Citation :
il y a une heure, DV8 a dit :
Mais comme l'enregistrement se fait a l’échelle du million d’années on n'en saura jamais rien [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_biggrin.png[/img].
Je l'ai dis, l'échelle du million d'années, çà ne m'intéresse pas et ce n'est pas mon propos. Donc sur ce point là, je suis d'accord.
Citation :
il y a 57 minutes, Boulicomtois a dit :
Je crois que, non seulement tu ne lis pas les messages de tes interlocuteurs, mais qu'en plus, tu oublies tes propres propos...
Ton affirmation, c'est que l'homme est le plus apte des organismes sur cette planète. Le staphylocoque doré est un exemple qui te prouve que c'est faux. Que d'autres espèces font au moins aussi bien que nous, avec d'autres mécanismes en jeu.
Ton assertion sur la lutte contre le staph en milieu hospitalier est totalement hors-sujet. C'est pas parce que tu peux le repousser (et encore...) temporairement d'un milieu restreint créé artificiellement par l'homme que ça rend l'homme plus apte...
Note qu'il n'y a aucune histoire de privilège moral (et que de toutes façons, je n'ai aucun scrupule à manger d'autres animaux).
Ceci étant, tu peux prendre le rat, et tu auras la même problèmatique. Pour le moment, le rat est au moins aussi apte que l'homme, avec une occupation des milieux similaire. Qu'est-ce qui pourrait te permettre d'affirmer que d'un point de vue évolutionniste, l'homme est plus adapté que le rat? Alors qu'il connait la même expansion sur tout le milieu terrestre?
Les hommes ont beau avoir des moyens de lutter contre les rats, les rats ont (entre autre chose) une stratégie de reproduction efficace qui leur permet de rivaliser.
Le propos de départ de ce topic est l'antispécisme. Un mouvement qui affirme que l'espèce à laquelle appartient un animal n'est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu'on doit lui accorder.
Donc je n'oublie pas du tout mes propos initial puisque j'explique mon opinion selon laquelle je n'adhère pas du tout à cette théorie. Pour exprimer cette opinion, je donne mon avis qui est que l'espèce humaine est un cas à part dans l'évolution de la vie. Et donc qu'on ne peut, sur le plan moral, la placer au même niveau que les autres espèces. Mon erreur a été d'utiliser le terme "plus apte" pour tenter de vous rejoindre sur le plan de la biologie. Puisque du coup vous me sortez des aspects scientifiques pour dire que "plus apte" ne veut rien dire et qu'il y a un tas de trucs vivants qui se portent très bien, merci pour eux. Et sur le fond je suis d'accord sur ce point du moins à l'échelle de million d'années. Je n'aurais pas dû aller sur ce terrain là car je le maîtrise moins et je me suis embrouillé.
Donc je vais m'arrêter là puisque de toutes façons :
- aucun élément biologique n'est recevable. Les facultés cognitives humaines, c'est un détail face à la capacité de l'escargot à baver par le pied.
- aucun élément factuel n'est recevable. Le requiem de Mozart, les pièces de Molière ou la musique de Queen, c'est du même niveau que l'art délicat de la crotte de chameau semi-molle.
- aucun élément moral n'est recevable. L'abbé Pierre et Mère Térésa, ca n'a pas de valeur.
En fait aucun élément n'est recevable parce que vous semblez considérer l'humain comme un sous-produit de l'évolution qui n'a intrinsèquement pas plus valeur qu'une fourmi ou un rat. Et je commence même à vous trouver flippants en fait car ce genre de raisonnement mène historiquement à des trucs pas jolis, surtout quand on commence à accorder à des gens la même valeur morale qu'aux rats (tangente de point godwin assumée).