Archéologie, histoire et préservation des sites...

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Citation :
Il y a 8 heures, KDJE a dit :




Ensuite, on peut hurler au réseau : lorsque ton CV impose d'afficher ta scolarité (et même si l'actuelle mise en cloud national des bulletins vise leur consultation prochaine par le futur employeur, qui aurait donc le temps d'ainsi nuancer ?), tu es déjà différencié.




La scolarité, bien qu'il y ait quelques défauts, n'est pas le point qui me turlupine dans la discrimination à l'embauche.




Un poil, parce qu'effectivement, c'est discriminatoire, mais il y a une forme de mérite qui fonctionne encore.




Pour moi, le point noir du "réseau" concerne le népotisme, mais il semble très difficile de l'empêcher. Les exemples de proches d'élus embauchés on ne sait pas sur quelle base, payés pour des missions qui semblent volontairement mal définies, sont assez nombreux.




 




Concernant la "culture d'entrepreneur", je n'ai pas de recul sur ce qui se pratique ailleurs. Je pense savoir par contre que les étudiants d'autres contrées sont vivement encouragées à aller voir ailleurs, alors que cela reste timide en France.




 




L'autre point, c'est qu'on pousse vers l'enseignement supérieur, alors que tous ne sont pas faits pour ça. Les enseignements techniques sont plutôt dénigrés (à part les Compagnons?).




 




Concernant le débat "public/privé", je pense que c'est un sujet très sensible. Je suis issu de l'école publique, mais je ne peux que reconnaitre qu'il y a parfois une certaine gabegie dans certaines écoles publiques. Et pourtant, ma fille y est. Cependant, cette expérience personnelle (avec ma fille et mon réseau d'amis) n'est pas suffisamment représentative. J'ai l'impression qu'il y a de bons éléments (et des mauvais) partout. Par contre, l'école privé a certains arguments (notamment moins de grêves).




 




Concernant l'acquisition de compétences, pour moi, si on pose le débat à l'international, alors il faut consulter les modèles qui marchent le mieux. En tenant compte des biais d'observations. Les nordiques ont des résultats qui semblent intéressants, et je trouve par exemple extrêmement intéressant l'idée de former les enfants à des compétences du quotidien comme la cuisine, le ménage, etc. Ca parait idiot, mais quand vous discutez avec quelqu'un qui pense sincèrement que les frites et les pâtes sont des légumes, vous comprenez que ses enfants risquent d'avoir des difficultés pour apprendre à cuisiner, alors que ça me semble important à transmettre. Il me semblerait donc justifié de le placer dans un programme (sans parler des effets rebonds sur d'autres aspects de la société : imprégnation des parents, nivellement de la différence des sexes dans les taches ménagères, etc.). Il faudra alors élaguer d'autres branches...




 




Par contre, bien sur, il y a un apport des parents. Si tu vois que ton enfant est mauvais en maths, tu vas tout faire pour le stimuler si tu estimes que c'est vital. Note, ou pas note. Et si on en revient aux notes : dans le système de notes, tu peux avoir la moyenne, et t'en contenter, alors que c'est insuffisant. Ce qui te guide, ce sont les appréciations. Ce nouveau système, vise, pour moi, à codifier ces appréciations pour les standardiser. (Finalement, de ce que je comprend du discours d'Ajax, la note n'est qu'un jalon, un repère). D'un point de vue méthodologique, je trouve ça très intéressant, plus qu'une note que chacun élabore selon sa vision personnelle.




 




...Et avec la fac, j'en ai vu des notations différentes. Allant de l'hyper-élitisme à la tête du client en passant par la marotte personnelle, et autres dévoiements. J'ai aussi vu de superbes façons de noter (même en QCM : en première année, j'avais un prof qui posait toujours la même première question; la seconde était plus difficile, et la dernière vraiment délicate. Je trouvais ça vraiment intéressant).


(Modification du message : 03-05-2018, 21:00 par petitgars.)

Messages dans ce sujet
Archéologie, histoire et préservation des sites... - par petitgars - 03-05-2018, 20:56