En plus, la médecine militaire est calibrée pour remplir son rôle : une médecine militaire, pas civile... Et elle a effectivement subi les restrictions budgétaires en même temps que le reste des forces armées pour se caler sur les nouvelles missions qui leur sont allouées.
Donc de la blessure de champ de bataille, de la bobologie,... Pas de la réa et de la fin de vie.
Et d'ailleurs, lors des attentats de 2013, les médecins civils ont été contents de bénéficier de leur expérience.
Aujourd'hui c'est l'inverse, et si l'armée ne déploie pas d'hôpitaux de campagne (qu'elle n'a pas parce qu'elle n'en a pas besoin pour ses missions actuelles), elle affecte ponctuellement du personnel non nécessaire à ses missions (ben oui, on est toujours en guerre, avec des soldats déployés un peu partout) dans certains établissements civils.
Et accessoirement, le personnel du service de santé, c'est environ 17000 personnes, administratifs inclus.
Quant aux cliniques, ben disons qu'à Bordeaux, ça fait 2 semaines que la clinique privée où bosse ma femme à fait de la place.
Hier, il y avait 8 patients Covid, les cas graves étant transférés au Chu.
Par contre, là encore, ce n'est pas leur rôle. Le reste de l'année, ils font de l'urgences, de la chirurgie orthopédique ou Uri-digestive, ou de la maternité.
Donc pas de matos en nombre, cet peu de personnel formé à la réa et aux hospitalisations vraiment lourdes.
Donc oui, il y a des lits, mais pas forcément le matos pour accueillir des patients, ni du personnel en nombre et bien protégé (et la conso de matos de protection est bien supérieure à la normale).
Donc oui, on a un gouvernement qui merde sur certains sujets, et qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a dans d'autres. Et 30 ans de sabordage en règle de l'hôpital et de la fonction publique n'ont pas amélioré les choses.
Pour les procès d'intention, on attendra la fin de la crise, non ?
(Modification du message : 04-04-2020, 01:36 par Le Caillou.)
Donc de la blessure de champ de bataille, de la bobologie,... Pas de la réa et de la fin de vie.
Et d'ailleurs, lors des attentats de 2013, les médecins civils ont été contents de bénéficier de leur expérience.
Aujourd'hui c'est l'inverse, et si l'armée ne déploie pas d'hôpitaux de campagne (qu'elle n'a pas parce qu'elle n'en a pas besoin pour ses missions actuelles), elle affecte ponctuellement du personnel non nécessaire à ses missions (ben oui, on est toujours en guerre, avec des soldats déployés un peu partout) dans certains établissements civils.
Et accessoirement, le personnel du service de santé, c'est environ 17000 personnes, administratifs inclus.
Quant aux cliniques, ben disons qu'à Bordeaux, ça fait 2 semaines que la clinique privée où bosse ma femme à fait de la place.
Hier, il y avait 8 patients Covid, les cas graves étant transférés au Chu.
Par contre, là encore, ce n'est pas leur rôle. Le reste de l'année, ils font de l'urgences, de la chirurgie orthopédique ou Uri-digestive, ou de la maternité.
Donc pas de matos en nombre, cet peu de personnel formé à la réa et aux hospitalisations vraiment lourdes.
Donc oui, il y a des lits, mais pas forcément le matos pour accueillir des patients, ni du personnel en nombre et bien protégé (et la conso de matos de protection est bien supérieure à la normale).
Donc oui, on a un gouvernement qui merde sur certains sujets, et qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il a dans d'autres. Et 30 ans de sabordage en règle de l'hôpital et de la fonction publique n'ont pas amélioré les choses.
Pour les procès d'intention, on attendra la fin de la crise, non ?