Citation :
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<strong style="background-color:#ffffff;color:#272a34;font-size:14px;">"sans technique, un don n'est rien qu'une sale manie."</strong>
Amen.
De mon point de vue il y a trop de paramètres impossible à percevoir à notre échelle d'humain pour savoir avec pertinence à quel point l'inné ou l'acquis prédomine dans toute forme de réalisation humaines (qu'elles soient concrètes ou abstraites, conceptuelles ou non, artistique ou non, etc etc etc ...). Il y a en revanche plusieurs certitudes indéniables :
- Les humains ne sont pas égaux entre eux, dans le sens où aucun n'est doté de manière strictement similaire (même les vrais jumeaux). Et ... heureusement, non ?
- Le déterminisme existe mais l'individualisme méthodologique aussi. Aussi important que inné/acquis la relation "influence de la société sur l'homme / influence de l'homme sur la société" est inextricable.
Dans les grandes lignes j'aime utiliser une analogie parlante même si grossière :
![[Image: G930_audio-bass.jpg]](http://mrpierc.jecool.net/wp-content/uploads/G930_audio-bass.jpg)
Pour moi les humains sont comme des equalizers : Si on considère le milieu (0db) comme la moyenne, et les différents boutons comme des "capacités/compétences" alors on ressemble à l'image ci dessus. De manière basique on est tous proche du milieu, on a souvent une ou deux affinités avec un domaine (est-ce que l'affinité crée la compétence ou est-ce que la compétence crée l'affinité ? Vous avez 4h). Dans la très grande majorité des cas selon moi le bouton va être poussé vers le haut (voire vers le bas) par l'acquis (nos actes, notre travail, notre persévérance, notre dévotion, notre amour de la chose, etc ...).
Dans quelques rares exceptions, le cas de certains "génies", le bouton est déjà haut (dans d'autres cas, le bouton très bas).
Dans les grands ensemble j'estime qu'il est impossible de déterminer par avance là où on a des facilités. Dans la totalité des cas j'estime qu'il est impossible de savoir distinguer quel part de déterminisme ou d'actes personnels vont influencer les capacités acquises au regard des capacités innées.
La conclusion, c'est que c'est du grand hasard. Untel est peut-être un génie parce qu'il a eu la chance de confronter dans de parfaites conditions son inné et son acquis. Dit autrement, nous sommes peut-être tous des génies qui s'ignorent.
La conclusion qu'on peut en déduire de cette conclusion, c'est qu'il est bon de confronter l'humain à l'universalisme. Ces idées souvent vite classées dans le "bobo gauchisme" ont pourtant cette volonté de trouver ce pourquoi on est bon. Destiné ? Non je ne pense pas. Comme je le disais, dans la plupart des cas, le choix nous appartient aussi, et largement. Mais tout de même ... Difficile de résister au plaisir de se rendre meilleur dans un domaine pour lequel on est bon.