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Alors de là à planifier mariage et enfants...
Oui, pis bon, ça c'est un modèle dans lequel tout le monde ne se reconnait pas forcément.
En outre, la seule chose dont on est absoluement certain concernant "demain", c'est la boîte en sapin (amis de de la joie et de la bonne humeur bonsoir!). La vie, c'est là, maintenant, pas demain. Planifier, c'est aussi se donner une bonne excuse pour ne pas se donner la peine de vivre au quotidien.
Faire des fouilles archéologiques fait parfois réaliser des trucs intéressants... Je me rappelle avoir tenu des fragments d'os humains et de nombreux objets portant des "traces" (empreintes de doigts, graffitis) de type ayant vécu dans les 2000 ans avant nous.
Quesce qu'il en reste? On ne se rappelle même plus leurs noms, qui ils étaient... Etait-il un vrai salopard ou un type sympa? A-t-il eu une vie qui lui a plu ou en a-t-il chié toute son existence? Quelles étaient ses ambitions et aspirations, ses rêves, ce qu'il aimait, ce qui le faisait chier?
Ben on le saura jamais, il a vécu il y a 2000 ans et aujourd'hui tout le monde s'en fout (seuls les bouchers mégalo genre César laissent leur nom dans l'Histoire au côté de quelques artistes ou penseurs).
Donc au fond l'existence est quand même une vaste blague. La prendre avec un peu plus de légèreté, comme un truc pas grave en fait, me paraît pas si con (et c'est pas pour ça qu'on peut tout se permettre, je vous vois venir).
Mais si t'as pas envie de te bastonner et de te battre en permanence, ben c'est chaud. Globalement vivre peinard sans trop faire chier son prochain n'est pas ce qui est le plus facile dans notre société.
Et mes élucubrations paraissent certainement très hors sujet, mais ça rejoint ce besoin de contrôle permanent qu'incarnent les médias et que j'évoquais dans mon précédent post.
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C'est pourtant la meilleure manière de se sortir de la précarité.
Encore faudrait-il que cette précarité ne soit pas une situation parfaitement voulue par une partie de la société (parce qu'en effet la précarité fait dépenser beaucoup d'énergie "la tête dans le guidon", et qu'il en reste peu pour analyser, critiquer, et surtout revendiquer).