(29-05-2020, 17:22)la queue en airain a écrit : Que le biais soit parce qu'il est pressé de sauver des gens ou parce qu'il veut vendre des bouquins, au final ça n'a guère d'importance et je ne vois absolument pas de raison de le juger sur l'humain. Qu'il soit gentil avec ses gamins ou pas ne changera pas ma façon de voir le sujet.
Pourtant, j'y vois une nette différence.
Si ton but est de sauver de l'être humain, et même si ton étude est un peu foireuse au début, tu ne la bidonne pas en plein milieu en dégageant ce qui t'emmerde pour étayer ton point de vue. Parce qu'en faisant ça, tu sais que t'es en train de merder et que tu ne sauves personne... Et surtout, tu ne pose pas un discours conquérant qui ne servira qu'a provoquer un relâchement des patients.
Plus grave encore : si tu veux sauver de vies, tu évites de foutre une telle merde dans la recherche médicale que celle-ci va en être impacté des années durant.
Parce qu'à la base, ce n'est pas tant les effets de manche du bon professeur qui ont foutu en rage le monde médicale : c'est l'énorme impact négatif que ces effets ont provoqués sur le monde de la recherche.
(Qui, dans une époque ou la défiance envers la médecine est de plus en plus forte et irrationnelle, n'avait vraiment pas besoin de ça.)
Et c'est là que de savoir un peu qui est le bonhomme et quelle est son approche de son domaine est intéressant et important.
Parce qu'un naïf qui a cru qu'il faisait pour le mieux reconnaitra qu'il s'est planté, et ne recommencera pas. Un égocentrique qui l'a fait exprès, lui, se fout des conséquences et recommencera dès qu'il en aura l'occasion si ça peut lui permettre de refourguer sa came.
Connaitre la fiabilité d'un bonhomme, ça aide aussi à garder un œil critique sur ce qu'il raconte.


