(26-03-2020, 23:33)jon a écrit : Ben non, il n'est pas anti-vaccin. Il disait au moment où 11 vaccins sont devenus obligatoires que le choix dans les 11 ne lui paraissait pas tous très pertinent. Il était même favorable au vaccin contre la grippe par exemple... Il déclarait également qu'il appliquerait la loi sans soucis. Donc, le raccourci est vraiment rapide.
Pour climatosceptique, je ne sais pas, donc je ne m'aventure pas. Au vu de ton premier raccourci, serais-je enclin à te croire...
Je confirme. On ne va clairement pas être en accord.
Son argumentaire est typique des antivax : remise en cause du vaccin sur l’Hépatite B pour les nourrissons (résumée à une "maladie transmissible par le sexe ou les seringues souillées"), de la rougeole (car il y a "un mort par rougeole par an "), inutilité du Tétanos (qui aurait soit disant disparut... Ce qui est faux) ou de la polio ("sans intérêt").
Sauf que le gars oublis un truc : la réduction des cas, et des morts, c'est justement... Parce qu'il y a vaccin. Et d'ailleurs, on note que le recule de la couverture vaccinale (notamment pour la rougeole) provoque une flambée du nombre de cas (notamment mortel).
D'ailleurs, son bouquin a été largement repris par les réseaux antivax.
(Prévention Santé, site auquel il a apporté ses "lumières" est, d'ailleurs... Un site antivax.)
En fait, il n'est peut-être pas antivax. C'est juste qu'il parle de sujet qu'il ne connait pas, ou auxquels il ne comprend rien.
Ca m'inquiète peut être plus encore, en fait.
Pour le climatoscepticisme, je citerais sa fiche Wikipedia, à défaut d'avoir les articles sous la main.
Citation :En 2013, Didier Raoult publie un article où il fait part de son scepticisme face aux modèles mathématiques de prédiction du climat120. Il dit notamment que les modèles mathématiques sont la version moderne de la divination. Dans un article du 1er novembre 2014, il note ironiquement, à propos de la « pause » constatée dans le réchauffement climatique depuis la fin des années 1990, que « la nature a oublié d’obéir aux prédictions. » Dans la même publication, au sujet d'un article paru peu avant dans la revue Nature et selon lequel la température globale de la Terre ne serait plus le bon indicateur du réchauffement climatique, il fait ce commentaire : « Il vaut mieux casser le thermomètre qui vous contredit ! »
Dans Le Point, en juin 2014, il estime qu’« après une poussée thermique notable dans les années 1990, la Terre a globalement arrêté de se réchauffer depuis 1998. » Il conclut que « le réchauffement climatique est incertain et la responsabilité de l’homme discutable122. »


