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Autant, pour les heures sup, on comprend qu'il va être difficile de payer ou récupérer 10 puissance 8 heures sup, autant pour la maladie pro, ce serait quand même un comble! J'ai quand même l'impression que ça flippe à tous les étages sur l'ampleur attendue de l'épidémie, et j'avoue ne plus trop savoir quoi penser et quoi prendre ou laisser dans les milliards d'infos dont on nous abreuve (si ce n'est respecter les mesures de confinement et d'hygiène bien entendu).
En tous cas, courage, j'imagine même pas....
Moi je suis seul à m'occuper d'une mairie, et en cette période électorale (...... je...... ouais, non pas de commentaires sur le maintien des élections, ni de l'installation des conseils municipaux élus au premier tour ce week end....) et budgétaire (oui non, parce que faut pas croire qu'ils changent un iota aux échéances et dates butoir habituelles... en même temps faut bien que les administrations fonctionnent) je dois continuer à aller bosser....
Donc niveau fig, je suis également au point mort car même si c'est du pipi de chat à côté de ce que subissent nos amis soignants, j'enquille un certain nombre d'heures sup.
C'est là aussi où je suis bien content d'habiter un coin paumé.....
Sinon @"hasdrubal" , pour combattre l'anxiété, mais sans trop relativiser non plus parce que ça n'est évidemment pas anodin, il faut se dire que nous sommes 65 millions d'individus dans ce pays..... entassés les uns sur les autres, hyper mobiles. C'est "normal" que les chiffres explosent. Pour l'instant la part de contaminés et encore plus de décès est infime comparé à l'ensemble de la population (même si évidemment, ça craint pour les gens touchés...). Sur une échelle dessiné sur un papier A4, ça se verrait à peine. Mais on est tellement nombreux (avec le chat, on dirait "on grouille") que le système de santé, c'est un peu David contre un Goliath ressemblant à un Titan Emperor dopé aux hormones (surtout qu'on lui met, et nous avons une responsabilité collective d'avoir laissé et conforter les responsables politiques qui en sont à l'origine, de grands coups de latte dans la tronche depuis des décennies à notre système de santé).
Faut pas prendre ça avec légèreté, loin de là, mais ça ne sert à rien non plus de s'angoisser.... déjà parce qu'au final, comme dirait un Sénèque ou un Marc Aurèle, ça ne change absolument rien que l'on s'angoisse ou non pour quelque chose auquel on ne peut rien, que l'on ne contrôle pas, du coup pourquoi le faire? Quand aux facteurs à risques, on entend de plus en plus que la saloperie fait pas tant de favoritisme que ça.
Je me suis également fait la réflexion qu'il était étonnant à quel point notre civilisation s'est habitué à son petit mode de vie sans histoire au fil du temps. Ce genre de trucs, de crises, c'était minimum une fois par génération avant. Et nous on tombe des nues qu'il arrive quelque chose alors que finalement, c'est une constante de l'histoire humaine.
Histoire de donner un petit élément de comparaison, la grippe espagnole c'est plusieurs centaines de millions de cas diagnostiqués (avec les moyens de l'époque..... et les nombreux pays pour lesquels nous n'avons rien) et plusieurs dizaine de millions de morts...... avec des taux de mortalité par rapport au nombre de cas qui sont monté à 20% dans certains coins (on en est loin pour le moment). Ca remet un peu les choses en perspective. Aujourd'hui, nous sommes hyper connectés et nous en payons le prix au niveau moral et psychologique avec cet afflux d'infos qui crée une ambiance très anxyogène.
(Modification du message : 19-03-2020, 13:57 par Egill.)
Citation :l n'y a aucun roulement de prévu. La consigne est claire : les heures supplémentaires ne seront pas payées ni rattrapées (pour info aujourd'hui j'ai fait 8h-quasiment 20h avec juste deux poses pour aller pisser et pas eu le temps de manger du tout...ça arrive souvent ceci dit qu'on n'ait pas le temps de manger, même en temps ordinaire). Les agents qui contracteront le virus ne pourront pas le faire passer en maladie pro (alors, là, je demande à voir !).
Autant, pour les heures sup, on comprend qu'il va être difficile de payer ou récupérer 10 puissance 8 heures sup, autant pour la maladie pro, ce serait quand même un comble! J'ai quand même l'impression que ça flippe à tous les étages sur l'ampleur attendue de l'épidémie, et j'avoue ne plus trop savoir quoi penser et quoi prendre ou laisser dans les milliards d'infos dont on nous abreuve (si ce n'est respecter les mesures de confinement et d'hygiène bien entendu).
En tous cas, courage, j'imagine même pas....
Moi je suis seul à m'occuper d'une mairie, et en cette période électorale (...... je...... ouais, non pas de commentaires sur le maintien des élections, ni de l'installation des conseils municipaux élus au premier tour ce week end....) et budgétaire (oui non, parce que faut pas croire qu'ils changent un iota aux échéances et dates butoir habituelles... en même temps faut bien que les administrations fonctionnent) je dois continuer à aller bosser....
Donc niveau fig, je suis également au point mort car même si c'est du pipi de chat à côté de ce que subissent nos amis soignants, j'enquille un certain nombre d'heures sup.
C'est là aussi où je suis bien content d'habiter un coin paumé.....
Sinon @"hasdrubal" , pour combattre l'anxiété, mais sans trop relativiser non plus parce que ça n'est évidemment pas anodin, il faut se dire que nous sommes 65 millions d'individus dans ce pays..... entassés les uns sur les autres, hyper mobiles. C'est "normal" que les chiffres explosent. Pour l'instant la part de contaminés et encore plus de décès est infime comparé à l'ensemble de la population (même si évidemment, ça craint pour les gens touchés...). Sur une échelle dessiné sur un papier A4, ça se verrait à peine. Mais on est tellement nombreux (avec le chat, on dirait "on grouille") que le système de santé, c'est un peu David contre un Goliath ressemblant à un Titan Emperor dopé aux hormones (surtout qu'on lui met, et nous avons une responsabilité collective d'avoir laissé et conforter les responsables politiques qui en sont à l'origine, de grands coups de latte dans la tronche depuis des décennies à notre système de santé).
Faut pas prendre ça avec légèreté, loin de là, mais ça ne sert à rien non plus de s'angoisser.... déjà parce qu'au final, comme dirait un Sénèque ou un Marc Aurèle, ça ne change absolument rien que l'on s'angoisse ou non pour quelque chose auquel on ne peut rien, que l'on ne contrôle pas, du coup pourquoi le faire? Quand aux facteurs à risques, on entend de plus en plus que la saloperie fait pas tant de favoritisme que ça.
Je me suis également fait la réflexion qu'il était étonnant à quel point notre civilisation s'est habitué à son petit mode de vie sans histoire au fil du temps. Ce genre de trucs, de crises, c'était minimum une fois par génération avant. Et nous on tombe des nues qu'il arrive quelque chose alors que finalement, c'est une constante de l'histoire humaine.
Histoire de donner un petit élément de comparaison, la grippe espagnole c'est plusieurs centaines de millions de cas diagnostiqués (avec les moyens de l'époque..... et les nombreux pays pour lesquels nous n'avons rien) et plusieurs dizaine de millions de morts...... avec des taux de mortalité par rapport au nombre de cas qui sont monté à 20% dans certains coins (on en est loin pour le moment). Ca remet un peu les choses en perspective. Aujourd'hui, nous sommes hyper connectés et nous en payons le prix au niveau moral et psychologique avec cet afflux d'infos qui crée une ambiance très anxyogène.
