Bon voilà, je me prends pour Mr Babybélius (merci encore pour l’hébergement) et je me lance dans un mini-tuto.
Je me rends compte en passant que c'est super pénible à monter...
Qu'elle est mon idée: Remis de mes précédents échecs en peinture, elle est toute simple.
Faire une gurine en 4 heures, gardant toujours à l'esprit qu'il faut peindre une armée, avec une ou deux belles pièces d'armure peintes avec la méthode de la technique "viincienne" apprise par son maître à pensée en peinture Mr Abati.
Je me propose donc de vous présenter une idée de ce que c’est de peindre deux putains d’épaulières, une idée, car je ne suis qu’un humble snot sur ce domaine…
Tout d’abord mon plan de travail, mon indispensable carburant (tien à ce propos ya mes pôtes les alcolos anonymes en réunion nationale à Brest aujourd’hui), et enfin mon indispensable équipière de peinture, grande prêtresse du chaos primaire, ma princesse, ma prunelle de mes yeux : Cameron.
La figurine en question :
Elle a été démontée deux fois par mon assistante, qui a mâché une épaulière et écrabouillé la deuxième : effet immédiat sur la figurine, elle a plus de gueule, c’est sûr.
Après une souscouche blanche, un jus 50/50 encre rouge GW et rouge cadien brulé de chez PA, je m’apprêtais à un lavis 50/50 patine noir de chez PA avec noir chaos de chez GW. L’objectif était d’assombrir légèrement la figurine, trop rose à mon goût. Encore une fois ma célèbre assistante eu l’inspiration de génie : éclatage de mon pot noir chaos, ébauche surréaliste de scribouillis sur la table et sur ma fig. Effet immédiat : mon inestimée collègue rend ainsi ma gurine dégueulasse, ce qui est propre au chaos après tout…
Je suis resté longtemps à méditer sur sa précieuse aide. Voilà comment en travaillant les équations du hasard, elle fait mieux que n’importe quel mathématicien : une réelle ébauche chaotique ne pouvais venir que de ses mains, fruit d’une inspiration du moment totalement étanche à nos formes de pensées de vieux cons d’adultes.
Je m’attaque donc au boulot proprement dit. J’ai déjà quatre couches sur mes épaulières, je m’en autorise six de plus pour voir. Comme me l'a conseillé Mr Mortha, mes premières couches seront diluées, certes, mais pas trop – temps de séchage 5 minutes max –
Effet immédiat à la première et plus importante des couches - rouge cadien avec une touche de noir : Le blanc de la souscouche apparaît pour donner un effet d’éclaircissement à se branler dessus. Je précise que cette couche est pénible à faire, car il ne faut pas effacer les effets de bord liés au précédents lavis.
Deuxième couche : rouge cadien mini touche de noir. Je rétrécie de plus en plus le champ de peinture.
Troisième rouge : cadien
Quatrième rouge : cad. mini touche blanc
Cinquième rouge : cad. touche blanc
Sixième : 80% rouge cad. 20% blanc
Je m’arrête là pour m’apercevoir de trois choses :
Ca a de la gueule, et je suis bien déçu de ne pas être photographe pour mieux vous le montrer.
Ce n’est pas si long que ça a faire, quand je finis une épaulette l’autre est sèche, et sur ma palette je travaillais la teinte en temps réel, qui ne séchait pas étant trop diluée.
Un problème de taille me bloque alors :
Plus on rajoute de blanc, plus le « lié » des couches disparaît… C’est à dire qu’on commence à voir la différence entre les couches – on le voit bien sur l'avant dernière photo.
Plusieurs explications à celà (je ne fais qu’émettre des hypothèses) :
Je ne travaille peut être pas avec le bon blanc des huit blancs de chez PA…
Le blanc doit se diluer peut être plus…
Rendu à ce niveau la technique de peinture change peut être : style on met une goutte et on l’enlève tout de suite : un film reste alors. J’en sais foutre rien.
En bref : je suis bloqué, mais pas désespéré.
Pour finir, ma princesse trouvant ma gurine si belle tentera de la manger, démontrant en cela le célèbre principe de réincarnation Hsunshen : « Tu es trop belle, gurine à papa, je dois acquérir tes pouvoirs »
Merci encore ma fille pour ton discernement sans faille…