(03-12-2020, 17:29)Egill a écrit : C'est un peu la définition d'une certaine forme de compassion (celle qui te fait dire "oh le pauvre petit" quand tu regardes un niard crever de faim à la télé ton assiette pleine, sans y penser aucunement 10 minutes plus tard).A mais je dis pas, oui il les aime et oui c'est de la compassion. Je nuance juste sur le fait que la compassion n'est qu'un instrument.
Et bon, Prout aime sincèrement ses créatures et ses serviteurs.
De fait c'est pas tant dégueu que vicieux : son amour et sa compassion, pour réels qu'ils soient ne sont que des outils pour maintenir les gens dans la merdre parce qu'il en tire bénéfice.
C'est un peu tordu le Prout.
Un peu comme la monture de Prout qui se comporte comme un chiot fou-fou; il voit quelqu'un et va lui faire la fête, un câlin, réclamer de la poupouille. C'est très vrai et réel et c'est comme ça qu'il le vit.
Mais il suinte tellement de maladies qu'il tue tout ce qu'il touche. De fait il joue avec un humain, le tue, est triste un instant puis en voyant l'humain suivant, tout content, il oublie le premier et va voir le nouveau qui lui bouge encore et va le caresser...
C'est une jolie parodie vicelarde du cycle de la vie et le démon, lui, est mimi tout plein dans sa tête, il aime vraiment les gens et est vraiment triste quand ils ne bougent plus... sans comprendre que c'est lui la cause.
(03-12-2020, 17:29)Egill a écrit : Si on reste dans le délire chaos=déformation des pulsions des mortels, Nurgle, c'est à la fois le désespoir (notion très chrétienne aussi que le désespoir est un péché mortel) mais aussi une forme d'apitoiement sur son sort, de fatalisme par rapport aux cycles naturels qui rendent mort, souffrance et pourriture inéluctables.Farpaitement !
(03-12-2020, 17:29)Egill a écrit : Mais il est à noter que Nurgle immunise ses serviteurs contre ces effets: ils deviennent beaucoup plus résistants, ne sentent plus la douleur. Donc si, il agit pour "sortir les gens de la merde" (enfin pas au sens propre, de toute façon Nurgle, c'est pas propre), mais à sa façon (et y en a quand même pas mal qui finissent mal, certes).Moins (oui mais avec une nuance importante) : il ne les en sort pas, même pas à sa façon, il les maintiens plus longtemps dedans, ce qui le nourrit.
Alors certes, il veut les aider et fait ça pour les aider. Mais en pratique, ça n'aide pas mais fait perdurer. Et si les intentions comptent, oui, il les aime et veut les aider. Mais je précise que ça ne les aide pas vraiment.
le squat
un garrot à la gorge pour une plaie de rasage, bonne intention ou pas...