Double post pour la bonne cause, première partie du fluff de l'Escouade Cookie du chapitre Primaris des Twofold Stars, on l'on découvre Sarandiel Berian après son arrivée sur Yayrus VII, en proie a la colère:
Citation :Sarandiel regarda l'épée dépouillée dans sa main et sentit monter la colère.
Il se dirigea vers la fenêtre du palais et scruta cet environnement si peu accueillant. Dès son arrivée Il avait détesté Yayrus VII et son désert de sang assommant et cassant. C'était un endroit qui encourageait ses colères.
Il aperçut quelque chose au loin dans la cour. Ou plutôt quelqu'un. C'était la silhouette du Ducatore Galdekai, reconnaissable à ses jambes malades. Le Ducatore avait cette tête sale du prédateur sournois.
Sarandiel déglutit. Il jeta un coup d'œil à son propre reflet. Lui même avait une sale tête. Celle d’un tueur sinistre, accentuée par ce tronc énorme sur ces jambes musclées. Ses frères le voyaient comme leur commandant mais pour les autres il savait qu’il était un monstre effrayant.
Une fois, il avait aidé un sourd duveteux à se remettre sur pied après une bousculade dans la rue derrière le palais ducale . La foule l’avait regardé faire, tétanisé d’effrois, incapable de réagir ou d'articuler. Mais même un tueur de sang-froid qui avait aidé un sourd n’était pas préparée pour ce que le Ducatore lui réservais.
La grêle martelait les pavés en plastociment et Sarandiel était encore en colère. Alors que le Ducatore approchait, il pouvait voir une lueur malsaine dans ses yeux.
"Je cherche simplement à vous aider dans vos oeuvres." siffla le Ducatore d'un ton qui n'était pas dénué de courage. Pris d’un soudaine quinte, Il frappa son poing contre sa poitrine avec une force toute surprenante. "Je me suis pas votre ennemi, Sarandiel Berian."
Sarandiel se retourna, encore plus en colère et toujours en train de manipuler l'épée. "Sortez d'ici," répondit-il calmement.
Galdekai le regardait avec un sentiment de victoire lascive, comme s’il se savait être une larve insaisissable et fuyante. Dehors la tempête d'acide devenait impitoyable et une sarabande jouée en arrière-plan produisait des ondes brutales, comme envahissante.
Sarandiel étudia la tête sale et les jambes malades du Ducatore. Il prit une courte inspiration. "Je suis désolé, mais je ne peux pas vous donner d'ordres," expliqua-t-il d'un ton coupant.
Ducatore semblait incertain, son corps malade oscillant dessous son splendide crâne rayé. Sarandiel pouvait réellement entendre le bruit du corps du Ducatore se briser en très exactement 23 morceaux. Mais le vil être se replia et il vit le prédateur se faufiler rapidement vers le décors.
Ce soir, même une giclée de sang ne serait à même de calmer les nerfs de Sarandiel.