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Il y a 3 heures, la queue en airain a dit :
Aucun des deux, c'est en langue d'Oc. La belle langue qui aurait dût estre le français s'il n'y avait eu des arnaqueurs à la petite semaine qui ont réussi à persuader les abrutis du reste du monde qu'ils représentaient le pays.
Maintenant que le mal est fait, on vous supporte mais faut pas trop danser la sardane sur les testiboules des vrais français, eingh ?
le squat
sans déconner
Comme d'hab en histoire francoise, si tu veut un pt de vue + ou - objective faut demander a la cousine de l'autre cote de la grande soupe:
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En fait, il est important de voir que, quelle que soit la thèse que l'on adopte, on ne peut guère denaturer l'histoire linguistique du XVIe siecle, car personne ne niera en effet ce qui a suivi Villers-Cotterets. En realite, le probleme reside ailleurs, dans le besoin plus ou moins vif que l'on ressent de tenir le pouvoir royal responsable de la decadence des langues provinciales. Pour Brunot, cette intervention prefigurait, a trois siecles de distance, la politique linguistique republicaine qui lui paraissait juste et humaniste . Pour A. Brun, elle scellait de l'autorite royale le declin des langues meridionales, jadis florissantes. D'autres historiens, plus hostiles a la politique linguistique de l'Etat contemporain, verront peut-etre dans Villers-Cotterets le premier acte de violence deliberee du pouvoir a l'egard de cultures minoritaires par lesquelles il se sent menace. Rien de tout cela ne denaturera l'histoire linguistique, tant qu'on ne reduira pas celle-ci A l'interpretation d'un document officiel. Terminons donc sur ces quelques mots de L. Febvre qui, sans contenter tout le monde, nous rappellent justement que l'histoire ne tient pas A une ordonnance royale:
Le monde meridional n'a pas obei au cri d'un heraut lisant, apres trois appels de trompette, devant les populations prosternees, l'ordonnance de Villers-Cotterets... Il s'agit d'absorber, pour ainsi dire, comme on le doit, ce role du pouvoir politique, ce role de la monarchie frangaise et de ses agents, dans le role encore plus vaste et plus important, de la civilisation francaise tout entiere de ce temps".
Boston. Danielle TRUDEAU.
http://sci-hub.hk/http://www.jstor.org/stable/20676909