Le Dernier Pont De D'urual 2

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Le sergent Hark changea le chargeur de son Bolter qu’il avait vidé lors du dernier assaut Ork. Nombre de ses hommes faisaient de même avec l’accumulateur d’énergie de leur fusil laser. Voilà deux jours que des bandes de peau verte déferlaient sur leurs positions à l’orée d’un bois. Les gardes Impériaux défendaient le dernier pont viable sur le Reiskor, ils n’étaient plus qu’une poignée et leur périmètre régressaient dangereusement à chaque assaut.


La nuit tombait vite sur Arual 2, avec des journées de 16 heures standards. Hark profita de l’obscurité pour modifier son dispositif, il positionna le Bolter lourd à l’entrée du pont, seule arme vraiment efficace contre ces monstres verts, et diminua encore son périmètre défensif. Il savait parfaitement que la prochaine phase d’assaut serait terrible. En effet, les hommes étaient épuisés et le manque de munitions et de vivre se faisait cruellement sentir. Si les renforts n’arrivaient pas très vite, le pont a défaut d’être perdu serait détruit au tout dernier moment et toute tentative pour reprendre l’initiative et repousser les envahisseurs de la planète serait retardée de plusieurs mois voir années.


Hark fut tirer de ses songes par le hurlement caractéristiques des Orks que ceux ci produisaient avant chaque assaut, s’amplifiant de plus en plus et lorsque le bruit se fit insoutenable pour les Impériaux, ils se ruèrent en avant.


Le sergent regarda une nouvelle fois leur folie meurtrière s’abattre sur ces hommes et lui. Il donna l’ordre d’ouvrir le feu à courte portée pour avoir le maximum d’effet. Le vétéran remarqua un groupe d’Orks plus massifs que les autres, des Nobz en méga –armure, il savait que tout était perdu, les tirs de fusils laser étaient à peine efficace contres ces monstres verts et totalement contre ce ramassis de blindage. Les orkoïdes avaient beau tombé par dizaines, ils ne ralentissaient même pas leur allure, enjambant les cadavres.


Le Bolter lourd ouvrit le feu dans un vacarme assourdissant sur le groupe Nobz sans resultat probant, excepté un qui se mit à boîter, maigre consolation.


Les Impériaux commençait à se replier sur l’autre rive, traversant le pont de métal sous les tirs des Orks. Les créatures arrivaient au contact, les coffres fort sur pattes faisaient un véritable carnage, rien ni faisait, leurs armes fauchaient les humains dans leur fuite et ceux qui restaient et combattaient étaient déchiquetés au corps à corps. Ils commençaient à traverser le pont, leur mégaphone intégré amplifiait leurs cris déments.


Le combat devenait de plus en plus désespéré et seule une intervention divine semblait pouvoir changer le cours de la bataille, surtout lorsque le Bolter lourd explosa, touché par un tir de rokette chanceux.


Hark ordonna au plus jeune d’entre ces hommes de se mettre à l’abri à une dizaine de mètres du pont et de le faire sauter lorsque le dernier garde mourrait et en emportant le maximum Orks. Le sergent pouvait voir sur le jeune visage déjà marqué par la bataille qu’il venait de vivre, la déception et la haine. Le « bleu » résigné prit le boîtier de commande et rejoignit la position qu’on lui avait indiquée, le soldat pleurait.


Le vétéran fit une prière silencieuse pour l’Empereur et chargea les Orks déferlant sur le pont, suivis par le reste de ses hommes, préférant mourir en combattant que de fuir et faillir à sa mission.


Le sergent Hark visa le chargeur de son Bolter sur le premier Ork, fracassa le crâne du second avec celui ci, planta la baïonnette accrochée a son arme dans l’œil d’un troisième tout en faisant un mouvement circulaire vertical, récupéra un Automatik de l’Ork et le vida dans la tête d’un autre qui s’en prenait à un des gardes.


Ses hommes tiraient et hurlaient tels des dements, vendant chèrement leur vie. Il vit Yarek, son fidèle compagnon passer sous la garde d’un molosse vert, s’abaissant au moment au celui ci voulu lui couper la tête avec une énorme hache, et tirer avec son pistolet laser, le résultat fut immédiat, la boite crânienne arrière, n’existait plus et il eut juste le temps de s’écarter avant que le corps massif ne l’écrase.


Hark vit trois hommes s’en prendre à un seul Ork, celui ci en tua deux d’un seul coup de kikoup, coupant le premier au niveau du tronc et le deuxième au niveau des épaules. Le troisième se plaça dans le dos et lui enfonça sa baïonnette à hauteur du cou. Le poignard lui traversa la gorge et malgré la douleur l’Ork commença à se retourner, le garde tira fusil laser faisant exploser la tête du monstre mais le soldat fut littéralement coupé en deux dans le sans de la hauteur par un kikoup.


La scène n’avait durée qu’une ou deux seconde au plus.


Le sergent sortit son épée tronçonneuse et décapita un ennemi d’un puissant mouvement et en éventra un autre qui tentait de lui faire le même traitement. Que pouvait une faire une dizaine d’hommes maintenant face à une marée de tueurs sanguinaires ! Il vit deux gardes démembrés par des Ork. Soudain, il sentit une violente douleur à la tête et tomba au sol, la froideur du métal, tout devenait flou et la scène devant ces yeux se déroulait au ralenti ; Il sentit un étau le saisir à la gorge et être soulevé de terre. La brute lui hurlait au visage avec son haleine fétide, la pince se resserrait de plus en plus et malgré ses efforts il ne pouvait aucun mouvement. Il fit une dernière prière au Dieu Empereur et sentit sa nuque qui commençait à céder. Brusquement la tête de son assassin explosa, effet d’un bolt. La pince tenait toujours l’humain mais son emprise diminua jusqu’à le lâcher, retomba à nouveau au fond de la tranchée, couvert de sang et de cervelle Ork, la vie le quittait mais il vit une escouade d’assaut Space Marine charger et déjà l’ennemi refluait.


Le sergent fit un sourire et voulu crier « Pour l’Empereur ! ! » Mais rien n’y faisait, il glissa dans l’obscurité, le cœur léger ayant accomplie sa mission et sachant que l’élite de l’Imperium repoussait cette vermine.


Le jeune Korad suivit la scène de loin et au moment il allait détruire le pont, il les vit arriver par les airs en plein milieu de la mêlée, ils n’avaient pas encore touché le sol que déjà de nombreux Orks avaient péri de leur pistolet Bolter. Le jeune garde sortit de sa cachette pour rejoindre le combat mais un Space Marine lui coupa la route et l’assomma d’un revers de la main.


Pourquoi ? voulait crier Korad.


Il se réveilla dans une cage métallique et hurla pour qu'on lui explique pourquoi il était enfermé. Au bout d’un certain temps, un Black Templars ouvrit la porte de la cellule et lui attrapa le bras, le fit sortir promptement et l’amena dans une tente ? Là, se trouvait un capitaine Space Marine et un commandant de la Garde Impérial entouré et d’autres personnes aux visages les plus austères. Le jeune homme comprit de suite un tribunal militaire, mais pourquoi, pourquoi ? ?


<i>« Soldat Korad, vous vous êtes rendu coupable de lâcheté devant l’ennemi et avez tenté de fuir. Pour cela vous passez par les armes </i>dit d’une voix monocorde le commandant.


<i>« La sentence est exécutable sur-le-champ </i>aboya son adjoint et ajouta <i>« Mort aux Lâches ».</i>


Le garde Impérial fut emmener sur le champs par deux gardes et il le dirigèrent vers un énorme arbre, il devait être millénaire se dit Korad. IL était encore sous le coup de l’accusation. On le plaça devant le tronc et on l’attacha, il ne se débattit même pas. Le sergent commandant le peloton d’exécution hurla <i></i>


- « Epaulez, visez et par l’Empereur, FEU ! ! ! » Tout en rabaissant son épée. Le corps sans vie ne toucha pas le sol, retenu par des cordes du poteau improvisé.


Bien ! pensa l’adjoint du commandant au bruit des fusils laser. Il appela son scribe et lui dit :


<i>« Envoyé le message suivant à la famille : exécuté pour traîtrise et lâcheté devant l’ennemi de l’Impérium. Devez rembourser les frais d ’exécution ainsi que la somme standard pour dédommager son régiment. De plus tout avantage est perdu. Honte sur votre famille ! »</i>


Au moment ou le secrétaire allait partir, un médecin de l’armée arrivait en courant, malgré son âge et son embonpoint certain.IL s’arrêta, fit un vague salut et haleta :


<i>- « Relâchez le jeune homme ! Le soldat retrouvé sur le pont avec les deux jambes et le bras gauche en moins m’a dit juste avant de mourir, je cite « Donnez une médaille au bleu Korad, il a presque fallut lui tirer dessus pour qu’il aille se cacher pour qu’il détruise le pont au cas ou. Il m’a sauvé à deux reprises d’une mort certaine. » ».</i>


Le capitaine impérial resta de marbre.


<i>- « ou est-il ? » </i>demanda le toubib


L’officier regarda le secrétaire et lui dit d’une voix froide et autoritaire :


<i>- « Modifier le précédent message comme suite : « Fils mort au combat pour la Gloire de l’Empereur Immortel ; Reçoit à titre posthume la médaille de bravoure et est passé au rang de sergent de la Garde Impérial. Recevrez le corps prochainement. Gloire a Notre Sauveur ! Sincères condoléances ».</i>


ps: bon c'est pas terrible mais c'est mon premier !!


ps2: dites moi ce que vous en penser et les modifs a faire merci


Dans l'ensemble, c'est vraiment pas mal, surtout s'il s'agit de ta première.


Quelques petites choses m'ont un peu embêtées :


- tu as beaucoup de phrases orphelines ou a l'emporte-pièce.




Citation :le soldat pleurait.
enjambant les cadavres


son embonpoint certain


<i>et ainsi de suite...</i>

Essaye d'arranger ca !! (chtit conseil)


- relis toi un peu :




Citation :vous vous êtes rendu coupable de l’acheter devant l’ennemi et avez tenté de fuir

Sinon, l'action est bien, il y a une bonne description du combat et la fin fait bien resortir l'idée que je me suis faite de l'administration impériale, seulement essaye de la développer un peu.


Cordialement,


"l'acheter"!!! mdr


autant pour moi mais a force de lire et se relire ..............


par contre pourrais tu m'expliquer ce que tu entends pas phrases orphelines ou a l'emporte-pièce??


et comment ou par quoi le changer


déja c'est plutot postitif et je vais surement essayer d'en faire d'autres !


Tu as des morceaux de phrases qui sortent d'on ne sait où, qui, même s'il elles ont un trait avec la phrase principale, n'y sont pas connectés logiquement. Ex :




Citation :ils ne ralentissaient même pas leur allure, enjambant les cadavres.

Il n'y a pas de lien entre la phrase et le "enjambant".


Ca casse le rythme de la phrase, et surtout ca a pas de sens !


Donc, essaye de remanier ca !


V'là