(04-11-2019, 13:34)Lucius Forge a écrit : La famille a une part importante .... mais faut être conscient que la famille est le premier vecteur de reproduction des modèles sociaux. Comme je le disais plus haut, on est sûrement tous un peu raciste, sexiste, etc ... l'important c'est : qu'est ce qu'on en fait et qu'est ce qu'on transmet ?Comme je te disais, je suis pleinenement d'accord avec toi et nos propos se rejoignent : ton message ici, c'est ce que je veux dire dans mon post sans doute trop synthétique (du coup je viens de prendre un vrai clavier et pas le téléphone, vous faistes chier) : Idéalement c'est le job de l'environnement proche, aka la famille, de procéder à cet apport de culture, à faire attention à ce qu'elle transmet, que ça soit suffisamment neutre pour éviter un besoin de déconstruction et que simplement le gamin se construise jusqu'à l'âge adulte et au delà.
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l'important c'est ce que j'en fais au quotidien et ce que je transmets à mes enfants (pour casser ce cycle de reproduction).
Idéalement.
Comme on n'est pas dans l'idéal, et qu'il faut bien commencer quelque part, ce qui ne devrait pas s'appeler "éducation nationale" mais porte bien son nom doit malheureusement prendre le relais pour procéder à cette ouverture et cette culture et essayer de briser ce cercle un minimum et permettre cette déconstruction/construction que tu évoques.
Je déplore le besoin d'une "éducation nationale" mais il est réel.
Du coup, je rebondis là dessus pour le swompy (dont les propos sont moins absolus et mieux expliqués, merci à lui) :
(04-11-2019, 13:45)Swompy Time a écrit : Notre société n'est pas sexistes. Des gens le sont.La manière dont je vois les choses, et qui sous-tend mon argumentation, ce qui explique au moins une partie de nos divergences, c'est que notre société n'est que la somme des gens, elle n'a pas d'existence intrinsèque. Il n'y a pas de "société" unifiée, mais un amalgame d'idées disparates et opposées qui s'agglutinent et la compose. La société, quand j'en cause, elle est comme l'Empereur à 4ok (hop, recentrage magique vers le zhobby pour dédouanner la conversation) : schizophrène au sens le plus littéral (quand je vous conseille de lire Jaq raco contre les nonnes).
Je suis d'accord avec toi pour dire qu'une partie des idées qui composent la société ne sont pas sexistes -dans la mesure où les gens derrière ces idées font l'effort d'y faire attention-. Mais la société dont je cause a aussi bon nombre des ses composantes qui le sont. C'est pour ça que je te parlais d'absolus dans mon message précédent : amha la société ne l'est pas et une partie est sexiste.
Du coup avec ta définition de société en tant qu'entité, tu te confrontes forcément aux gens qui ont une vision plus fragmentaire et qui évoquent des parts de la société que tu ne définis pas comme telles, pour toi ce sont des gens, pour nous c'est la société. C'est plus rhétorique qu'autre chose ici.
(04-11-2019, 13:45)Swompy Time a écrit : Parler de sexisme, c'est ne rester qu'en surface : les raisons des problèmes sont beaucoup plus profondes et plus complexes. Et tant que l'on accuse le sexisme sans s'attaquer à la racine, les choses ne vont pas aller en mieux.Là, je suis moins raccord avec toi. En partie, mais pas complètement.
Oui le problème est plus complexe que le sexisme et il n'y a pas une cause unique qui serait le sexisme. Mais en revanche, ces autres causes sont au même plan qu'icelui. Je ne place pas le sexisme en conséquence (ce que tu fais en indiquant qu'il y a une racine plus profonde) mais mais comme une des causes.
Ici effectivement c'est un point d'achoppement qui peut amener à débat... tant que ça reste en bonne intelligence.
le squat
la trique cachée dans le dos