappes chirurgicales ( mais en moins grand nombre car 130 hommes ça fait plus de 2 pelotons).