[kermesse] les aventures de la petite bande du chat-peau...

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On remerciera le Vil Coyote pour son oeuvre car voici venir la première partie des aventures de notre petite bande...

Episode 1 L’estrade et le cochon

Voilà quelques jours que notre groupe hétéroclite s’est formé. Une histoire d’opportunité de gagner quelques sous en assurant la garde d’un commerçant, bien aidé dans ce projet par les vapeurs d’alcool de cette auberge où l’homme nous avait trouvé.
La mission était facile, mais déjà je me rends compte de combien nous sommes « différents ». Salundra la noble qui nous accompagne semble prompte à nous commander sans réel succès. Wilret, le semi-homme, doit être sous surveillance pour qu’il ne s’octroie pas une part de la cargaison du marchand. Ferdinand le mage a bien du mal à lancer le moindre sort. Gunnar le nain polit sa hache en nous jetant des coups d’œil insistants… enfin Amris…cet elfe à la belle allure…ne peut se contenir d’un verbiage incessant et gênant.

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Nous arrivons donc dans la cité d’Ubersreik, où, une fois libérés de notre charge, nous sommes allés boire un verre. Nous nous mêlons à la foule sur la marktplatz, la place du marché de la ville. L’ambiance est joyeuse, l’elfe régale la troupe de breuvages (et de paroles). Au dehors les marchands vendent leurs breloques alors que la foule se presse à regarder une bande de saltimbanques de rue.
C’est dans ce contexte que grand bruit a réussi à faire taire l’elfe. Tous nous avons regardé au dehors et avons constaté le désordre qu’une bagarre générale avait provoqué. Nous nous sommes précipités dehors en vue de tenter de ramener un peu de calme. L’elfe fonce sur une estrade afin de haranguer la foule, je le suis pour rester proche de lui. Le reste du groupe part se joindre à la mêlée afin de faire cesser ce grabuge. Après quelques mâchoires cassées, Salundra se dirige vers un groupe de soldats qui se bat contre les hommes du guet, suivi de Gunnar, Ferdinand et Wilret. Salundra tente bien de faire son capichef en ordonnant aux soldats de s'arrêter mais la bagarre continue.
Tout d’un coup un cochon délivré (et libéré) fonce sur le groupe qui est au milieu de la cohue, percutant Gunnar et les autres qui se retrouvent les fesses à terre, défaits par le pourceau.

Dans l’agitation générale, l’elfe voit un homme (un des saltimbanques) s’effondrer au sol, visiblement mort (un carreau d’arbalète soudainement apparu au milieu de son cou étant un indice). Amris saute de l’estrade à la poursuite du tireur. Je le suis de près dégainant mes pîstolets.
L’homme responsable de la mort du comédien s’enfuit. L’elfe peine a avancer à cause de la foule. Je tire en l’air et les péquenots paniquent. Nous entendons alors une femme appeler au secours. Elle est agressée par trois hommes. Salundra se précipite vers les asaillants et les charge sa rapière en main. Elle porta un coup fort vigoureux mais fort imprécis qui finit dans une chariotte proche.
Finalement, les hommes sont mis en déroute par l’arrivée du nain qui joue au sanglier dans un jeu de quilles. La femme nous remercie mille fois de l’avoir sauvées, elle et sa fille de ces bandits.

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La milice de la ville arrive et nous embarque nous accusant d’avoir causé ce carnage. On nous enlève nos armes et nous sommes conduit au donjon avec quelques autres personnes qui étaient présentent lors de la bagarre. L’elfe râle.
Nous sommes mis au cachot. La nuit passe puis le jour suivant, nous voyons les autres prisonniers repartir petit à petit. Puis notre tour vient. Nous sommes menottés et emmenés tous ensemble. Nous arrivons dans une grande salle avec, face à nous, plusieurs notables. Nous sommes devant nos juges et nous sommes accusés d’avoir causé la mort du comédien et d’atteinte à l’ordre public. La sentence en cas de condamnation est la mort.

A ce moment arrive une avocate, Oksana Winnandus, qui prétend venir nous défendre. L’avocate et nous même nous regroupons pour discuter de la situation. Elle nous explique avoir été mandatée par la femme que nous avons sauvé. L’elfe veut plaider innocent quand l’avocate nous assure qu’il n’y aura point d’innocents aujourd’hui. Elle nous conseille de plaider coupable ce qui nous vaudrait trois années à servir au guet de la cité. Après palabres et stratagèmes foireux pour tenter une évasion sans armes ni plans, dans une forteresse pleine de gardes, nous acceptons sa proposition malgré une défiance naturelle à son égard, dans l’espoir d’enquêter par la suite afin de découvrir qui nous a mis dans cette situation.

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De retour face à nos juges, nous plaidons coupable. Et c’est ainsi que nous sommes tous condamnés à passer ces trois années dans la garde. La capitaine, Andréa Pfeiffer nous accueille et nous présente à notre supérieur direct, le sergent Rudy Clupenclock. Il nous annonce que le lendemain verra notre première patrouille en ville et qu’il nous accompagnera. Sur ce on nous montre nos quartiers et nous pouvons enfin nous reposer de ces deux folles journées à Ubersreik

Fin de l’épisode 1.

le squat
gruik ?
(Modification du message : 22-05-2020, 01:48 par la queue en airain.)

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RE: [kermesse] les aventures de la petite bande du chat-peau... - par la queue en airain - 22-05-2020, 01:35