C'est quand même un peu vain la répétition de l'argumentaire anti KS, qui a tendance à se répéter avec toujours les mêmes arguments, pendant que les campagnes KS continuent de se succéder avec succès.
A l'époque de Conan, chacun criait au génie d'avoir réussi à réunir 3 millions et 16k contributeurs, hors Pm, là on est avec Batman à 4,3 m et 19k contribueteurs, hors Pm. Entre temps il y a eu plusieurs Zombicides, MBP, etc etc. Où est l'échec ? Où est le mur ?
"Les KS qui sont revendus à la pelle " : pardon mais DES KS et on n'a aucune donnée objective là dessus.
Bref tous les ressentis sont dans la nature, mais ce qu'on peut objectivement constater c'est que le marché KS se porte très bien, et tant mieux.
Quant à la pléthore de l'ofre, le 'kiloplastic', je veux bien qu'on critique mais alors demandez à GW d'arrêter de sortir des nouveautés, d'entretenir ses factions, etc, idem pour FFG, pour tous ces fabricants de figs et de jeux qui n'arrêtent pas eux aussi !
Et puis c'est quoi tous ces éditeurs, ces dizaines centaines milliers de jeux et de figurines auxquelles on n'a pas le temps de jouer, tout ça c'est du gaspillage ! ...
Bref.. dans ce cas allons jusqu'au bout de cette critique, ça vient tout droit de 1849 (Marx, Travail salarié et capital)
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<font color="#000000">"Aussi formidables que soient les moyens de production avec lesquels un capitaliste entre en campagne, la concurrence généralisera ces moyens de production, et dès l'instant où ils sont généralisés, le seul avantage du rendement plus grand de son capital est qu'il lui faut alors pour le même prix livrer dix, vingt, cent fois plus qu'auparavant. Mais comme il lui faut écouler peut-être mille fois plus pour compenser par la masse plus grande du produit écoulé le prix de vente plus bas, comme une vente par masses plus considérables est maintenant nécessaire non seulement pour gagner davantage, mais pour récupérer les frais de production — l'instrument de production lui-même, ainsi que nous l'avons vu, coûtant de plus en plus cher—et comme cette vente en masse est une question vitale non seulement pour lui, mais pour ses rivaux, l'ancienne lutte se fait d'autant plus violente que les moyens de production déjà inventés sont plus féconds. La division du travail et l'emploi des machines continueront donc à se développer à une échelle infiniment plus grande.</font>
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<font color="#000000">Quelle que soit donc la puissance des moyens de production employés, la concurrence cherche à ravir au capital les fruits d'or de cette puissance en ramenant le prix de la marchandise à ses frais de production, élevant ainsi la production à bon marché, la livraison de masses de plus en plus grandes de produits pour la même somme à la hauteur d'une loi impérieuse, à mesure qu'elle produit meilleur marché, c'est-à-dire qu'elle produit davantage avec la même quantité de travail. Ainsi donc, par ses propres efforts, le capitaliste n'aurait rien gagné que l'obligation de fournir davantage dans le même temps de travail, en un mot, que des conditions plus difficiles d'exploitation de son capital. Par conséquent, tandis que la concurrence le poursuit constamment avec sa loi des frais de production, et que chaque arme qu'il forge contre ses rivaux se retourne contre lui-même, le capitaliste cherche constamment à l'emporter sur la concurrence en introduisant sans répit, à la place des anciennes, des machines et des méthodes nouvelles de division du travail, plus coûteuses sans doute, mais produisant à meilleur marché, sans attendre que la concurrence ait rendu surannées les nouvelles.</font>
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<font color="#000000">Représentons-nous maintenant cette agitation fiévreuse simultanément sur le marché mondial tout entier, et nous comprendrons comment la croissance, l'accumulation et la concentration du capital ont pour conséquence une division du travail ininterrompue, de plus en plus précipitée et exécutée à une échelle toujours plus gigantesque, l'emploi de nouvelles machines et le perfectionnement des anciennes."</font>
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Donc ou bien il faut carrément tourner le dos à la consommation en général, ou bien il faut arrêter d'être contradictoire ou hypocrite et reconnaître dans la multiplication des KS et des gros jeux cette loi de la société de production/consommation de masse à laquelle ce marché n'a aucune raison d'échapper. Si on joue aux jeux de figurines, ben oui on n'est pas hyper écolo/révolutio-friendly.
Par contre on aime jouer, et à plein de trucs, et en masse, et collectionner, et oui, même accumuler ; c'est névrotique ; mais la vie est une névrose elle-même, et il y a pire et...
bon, vous avez compris, je vais aller me faire une rasade d'Orel là. A plus.
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