Si on en croit la com' Prodos d'époque, Archon exploite un process hybride alliant l'injection plastique et le moule bas coût :
http://prodosgames.com/blog/prodos-unicast-is-here
<a class="ipsAttachLink ipsAttachLink_image" data-fileid="7686" href="<fileStore.core_Attachment>/monthly_2018_05/forma.jpg.5844af4c71370fdce32b8326b6a118e1.jpg">[img]<fileStore.core_Attachment>/monthly_2018_05/forma.thumb.jpg.ac39f3b7bc21a8faf4d45b6f0cbf5e0e.jpg[/img]</a>
L'important est donc le moule (partie noire ci-dessus), utilisé pour une injection basse température que tolère la résine.
A priori, pour obtenir les coûts de moule cités et leur facilité de réemploi, je pencherais pour un moule céramique, obtenu soit par un simple moulage sable :
http://unicastdev.com/the-unicast-process-2/
soit (ça a ma préférence) par un print 3D ceramic qui peut aisément être obtenu via des logiciels comme FreeForm Casting (utilisé par GW) ou autre, qui te calcule le plan de joint selon tes paramètres, directement durant le design 3D.
D'autant qu'ici, le grappage est sommaire (simple point d'injection sous le socle), l'essentiel du boulot réside donc durant la conception.
Exemple d'impression directe en céramique : http://3dceram.com/impression-3d-ceramique/ mais il y en a d'autres.
Pour des coûts encore moindres, on peut aussi imaginer un print 3D classique du moule qui est ensuite recouvert d'une couche céramique :
[img]<fileStore.core_Attachment>/monthly_2018_05/matte-black.jpg.e294afd7217deb8c2acc25ecf5af0568.jpg[/img]
NB : l'image ci-dessus vient de ShapeWays avec des résolutions de détail donc grossières (Print 3D par SLA : couches de poudre collées par un liant. Pour le niveau de détails de nos figs, un print par solidification d'une résine liquide donnerait les résultats d'Archon).
Par besoin d'épaisseur, la couche céramique pouvant même être uniformément "pelée" sur le fichier 3D et ensuite appliquée par un bain (à rapprocher de l'anodisation) pour conserver toute la finesse du design.
La surface ainsi vitreuse peut avoir cet avantage de moins demander un apprêt de démoulage.
Une fois ces moules ainsi obtenus, il est certain que ça devient facile : la résine de prod est fondue à bien plus basse température que les billes PVC ou ABS, (sur)compressée par la presse à injecter le plastique (pour virer toutes les bulles d'air qu'on retrouve par exemple dans la Finecast GW) et (après un refroidissement naturel rapide qui limite les lignes de moulage) éjectée mécaniquement.
On obtient des modèles denses, à l'état de surface nickel et dont la reproduction même à l'exemplaire ne demande que le temps de main-d'œuvre d'insérer le moule dans la presse. Vu qu'Archon ne doit pas avoir douze mille presses et des prod à millions d'exemplaires, ce coût s'entend.
Le moule a la durée de vie de la céramique et une déformation d'autant plus faible que la température de fusion de la résine de prod est basse.
Le refaire, que ce soit à l'étape du bain ou par un print ceramic direct, n'a de toutes façons pas le coût d'un moule acier (classique ou print métal).
A défaut d'autres infos directes, c'est du moins l'hypothèse vers laquelle je tendrais.