(15-01-2020, 18:22)the_red_eye a écrit : Dire que Rackham n'a vendu que du vent pendant des années, c'est un peu court quand même...Oh ils ont bien produit des choses, je dis pas. Pas mal de choses même. Mais ce que je veux dire, c'est qu'une certaine personne dont j'ai pudiquement tu le nom, moi, a effectivement vendu du vent et la boite n'a guère été qu'une course en avant.
Le jeu, l'univers et les figurines ont vendu pas mal de rêve, d'heures de peintures, de discussion et de jeu à pas mal de monde !
Il y a eu des jolies gurines, plein de concepts, quelques bonnes idées et sans doute de quoi entretenir du rêve et des conversations. Ça yen a eu de quoi s'en foutre plein la lampe. Mais on n'a pas vraiment eu de jeu fini et soutenu. De gamme propre et complète. De tirages de qualité constante. De flouffe. de DA.
Mince en dix ans ils sont partis dans tous les sens mais quelque chose de fini, de propre ? Du ni fait ni à faire, yen avait dans tous les sens, beaucoup de promesses à grands coups de concepts, des nouveaux jeux, des nouvelles versions, des correctifs. Une gamme de peinte qui n'a guère enthousiasmé les foules et qui a disparu des radars. Un magazine superbe et enterré aussitôt. Un JdR très joli mais sonnant creux et tout aussi vite tué. Deux bouquins et trois décors qui se battent en duel. Mais au bout de dix ans ils n'ont pas sorti toutes les factions de conf' et on n'en a qu'une poignée de vraiment abouties. Et encore, pas avec une DA constante. beaucoup de concepts ne sont que des concepts et des promesses. Alors oui, ça fait de quoi rêver et discuter c'est sûr. Mais ça ne fait pas vivre une boîte.
Alors, certes, un jeu et une gamme ne se font pas en un jour, des incohérences, c'est normal. Mais franchement, moi ce qu'il me reste de R. c'est plein de petits trucs isolés sympa, un gloubiboulga et surtout absolument aucun effort de construire quelque chose. Par contre lancer des idées, en faire la moitié et passer à autre chose... Le vent pour moi il est là. Pas dans ce qu'on a pu acheter à l'époque qui était concret. Mais dans ce qu'il a vendu aux clients pour les faire rester (entre l'image fausse de l'énorme boiste, les promesses de sorties, les concept et le bordel) comme à ses salariés ou aux gens qui ont investi dans ses projets pour renflouer la boîte.
le squat
vilain méchant mais tout comme le oukie