Je ne suis pas spécialiste de la délinquance mais dans le cas de trouble neurologiques ou psychiatriques, tu peux avoir des personnes qui vont passer à l'acte sans avoir conscience de la gravité de leur agissement (sur le moment, en tout cas). C'est heureusement bien plus rare que ce que les médias sous-entendent. Par exemple, un patient schizophrène dysthymique a immensément plus à craindre de vous que vous de lui (statistiquement il a de bonne chance de se faire mettre la tête au carré par un quidam 'parce qu'il m'embêtais, M'sieur l'agent' que de décapiter quelqu'un).
Deux exemples :
- patient avec symptomatologie frontale positive en phase aiguë, par exemple suite à un AVC ou une encéphalopathie. La personne a une inhibition assez faible : elle dira et fera un peu ce qu'elle veut si elle le peut, le ton peut alors monter très vite si elle n'est pas d'accord (quoique...la plupart sont accessibles au raisonnement si tu t'emploies justement à ne pas faire monter le ton) ou si elle tombe sur un sanguin. Pensez un peu à un ado rebelle et casse-couille pour vous faire une petite idée et transposez sur un adulte d'âge mûr ou une personne âgée. Mais chez la plupart des gens ça se traduit plutôt par une tendance aux propos grivois ++, un comportement puéril ('je vole ton dessert !' + acte )des gestes parfois déplacés et une tendance à chercher la m... à l'occasion. Rarement des actes pouvant mener au pénal, sauf si la personne était déjà limite auparavant.
- patient avec délire paranoïde. Eux sont souvent (très) dangereux et peuvent vite passer à l'acte, y compris sur un parfait inconnu.
Il y aussi les effets secondaires de certains médicaments, notamment les benzodiazépines qui peuvent entraîner des morsures d'oreille ^^.
J'ai déjà vu le cas d'un père de famille sans aucun antécédents et sans histoire qui s'est essayé au free fight avec deux fonctionnaires de police après la prise de rispéridone (aucune idée de pourquoi son généraliste lui en avait prescrit
). Avec un certain succès : 10 jours d'ITT pour les deux agents, le paternel ne se souvenait d'absolument rien du tout. Il pensait d'ailleurs s'être fait agresser par des voyous, vu qu'il était couvert d'ecchymoses.
Deux exemples :
- patient avec symptomatologie frontale positive en phase aiguë, par exemple suite à un AVC ou une encéphalopathie. La personne a une inhibition assez faible : elle dira et fera un peu ce qu'elle veut si elle le peut, le ton peut alors monter très vite si elle n'est pas d'accord (quoique...la plupart sont accessibles au raisonnement si tu t'emploies justement à ne pas faire monter le ton) ou si elle tombe sur un sanguin. Pensez un peu à un ado rebelle et casse-couille pour vous faire une petite idée et transposez sur un adulte d'âge mûr ou une personne âgée. Mais chez la plupart des gens ça se traduit plutôt par une tendance aux propos grivois ++, un comportement puéril ('je vole ton dessert !' + acte )des gestes parfois déplacés et une tendance à chercher la m... à l'occasion. Rarement des actes pouvant mener au pénal, sauf si la personne était déjà limite auparavant.
- patient avec délire paranoïde. Eux sont souvent (très) dangereux et peuvent vite passer à l'acte, y compris sur un parfait inconnu.
Il y aussi les effets secondaires de certains médicaments, notamment les benzodiazépines qui peuvent entraîner des morsures d'oreille ^^.
J'ai déjà vu le cas d'un père de famille sans aucun antécédents et sans histoire qui s'est essayé au free fight avec deux fonctionnaires de police après la prise de rispéridone (aucune idée de pourquoi son généraliste lui en avait prescrit
). Avec un certain succès : 10 jours d'ITT pour les deux agents, le paternel ne se souvenait d'absolument rien du tout. Il pensait d'ailleurs s'être fait agresser par des voyous, vu qu'il était couvert d'ecchymoses.